Jacques Le Nantec
Jacques Le Nantec, pseudonyme de Jacques Métayer, né le à Nantes, est un sculpteur français.
Biographie
modifierFormation
modifierLe jeune Jacques vit à Chambéry, où son père, militaire, vient d’être affecté. Il se forme en autodidacte et en 1957, la galerie « Peuple et Culture », à Annecy, expose ses quinze premiers travaux. Deux ans plus tard, son père étant muté à Paris, Jacques accède à l’École nationale supérieure des beaux-arts, en section architecture, cependant, (atelier Noël Le Maresquier), pour satisfaire aux vœux de ses parents.
Ayant effectué son service militaire en Algérie, il rentre en 1962 et travaille tour à tour comme décorateur, dessinateur de bandes dessinées (journal Spirou) et modeleur de figures de cire.
Les débuts
modifierEn 1964, Jacques Le Nantec épouse Annick Kauffmann (divorce en 1971). Établi dans les Yvelines, Jacques Le Nantec se dote d’un véritable atelier. L’exécution de nombreux bustes (notamment celui du Dr Pierre Schmidt, médecin et homéopathe), permet une certaine aisance.
En 1969, il réalise Le Petit Prince, pour une école maternelle (Le Val Fourré à Mantes-la-Jolie) et en 1970, sculpte le Monument au Maréchal Jean de Lattre de Tassigny, également à Mantes-la-Jolie, pour l’Association des Anciens de la 1re Armée.
Au bénéfice du 1 % artistique des édifices publics, il réalise Éclosion pour un collège à Marcigny.
L’édition
modifierJacques Le Nantec se tourne aussi vers l’édition de sculptures. En 1974, ses collections réalisées en «polybronze» (résines chargées de grenaille de bronze) sont lancées en vente directe. Certaines sont signées «Gaumondy», du nom de la grand-mère de l’artiste, Francine Gaumondy.
En 1974, il épouse Armelle Le Caruyer de Lainsecq et le couple déménage en 1983 à Macao, y établissant sa « factory ». Ils participent à de nombreux salons internationaux: Ateliers d’Art, Frankfurt Messe, New York Art Expo, Hong Kong Art Fair, Singapour Art Fair, Europ’Art Genève, Shanghai Art Fair.
La recherche
modifierLes Ptahs
modifierLes Ptahs (exercice d'abstraction) sont l’expression d'un rêve plastique auquel l'artiste consacre dix ans de recherches. Mais la maîtrise du bronze demeure un souci majeur. Après des essais dans divers pays, c’est en Thaïlande près d’Ayutthaya qu’il implante une petite fonderie. Le Nantec rentre en France en 1993 et y reste durant huit ans, multipliant cependant les voyages entre Paris, Macao et la Thaïlande. En 2001, il revient s'établir à Macao.
Les drapés
modifierLes météorites
modifierDécouvrant en 2005 les rochers de l’île de Coloane, l'artiste se projette dans un univers de météorites habitées.
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Sidonie (1981), localisation inconnue.
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Ptah : L'envol (1985), localisation inconnue.
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Drapés : Raphaëla (2000), localisation inconnue.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- J. P. A. Akoun, Akoun: répertoire biographique d'artistes de tous pays des XIXe et XXe siècles. CV-XIX-XX, Cote de l'amateur, , 1481 p. (lire en ligne), p. 835
- Erika Dagadoway, Le Nantec, Paris, Éditions Le Léopard d'Or, 2001.
- Erika Dagadoway, Le Nantec Volume I (réédition), Macao, Éditions Lei A-Mei, 2006.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Site officiel