Je me suis fait tout petit (chanson)

chanson de Georges Brassens dédiée à sa compagne

Je me suis fait tout petit est une chanson de Georges Brassens sortie en 1956, éponyme de l'album dont elle est la première chanson. Elle décrit l'amour de l'auteur envers sa compagne Joha Heiman.

Je me suis fait tout petit (chanson)

Chanson de Georges Brassens
extrait de l'album Je me suis fait tout petit
Sortie mars 1956
Enregistré Studio Apollo Paris France
Durée 3:55
Genre Chanson française
Auteur Georges Brassens
Compositeur Georges Brassens
Producteur Jacques Canetti
Label Philips

Albums de Georges Brassens

Thématique

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Dans le premier couplet, Brassens évoque un passé de dur à cuire qui se laisse à présent dominer par sa compagne. Il utilise notamment le champ lexical du chien qui se soumet à son maître : « je rampe et je fais le beau », « j'étais chien méchant », « me fait manger », « j'avais des dents d'loup ».

Dans le deuxième couplet, Brassens reprend l'opposition entre son passé d'homme libre et fier et son présent d'homme soumis. Ainsi, le « dur à cuire » devient « tout chaud, tout rôti ». Il évoque aussi l'aspect à la fois tendre et méchant de sa compagne : elle peut avoir des « dents de lait » ou « des dents de loup ».

Dans le troisième couplet, Brassens évoque le coté jaloux de Joha qui tue, « à coup d'ombrelle », une demoiselle que son homme admire. Cela peut être compris au sens littéral ou au sens figuré, en donnant l'image de Joha qui cache la vue de son homme avec son ombrelle.

Dans le quatrième et dernier couplet, le chanteur parle du « dernier supplice » qu'il subira, probablement lorsqu'il se mariera. Ainsi, l'auteur reprend l'expression « avoir la corde au cou » dans l'extrait « qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs… s'il faut se pendre »[1]. Joha n'est ni la meilleure ni la pire des compagnes, mais s'il faut se marier, autant le faire avec elle.

Enfin, les couplets sont chacun suivis d'un refrain, quatre au total, dans lesquels Brassens donne une image enfantine de la demoiselle : elle « ferme les yeux quand on la couche », « fait maman quand on la touche », et le chanteur l'appelle « poupée ». Brassens avait en effet pour habitude de surnommer sa compagne « püpchen », qui veut dire « poupée » en allemand[2].

Reprises

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Notes et références

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  1. Georges Brassens – Je me suis fait tout petit (lire en ligne)
  2. « ANALYSE BRASSENS : Je me suis fait tout petit (Georges Brassens) », sur www.analysebrassens.com (consulté le )
  3. « Chanson “Je me suis fait tout petit” - MusicBrainz », sur musicbrainz.org (consulté le )
  4. (en) Je Me Suis Fait Tout Petit by Georges Brassens - Track Info | AllMusic (lire en ligne)