Jacques Sallebert

journaliste français de télévision

Jacques Sallebert est un journaliste français, né le à Paris 16e et mort le à Mougins[1]. Il officie notamment à la télévision.

Jacques Sallebert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
MouginsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Paul André SallebertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques

Biographie

modifier

Famille

modifier

Fils d'Emile Sallebert et d'Yvonne Besnard et marié avec Monique, Jacques Sallebert a une fille : Brigitte (1947)[2], épouse Svastich de Bocsar.

Formation

modifier

En 1938, alors qu'il a 18 ans et qu'il se trouve à Londres, Jacques Sallebert est enthousiasmé par les démonstrations de la télévision britannique, ce qui l'incite à se présenter et réussir le concours d'entrée à l'Institut des hautes études cinématographiques dans le but de faire de la télévision[3].

Carrière

modifier

Envoyé spécial en Indochine du journal Combat en 1945[4], il commenta le premier reportage sportif en direct diffusé sur la télévision : l'arrivée du Tour de France 1948 au Parc des Princes ().

Avec Pierre Sabbagh, Pierre Dumayet, Pierre Tchernia et Georges de Caunes, il fait partie des créateurs du journal télévisé en 1949.

En 1950, il est nommé correspondant à Londres pour la RTF où il tient en direct une chronique régulière appelée « À vous Londres »[5] ce qui l'amène à commenter le la cérémonie du couronnement d'Élisabeth II. Il quitte son poste de correspondant en 1958 lorsqu'il est nommé sous-directeur de l'information télévisée, poste dont il démissionne au bout de trois mois, ne supportant pas l'interventionnisme du pouvoir[6]. Il devient alors correspondant de guerre pour Combat, Le Monde et Le Figaro en couvrant les conflits en Israël, Indochine, Indonésie, Chine, Yougoslavie et Corée.

En 1962, il nommé directeur des bureaux de l'ORTF à New York[7] et inaugure la même année la liaison transatlantique via le satellite Telstar 1[8].

Il commenta en direct la retransmission des premiers pas de l'Homme sur la Lune, Apollo 11, dans la nuit du 20 au sur l'ORTF.

Il présente Le club de la presse sur Antenne 2 dans les années 1970 et en devient directeur de l'information de 1975 à 1976. Élu conseiller municipal de Cannes dans les années 1960[9], il est en 1976 élu conseiller général du canton de Cannes-Est sous l'étiquette Républicains indépendants. Il est battu six ans plus tard.

Parmi les ouvrages qu'il publia, citons ses mémoires intitulées Entre l'arbre et l'écorce (1975).

Distinctions

modifier

Chevalier de la légion d'honneur[1]

Notes et références

modifier
  1. a et b « Décès de Jacques Sallebert », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  2. Télé 7 Jours no 72, semaine du 5 au 11 août 1961, page 50 : A Cannes, Sallebert et l'incorrigible Brigitte.
  3. La Grande aventure du petit écran. La télévision française 1935-1975, ouvrage collectif, édité par le Musée d'Histoire contemporaine-BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine), 1997, p.138, interview de Jacques Sallebert par Christian Delporte :"J'avais été enthousiasmé par les démonstrations de la télévision en 1938, à Londres (j'avais alors 18 ans). Et, tandis que je commençais à faire de la radio, je me suis présenté au concours de l'IDHEC que j'ai réussi. Pour moi l'IDHEC et la radio n'avaient qu'un but : me préparer à la future télévision."
  4. « Biographie Jacques Sallebert Journaliste. », sur whoswho.fr (consulté le ).
  5. La Grande aventure du petit écran. La télévision française 1935-1975, ouvrage collectif, édité par le Musée d'Histoire contemporaine-BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine), 1997, p.138, interview de Jacques Sallebert par Christian Delporte :"Parlez-nous de "A vous Londres", votre chronique en direct. Réponse : - La chronique tenait sur la corde raide. J'étais seule dans un studio de deux mètres sur quatre ou cinq que la BBC mettait à ma dispositions pendant un quart d'heure... Je prenais le top de Paris et je vendais ma "salade", seul ou avec un invité. L'émission, qui suivait le J.T., durait entre cinq et dix minutes, deux fois par semaine... Au total, de 1950 à 1958, ce fut pour moi, une extraordinaire école."
  6. La Grande aventure du petit écran. La télévision française 1935-1975, ouvrage collectif, édité par le Musée d'Histoire contemporaine-BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine), 1997, p.138, interview de Jacques Sallebert par Christian Delporte :"En 1958, j'ai été nommé sous-directeur de l'information télévisée (on dépendait encore de la radio). J'ai exercé ces responsabilité pendant trois mois. Plus que jamais nous étions phagocytés par le gouvernement. J'ai démissionné."
  7. La Grande aventure du petit écran. La télévision française 1935-1975, ouvrage collectif, édité par le Musée d'Histoire contemporaine-BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine), 1997, p.138
  8. INA
  9. Télé 7 Jours no 72, semaine du 5 au 11 août 1961, page 52 : A Cannes, Sallebert et l'incorrigible Brigitte

Liens externes

modifier