Jacques François Gay
Jacques François Gay, né le à Turin (Italie), mort le , est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques François Gay | ||
Naissance | Turin (Italie) |
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Décès | (à 79 ans) inconnu |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1775 – 1811 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Officier de la Légion d’honneur |
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États de service
modifierIl entre au service du roi de Sardaigne le , dans la légion des campements, où il est admis comme sous-lieutenant après un examen de mathématique, de fortification et de l’art militaire en général. Il devient lieutenant le puis capitaine lieutenant le .
Le , il passe comme capitaine titulaire dans un régiment de pionniers, et il fait les campagnes de 1792 et suivantes au service de son souverain. Il est nommé major le , et lors de la réunion à la France des états du roi de Sardaigne, il entre avec son régiment dans la formation de la 1re demi-brigade d’infanterie légère piémontaise. Il est maintenu dans les cadres avec le grade de chef de bataillon le .
Le , il devient adjoint à l’état-major du général Perrin et c’est en cette qualité qu’il sert à l’armée d’Italie de l’an VII à l’an VIII. Le , il est placé à la suite de la 29e demi-brigade de ligne, tout en étant autorisé à poursuivre son service à l’état-major du général Victor.
Le , il est nommé chef de brigade et chef du service topographique militaire en Piémont. Il est mis à la tête du 111e régiment d’infanterie de ligne le et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le . En 1805 et 1806, il fait les campagnes d’Autriche et de Prusse au sein du 3e corps de la Grande Armée. Lors de la bataille d’Austerlitz le , à la tête du 1er bataillon du 111e d’infanterie, il attaque et enlève à la baïonnette le village de Sokolnitz, qui est occupé par les Russes, auxquels il prend 2 pièces de canon après leur avoir fait éprouver des pertes considérables. Par trois fois l’ennemi tente de reprendre le village avec des forces supérieures, mais il réussit à se maintenir avec l’appui du 48e régiment de ligne et le 2e bataillon du 111e accourus à son secours, et ce malgré le feu meurtrier sur les troupes françaises.
Le , à la bataille d'Iéna, il enlève des positions défendues avec le plus grand acharnement et il fait un grand nombre de prisonniers. Pendant qu’il se trouve à Francfort-sur-l'Oder avec son régiment, il est nommé inspecteur aux revues le . Le 1er novembre suivant, il se rend à Berlin, pour y prendre les ordres du prince de Neuchâtel et le 19 du même mois il prend les fonctions d’intendant à Kalisch en Pologne.
Les intendants militaires ayant cessé leurs fonctions le , il est envoyé au quartier général à Thorn le 19, où il reçoit pour mission de se rendre à Preuss-Hollande comme inspecteur aux revues du 1er corps de la Grande Armée. Il est créé baron de l’Empire le et il suit son corps d’armée en Espagne. Le , il est envoyé à Bayonne, pour y prendre la direction du bureau central des revues et des décomptes de l’armée d’Espagne. Il occupe cette fonction jusqu’au , époque à laquelle il est employé comme inspecteur aux revues dans la 29e division militaire.
Il est admis à la retraite le , et il meurt le .
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
modifierFigure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Jacques François Gay et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
D'azur ; au cheval galopant d'argent surmonté en chef de trois étoiles d'or, quartier des barons militaires. Livrées : les couleurs de l'écu. |
Bibliographie
modifier- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, t. 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 177.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, t. 2, Paris, Honoré Champion, libraire, , p. 222.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblis, 1270-1868, Bachelin Deflorenne, , p. 232.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires chefs de brigade, colonels et capitaine de vaisseau de Bonaparte, Paris, S.P.M., , 452 p. (ISBN 978-2-901952-91-6, lire en ligne).