Jean-Arnaud de Castellane
Jean-Arnaud de Castellane, né le à Pont-Saint-Esprit et mort le à Paris, est un évêque français. Il fut en effet évêque de Mende. L'accession à l'évêché lui avait également conféré le titre de comte de Gévaudan, ce titre étant dévolu aux évêques de Mende, depuis l'acte de paréage signé en 1307 par le roi et Guillaume Durand. Il fut d'ailleurs le dernier comte du Gévaudan, ce titre ayant été supprimé lors de la Révolution française.
Jean-Arnaud de Castellane | ||||||||
Portrait du comte-évêque | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Pont-Saint-Esprit |
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Père | Michel-Ange de Castellane | |||||||
Décès | (à 58 ans) Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Mende Comte de Gévaudan | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierNé à Pont-Saint-Esprit, il est vicaire général de diocèse de Reims, aumônier du roi[1].
Il est nommé évêque de Mende le . C'est dans la chapelle du roi à Versailles qu'il est consacré le par l'archevêque de Trajanapolis, Alexandre de Talleyrand-Périgord. Il prend possession de son évêché le .
En 1789, Jean-Baptiste Rougier de La Bergerie, député de l'Yonne, dénonce l’évêque comme étant le moteur secret de tous les événements contre-révolutionnaires en Lozère.
Il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Un évêque constitutionnel est élu à sa place: Étienne Nogaret. Jean-Arnaud de Castellane ne démissionne cependant pas. Il se réfugie alors dans le château de Chanac, résidence d'été des évêques de Mende. Puis il se rend à Paris chez un de ses neveux. Alors qu'il tente de s'enfuir, il est capturé à Dormans (département de la Marne)[2] et exécuté à Paris le .
Il est enterré au cimetière Saint-Louis de Versailles[3].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la religion :
Notes
modifier- Jean François Labourdette, « Les aumôniers du roi au XVIIIe siècle », dans Josette Pontet, Michel Figeac, Marie Boisson (dir.), La noblesse, de la fin du XVIe au début du XXe siècle: un modèle social?, t. 1, Biarritz, Atlantica, , p. 38.
- J.-B. Delon, Histoire de Gévaudan-Lozère (1 carte - 50 gravures - 8 portraits), Mende : à l'imprimerie Saint-Privat, 1941, p. 118
- (fr) Site dédié
- Musée Lambinet de la ville de Versailles