Jacques Le Roy
Jacques Le Roy prend le nom de Jacques de la Grange-le-Roy après l'achat du château de la Grange-Nivelon, vers 1580, qu'il a fait reconstruire entre 1584 et 1588[1]. Il est seigneur de la Grange-le-Roy et de Grisy en Brie en 1582. Il était vivant en 1615.
Bibliographie
modifierConseiller du roi en ses conseils d'État et privé. Il est Grand louvetier de France entre 1582 et 1601[2]
Jacques Le Roy est trésorier de l'Épargne sous le règne d'Henri III, en 1580, 1582, 1584, 1586 et 1588. Il doit céder sa charge en à François Hotman, sieur de Morfontaine et de Fontenay (trésorier de l'Épargne entre 1588 et 1596, nommé ambassadeur en Suisse en 1597, et meurt à Soleure, le )[3].
Il est gouverneur de la ville et du château de Melun en 1590 au début du règne d'Henri IV quand le roi reprend la ville après la bataille d'Ivry. Il est engagiste du comté de Melun.
Par un règlement du , Henri IV crée un Conseil des finances composé de neuf membres : le duc de Nevers comme président, le connétable de Montmorency pour l'assister, Albert de Gondi, duc de Retz, le colonel Gaspard de Schomberg, le chancelier Philippe Hurault, Nicolas de Harlay, Pierre Forget de Fresnes, secrétaire d'État et ancien secrétaire des finances d'Henri III, Jacques de la Grange-le-Roy, ancien trésorier de l'Épargne, et Pomponne de Bellièvre. Ce conseil est chargé de la direction des finances à la place du surintendant des finances François d'O décédé. Sully y est probablement nommé en , après la mort du duc de Nevers.
Conseiller d'État il est désigné par Henri IV dans les lettres-patentes datée de Montceaux le parmi la liste des sept commissaires (dont Jacques de la Grange-le-Roy, Louis Lefèvre de Caumartin, François Miron, Antoine Ribauld, Raymond de Viçoze et Sully qui en fait le récit dans ses Mémoires) ayant des pouvoirs exceptionnels pour vérifier les comptes des bureaux de finances et des Trésoriers de France dans les généralités. Il est envoyé dans les généralités de Rouen et de Caen.
Par lettres données à Paris, le , il est commis et député avec le seigneur de Roquelaure de la charge de surintendance des bâtiments du château de Fontainebleau. Son successeur comme surintendant du château est Sébastien Zamet. Le roi chargea ses deux surintendants successifs de la direction des travaux du château.
Descendance
modifierIl s'est marié avec Françoise Godart, fille de François Godart, seigneur de La Fontaine. Il en eut :
- un fils qu'il prénomma Henri en l'honneur du roi. Il a été baptisé à l'église des Blancs-Manteaux le ;
- François Leroy, seigneur de la Grange-le-Roi et de Grisy, comte de Montigny-sur-Armançon, conseiller du roi en ses conseil d'État et privé, bailli et gouverneur de Melun, tué au camp pendant le siège de La Rochelle, le ;
- Jacques Leroy, abbé de Quincy (36{e} abbé de l'abbaye de Quincy[4]) qui s'est ensuite marié à Francienne de L'Hôpital, fille de Jacques de L'Hôpital (mort en 1614), marquis de Choisy, Gouverneur et sénéchal d'Auvergne, et de Madeleine de Cossé (fille d'Artus de Cossé-Brissac) ;
- Catherine Leroy, mariée à Anne de Créquy, seigneur de Ricey ;
- Anne Le Roy, baptisée le , mariée à Jean, seigneur de Nicey en Champagne.
Références
modifier- Château de la Grange-le-Roy
- Anselme (de Sainte Marie),Honoré Caille Du Fourny,Pol Louis Potier de Courcy, Chronologique de la Maison Royale de France, des pair, des grands officiers de la Couronne et de la maison du roi, & des anciens barons du royaume, tome 8, p. 786-787, Paris, 1733
- Olivier Poncet, Pomponne de Bellièvre (1529-1607) Un homme d'état aux guerres de religion, p. 122, 164, 195, École nationale des Chartes, Paris, 1998 (ISBN 2-900791-16-2)
- abbé de Mangen, Histoire ecclésiastique et civile, politique, littéraire et topographique du diocèse de Langres et de celui de Dijon, Volume 3), p. 10, Paris, 1765