Jauréguiberry (D637)
Le Jauréguiberry (D637) est un escorteur d'escadre de la classe T 53 de la Marine nationale française, en service entre 1955 et 1977, nommé en l'honneur du vice-amiral Jauréguiberry[1](1815-1887), qui est ministre de la Marine par deux fois en 1879-1880 et en 1882-1883.
Jauréguiberry | |
Le Tartu, sister-ship du Jauréguiberry. | |
Type | Escorteur d'escadre |
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Classe | T 53 |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Forges et Chantiers de la Gironde |
Chantier naval | Bordeaux |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Désarmé le Coulé le 30 mai 1986 |
Équipage | |
Équipage | 347 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 128,6 m |
Maître-bau | 12,7 m |
Tirant d'eau | 5,4 m |
Déplacement | 2 750 tonnes |
À pleine charge | 3 740 tonnes |
Propulsion | 2 turbines, 4 chaudières, |
Puissance | 63 000 ch |
Vitesse | 34 nœuds (63 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 3 × 2 canons de 127 mm 3 × 2 canons de 57 mm 4 canons de 20 mm Oerlikon 4 × 3 TLT de 550 mm |
Rayon d'action | 5 000 milles marins (9 260 km) à 18 nœuds (33 km/h) |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Toulon Brest |
Indicatif | (international) FALN |
modifier |
Service
modifierConstruit au chantier naval des Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux, il est lancé le et mis en service .
En 1966 et 1968, intégré à la Force Alfa il est impliqué dans deux essais nucléaires dans l'océan Pacifique, et en 1970 dans un troisième, avec le seul croiseur De Grasse. En 1974, il mène une longue mission avec la frégate Duquesne.
Au cours du premier trimestre 1977, peu de temps avant son désarmement, le film Le Crabe-tambour de Pierre Schœndœrffer est tourné à son bord. Désarmé le , sa coque devient no Q580. Elle est utilisée le comme navire cible pour l'essai d'un missile anti-radar Armat avant d'être coulée le en servant de cible pour l'expérimentation du missile Exocet MM40[2].
Armement
modifier- 3 × 2 canons de 127 mm
- 3 × 2 canons de 57 mm
- 4 canons de 20 mm Oerlikon Mk 4
- 4 × 3 TLT de 550 mm
Notes et références
modifier- Jauréguiberry est un nom d'origine basque dont l'origine étymologique du mot est Jauregiberri et qui signifie « château neuf »
- Henri de Waubert de Genlis, « Les programmes secrets avec l’Irak, 1977-1984 : le “Bazar” de Bagdad. Episode 1/3 », sur henridewaubertdegenlis.wordpress.com, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean Moulin et Robert Dumas, Les Escorteurs d'escadre, Marines éditions Nantes, (ISBN 2-909675297)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
Articles connexes
modifier- Jean Bernard Jauréguiberry
- Liste des escorteurs français
- Escorteur d'escadre
- Histoire de la marine française depuis 1789
Lien externe
modifier« Escorteur d'escadre Jauréguiberry », netmarine.net