Jacques Henri Esnard
Jacques Henri Esnard, né le à Mauzé (Deux-Sèvres), mort le à Angoulême (Charente), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques Henri Esnard | ||
Naissance | Mauzé (Deux-Sèvres) |
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Décès | (à 77 ans) Angoulême (Charente) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1816 | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme sous-lieutenant au 7e régiment d’infanterie de ligne, et il est nommé lieutenant le . Le , il devient aide de camp du général Sauret à l’armée des Pyrénées occidentales, et il reçoit son brevet de capitaine le de la même année. Le , il est nommé adjudant-général par le général Pérignon, et il est réformé par le comité de salut public le .
Il est remis en activité le , avec le grade de chef de bataillon au 1er bataillon auxiliaire des Hautes-Pyrénées, et il est incorporé le , dans la 14e demi-brigade d’infanterie de ligne. Le , il prend les fonctions d’aide de camp du général Duvignau à l’armée d’Italie, et après la disgrâce de son général, il est affecté le , à l’état-major général de la 2e armée de réserve à Dijon.
Le , il rejoint l’armée des Grisons, en qualité d’adjoint à l’état-major général, et le , il est placé à la suite de la 14e demi-brigade de ligne. Le , il est détaché comme adjoint à l’état-major général du camp de Saint-Omer, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
De 1805 à 1807, il participe aux campagnes d’Autriche et de Prusse et de Pologne, au sein de la Grande Armée. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il reçoit ses épaulettes de major le , au 100e régiment d’infanterie de ligne, puis en , il est rappelé au dépôt du régiment à Strasbourg.
En 1809, il fait la campagne d’Autriche, et le , il se rend à Rouen pour y remplir les fonctions de membre du conseil de recrutement. Le , il reçoit son brevet de colonel en second, commandant du régiment de marche de l’armée du Midi et le , il passe colonel en premier au 20e régiment d’infanterie de ligne. De 1811 à 1813, il est affecté à l’armée d’Espagne, et en , il est détaché avec la division Pannetier pour renforcer l’armée de Lyon. Il rejoint le , et il est blessé le d’un coup de feu à la jambe gauche au combat de Bourg, puis le suivant à Mâcon, il reçoit un coup de feu qui lui traverse la cuisse gauche.
Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et le confirme dans son commandement du 20e régiment d’infanterie de ligne le suivant.
Pendant les Cent-Jours, il fait la campagne de 1815, à l’armée des Alpes, et il est promu général de brigade le .
Au retour des Bourbons, sa promotion est annulée, et il est admis à la retraite le , avec le grade de colonel.
Il meurt le , à Angoulême.
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/905/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 245.