Jean-Baptiste Bokam
Jean-Baptiste Bokam, né le à Bagbeze I (Cameroun) et mort le [1] est un homme politique camerounais. Il a dirigé plusieurs ministères entre 1988 et 2006, puis devient secrétaire d'État à la défense, chargé de la gendarmerie nationale de 2009 à 2018.
Secrétaire d'État a la défense en charge de la gendarmerie | |
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Ministre des Travaux publics | |
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Paul Tessa (d) | |
Président du conseil d'administration | |
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Constant Metou'ou Amvela (d) | |
Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique |
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Débuts et études
modifierJean-Baptiste Bokam est né le à Bagbezé I dans le département du Haut-Nyong, dans la région de l'Est Cameroun[2]. Il fait ses études primaires à l'école Saint Jean Bosco d'Esseng où il obtient le CEPE en 1965. Il poursuit ses études secondaires au petit séminaire Libermann de Doumé en 1965, tout en prenant cours au collège de la salle dans la même ville. Il obtient son BEPC en juin 1969, puis son probatoire en 1970 et son baccalauréat en juin 1971. Il s’inscrit à la Faculté de droit et sciences économiques de l'Université de Yaoundé où il obtient en 1976 une Licence en sciences économiques[3].
Carrière
modifierEn novembre 1976, il est recruté à la CNPS comme attaché de direction avec rang de chef de service. En 1978, il obtient une bourse de cet organisme pour poursuivre ses études au Centre national d'études supérieures de sécurité sociale de Saint-Étienne en France, il obtient un DES de Sécurité sociale et un DEA en Sciences économiques[3]. En 1980, il réintègre la CNPS où il assume plusieurs responsabilités jusqu'à 1988.
Jean-Baptiste Bokam entre dans le gouvernement camerounais en 1988. Il y est tour à tour Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale (du 16 mai 1988 au 9 avril 1992), Ministre des travaux publics et des transports (du 9 avril au 27 novembre 1992), Ministre des Travaux publics (du 27 novembre au 7 décembre 1997)[3]. le 22 septembre 2006, il est nommé Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale[4]. Il occupe ce poste jusqu'au 2 mars 2018, avant d'être remplacé par Gallas Yves Landry Etoga[5].
Il est le président du conseil d'administration de la banque camerounaise BICEC depuis 1990[6].
Jean-Baptiste Bokam est militant du RDPC, où il est membre du comité central, chargé de mission et chef de délégation lors des échéances électorales[7].
Il décède le 16 janvier 2024 au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU) de suite d'un malaise[8],[9].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifier- « Jean-Baptiste Bokam, un rouage du système Biya, s’est éteint - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- Rodrigue N. TONGUE et Joseph Flavien KAN, « Cameroun – Sérail: Que se passe-t-il autour de Jean Baptiste Bokam? », sur www.cameroon-info.net, (consulté le )
- Sep 2012 | Livre | 28, « BOKAM Jean-Baptiste », sur Camerlex, (consulté le )
- « Gendarmerie nationale: les nouveaux responsables installés », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
- Georges Dougueli, « Cameroun : à l’approche de la présidentielle, Paul Biya place ses pions – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- Nathan Ndoumbe, « Cameroun: Jean Baptiste Bokam reconduit dans ses fonctions de PCA de la BICEC », sur Actu Cameroun, (consulté le )
- webmaster, « Les Membres Titulaires du comité Central », sur Site Web Officiel du RDPC (consulté le )
- « Au Cameroun, la Bicec perd son PCA Jean Baptiste Bokam | EcoMatin », (consulté le )
- Yvan BOUNOUNG, « Nécrologie : Il s'appelait Jen-Baptiste Bokam », Cameroon Tribune, nos 13024 / 9223, , p. 5