James Hamilton (2e comte d'Arran)

aristocrate britannique, comte d'Arran

James Hamilton, deuxième comte d'Arran, duc de Châtellerault, né vers 1516 et mort le , est un noble écossais apparenté à la famille royale des Stuart.

James Hamilton
Fonction
Membre du Parlement d'Écosse
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Famille
Clan Hamilton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Janet Bethune (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfants
Anne Hamilton (en)
John Hamilton
James Hamilton
Claud Hamilton
Barbara Hamilton (d)
Jean Hamilton (d)
Gawain Hamilton (d)
David Hamilton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Biographie

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Origines familiales

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Il est le fils de James Hamilton, 1er comte d'Arran, lui-même fils de lord Hamilton.

Par sa mère Marie, il est le petit-fils du roi d'Écosse Jacques II.

De ce fait, à la mort du roi Jacques V le 13 décembre 1542, il est le plus proche héritier de la couronne après la princesse Marie Stuart, née le 6 décembre précédent.

Régent du royaume d'Écosse (1543-1554)

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Il obtient la régence du royaume[1].

Protestant et membre du parti favorable à l'Angleterre, il est impliqué en 1543 dans les négociations concernant le mariage de Marie Stuart avec le prince Édouard, fils de Henri VIII, futur Édouard VI d'Angleterre, qui aboutissent au traité de Greenwich en 1543.

Peu après, il opte pour le parti catholique favorable à la France dirigé par le cardinal Beaton, consentant au mariage de Marie Stuart avec le dauphin François, futur François II.

Vaincu en 1547 à la bataille de Pinkie Cleugh[1], il obtient cependant le renouvellement de l'alliance avec la France en 1548 par la promesse de mariage de la reine, qui part vivre à la cour de France. Le comte d'Arran reçoit en récompense le titre français de duc de Châtellerault, avec une pension de 12 000 livres.

En 1554, Arran laisse la régence à la mère de Marie Stuart, Marie de Guise, sœur du duc de Guise.

Dans l'opposition

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En 1559, il change de nouveau d'allégeance et rejoint la faction protestante des Lords of the Congregation, opposants à la régente. Il perd alors son duché français. La même année, le dauphin François devient roi de France, mettant les Guise à la tête du gouvernement. Mais il meurt l'année suivante et Marie Stuart revient en Écosse.

Le comte d'Arran tente alors d'arranger le mariage de son fils et successeur James avec la jeune veuve, mais c'est un échec.

Il balance ensuite entre la reine et les Lords of the Congregation, au gré de ses intérêts, mais après le mariage de la reine avec Lord Darnley en 1565, il se retire dans ses terres françaises[pas clair]. En 1568, Marie Stuart est emprisonnée et contrainte d'abdiquer en faveur de son fils Jacques. Puis elle s'évade et se réfugie en Angleterre, mais elle est presque immédiatement incarcérée sur l'ordre de la reine Élisabeth.

Le comte d'Arran rentre en Écosse en 1569. Il est emprisonné jusqu'à ce qu'il reconnaisse Jacques Stuart comme l'héritier légitime du trône d'Écosse.

Il repart en France où il meurt en 1575.

Mariage et descendance

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En 1532, James Hamilton épouse Lady Margaret Douglas, fille du comte de Morton James Douglas (3e comte de Morton).

Le comte d'Arran est l'aïeul maternel du spirituel Antoine Hamilton.

Notes et références

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  1. a et b (en)   « Arran, Earls of », dans Encyclopædia Britannica, [détail des éditions]: "... was, in consequence of his position as next successor to the throne after the infant Mary, proclaimed protector of the realm and heir-presumptive of the crown in 1543"

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Pamela Ritchie, Mary of Guise in Scotland, 1548-1560 : A Political Career, East Linton, Tuckwell Press, 2002.
  • Jacques Poujol, « Un épisode international à la veille des guerres de religion : la fuite du comte d’Arran », Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1961, pp.199-210.
  • Éric Durot, « Le crépuscule de l’Auld Alliance. La légitimité du pouvoir en question entre Écosse, France et Angleterre (1558-1561) », Histoire, Économie et Société, 2007, n° 1, pp.3-46.

Liens externes

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