Jacques Nicolas Xavier Ducasse
Jacques Nicolas dit Xavier Ducasse, né le à Bayonne (Basses-Pyrénées), mort le dans la même ville, est un général français de la révolution et de l’Empire.
Jacques Nicolas Xavier Ducasse | ||
Naissance | Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) |
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Décès | (à 64 ans) Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1832 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron Grand officier de la Légion d’honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Biographie
modifierOrigines familiales
modifierJacques Nicolas Ducasse, ou du Casse, est le fils de Bernard Ducasse, négociant et échevin de Bayonne, et de Marthe Rigal[1],[2].
Carrière militaire
modifierGuerres de la Révolution française
modifierIl entre en service comme sous-lieutenant le , au 5e régiment d’infanterie, et le , il donne sa démission à l’armée du Nord.
Le , il se rengage au 32e régiment d’infanterie, et il rejoint l’armée des Pyrénées occidentales le , avec le grade de lieutenant adjoint aux adjudants-généraux. Il est nommé capitaine le , et il fait la guerre sur cette frontière et dans la vallée d’Aran jusqu’à la paix avec l’Espagne.
À la fin de l’an III, il passe à l’Ouest, et il est nommé chef de bataillon le 15 prairial an III (), près de la force armée de Paris, et il est compris comme adjudant-général chef de brigade le 25 du même mois. Le 26 vendémiaire an IV (), il est réformé avec traitement. Le 5 prairial an V (), il est rappelé à l’activité dans la 10e division militaire en qualité d’aide de camp du général Sol-Beauclair, avant d’être de nouveau réformé le 15 ventôse an VI ().
Le 24 frimaire an IX (), il devient adjoint à l’état-major de la 11e division militaire. Le 19 frimaire an X (), il est nommé chef de brigade à la 83e demi-brigade d’infanterie de ligne, puis il passe dans la 21e division militaire le 22 brumaire an XI ().
Guerres napoléoniennes
modifierLe 9 fructidor an XI (), il est inscrit au tableau des adjudants-commandants, et il est envoyé dans la 26e division militaire.
Rentré dans la 21e division militaire le 18 brumaire an XII (), il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 15 pluviôse an XII ()[1], et officier de l’ordre le 25 prairial an XII ()[1]. Le 2 vendémiaire an XIV (), il rejoint le corps d’armée de réserve commandé par le maréchal Lefebvre.
En 1806, il sert à l’armée de Hollande, et rentre dans la 21e division le . Le , il se rend à l’armée du Nord, et il reste disponible au licenciement de cette armée le . Le , il est envoé à Bayonne, rejoindre l’armée d’Espagne, où il est employé jusqu’au , date de sa mise en disponibilité. Il est mis en retraite le .
Le , il est autorisé à se rendre en Westphalie auprès du roi Jérôme Bonaparte, qui le met le , à la tête de la 1re division du ministère de la guerre. Le , il quitte Cassel pour se rendre au quartier général du 11e corps d’armée
Le , il est à l’état-major du maréchal Augereau, et le , il est mis à la disposition du ministre de la guerre. Le , il est nommé chef d’état-major à l’armée de Lyon sous les ordres du duc de Castiglione. Il est promu général de brigade le .
Première Restauration
modifierLors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le [3], et il est élevé au grade de commandant de la Légion d’honneur le [1]. Le , il est investi du commandement du département du Var.
Cent-Jours
modifierLe , il est mis en disponibilité.
Seconde Restauration
modifierLe roi Louis XVIII le crée Baron héréditaire par ordonnance du 2 mars 1816 (lettres patentes du 16 juillet 1819)[4].
Le , il est nommé au commandement du département de la Nièvre, jusqu’au , date de sa mise en non activité.
En 1818, il est inspecteur d’infanterie dans la 6e division militaire, et le , il est appelé à la 1re subdivision de la 15e division militaire.
Le , il prend le commandement de la 2e subdivision à Amiens.
Le , il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur[1], et le , il est fait commandeur de l’ordre de Saint-Louis[3].
Fin de carrière
modifierLe , il est mis en disponibilité, et il est admis à la retraite le .
Décès
modifierIl meurt le à Bayonne.
Décorations
modifier- Grand officier de la Légion d'honneur () ; commandant du , officier du 25 prairial an XII (), chevalier du 15 pluviôse an XII ()[1].
- Commandeur de Saint-Louis () ; chevalier du [3].
Titre
modifierTitre héréditaire de Baron (ordonnance du 2 mars 1816, lettres patentes du 16 juillet 1819) accompagné du règlement d'armoiries suivant : "D'azur, au chêne arraché d'or, à quatre branches passées en sautoir, englantée du même ; coupé d'or, au massacre de cerf, de sable. L'écu timbré d'une couronne de baron."[4].
Vie privée
modifierIl se marie le 6 mai 1805 à Dun-sur-Auron (Cher) avec Elisabeth Euphrasie Gonneau (née en 1785).
Les époux ont deux garçons :
- Hermann du Casse (1807-1870), écrivain, diplomate (chancelier de légation), colonel dans l'armée de Don Carlos d'Espagne[2].
- Albert du Casse (1813-1893), historien, écrivain et militaire français, dont postérité.
Notes et références
modifier- Base Léonore de la Légion d'honneur, « Dossier Jacques Nicolas Ducasse - cote LH//820/9 » (consulté le )
- Cour des comptes, « Biographie de Pierre Emmanuel Albert Ducasse » (consulté le )
- Base de données Ordre royal et militaire de Saint-Louis 1814-1830, « Résultats pour Jacques Nicolas DUCASSE » (consulté le )
- Archives nationales, « Titre de baron, accordé à Jacques, Nicolas Ducasse, à la suite de l'ordonnance du 2 mars 1816. Saint-Cloud (16 juillet 1819). » (consulté le )
Liens externes
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- Étienne Charavay, Correspondance général de Carnot, tome 1, imprimerie Nationale,
- « Cote LH/820/9 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 199.