Java (Sao Tomé-et-Principe)
Java (ou Manuel Jorge) est une localité de Sao Tomé-et-Principe située au nord-est de l'île de São Tomé, dans le district de Mé-Zóchi. C'est une ancienne roça.
Java | ||
Administration | ||
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Pays | Sao Tomé-et-Principe | |
Province | Sao Tomé | |
District Mé Zochi | Mé-Zóchi | |
Presidente da Camara Distrital | Anahory Dias | |
Maire | Anahory Dias | |
Démographie | ||
Population | 40 hab. (2024) | |
Densité | 235 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 0° 15′ 43″ nord, 6° 39′ 07″ est | |
Altitude | 595[1]. m |
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Superficie | 17 ha = 0,17 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Sao Tomé-et-Principe
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Liens | ||
Site web | https://fondationmicondo.com/ | |
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La Fondation Micondo a la concession de la roça Java depuis octobre 2024[2].
Cette belle roca endormie, renaît depuis, avec le creation d'un poste de santé avec l'appui du consulat de France du Gabon .
Toutes les infos concernant le projet de réhabilitation de la roça Java , se trouve sur le site de la Fondation Micondo : www.fondationmicondo com
Histoire
modifierEn , pendant les heures tragiques connues sous le nom de « massacre de Batepá », près de vingt personnes furent brûlées à la roça Java, dans la séchoir de cacao où elles avaient tenté de se réfugier[3].
Population
modifierLors du recensement de 2024, 40 habitants y ont été dénombrés[4].
Économie
modifierCette ancienne roça produisait du café[5] et du cacao. Elle était dotée d'une ligne de chemin de fer mais, compte-tenu du dénivelé, comme à Ponta Figo et Ribeira Palma, il s'agissait de chemins de fer aériens (caminhos-de-ferro aéreos[6]).
Photographies et croquis réalisés en 2014 mettent en évidence la disposition des bâtiments, leurs dimensions et leur état à cette date[7].
Notes et références
modifier- ↑ Machado da Silva 2016, p. 673
- ↑ Jean Pierre BENSAïD, « Fondation Micondo », (consulté en )
- ↑ [PDF] Gerhard Seibert, « Le massacre de février 1953 à São Tomé, raison d'être du nationalisme santoméen », Lusotopie, , p. 180 (lire en ligne)
- ↑ (pt) Instituto Nacional de Estatística de São Tomé e Príncipe, Recenseamento Geral da População e da Habitação 2012 (IV RGPH 2012). Resultados Gerais sobre Localidades, 2016, p. 26 [1]
- ↑ (pt) Helder Lains e Silva, São Tomé e Príncipe e a cultura do café, Ministério do Ultramar, Lisboa, 1958, p. 137
- ↑ (en) Thomas Kautzor, The Railways of São Tomé e Príncipe, 2009 [2]
- ↑ Machado da Silva 2016, p. 673-676.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Lisbonne, Tinta da China, , 239 p. (ISBN 9896711755).
- (pt) Helder Lains e Silva, São Tomé e Príncipe e a cultura do café, Ministério do Ultramar, Lisboa, 1958, 497 p.
- (pt) Hugo Alexandre Fernandes Machado da Silva, A Descodificação da Roça de São Tomé e Príncipe. Génese, processo e lógicas espaciais (thèse de doctorat en architecture), Université de Porto, , 1523 p. (lire en ligne).
Liens externes
modifier- (pt) As roças de São Tomé e Príncipe
- (pt) Roça Java, documents d'archives de la période coloniale (fiches de travailleurs contractuels), Casa Comum.