Jacques Eynaud de Faÿ
Jacques Eynaud, puis Eynaud de Faÿ, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, exploitant agricole au Logis de Coudreuse à Chantenay-Villedieu, dans la Sarthe où il est né le , décédé le .
Naissance | |
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Décès |
(à 100 ans) Le Bailleul |
Surnom |
Jacques Leroux |
Nationalité | |
Activités |
Militaire, exploitant agricole |
Fratrie |
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Lieu de détention |
Oflag IV-D (- |
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Biographie
modifierJacques Eynaud de Fay est le fils de Pierre Eynaud (1875-1934) et de Geneviève de Benoist, il a pour grands-pères Léopold Eynaud, polytechnicien, officier de marine, directeur de la construction navale, puis inspecteur général du Génie Maritime, et Jules de Benoist (1842-1904), général de cavalerie.
Il est le frère de Jean Eynaud de Faÿ, contre-amiral, et de Marie-Agnès Eynaud (1909), moniale puis religieuse à Ryde.
Formé par la JAC (Jeunesse agricole catholique), il fut en 1935 un militant très actif des Chemises vertes d'Henri Dorgères [1].
Il est rappelé sous les drapeaux au Mans en septembre 1939 où était implanté le 117e RI. Il est alors affecté au 2e bataillon du commandant Brébant à la 7e compagnie. Le au soir le 117e fait mouvement vers la Somme, dans le secteur de Berny, Belloy-en-Santerre. À la tête de la section de mitrailleuses le sous-lieutenant est stoppé à Péronne.
Le , à court de ravitaillement et de munitions, ayant subi de très lourdes pertes, lui et ses hommes sont submergés par les chars allemands. Le lieutenant Jacques Eynaud de Faÿ de la C.A.2 recevra les compliments des officiers allemands pour sa défense opiniâtre.
Interné à l’Oflag IV-D en Silésie et libéré début 1942 il reprendra ses activités agricoles en étant fidèle au maréchal Pétain et en restant en contact permanent avec son frère Jean Eynaud de Faÿ, officier de marine, membre de l'ORA, puis commandant des FFI du département de Maine-et-Loire.
Après la guerre il fut tant à Lyon qu'à Paris, cadre commercial dans l'industrie agricole. Il sera nommé chef de bataillon de réserve.
Décorations
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur (pour faits de résistance)
- Croix de guerre 1939-1945 (citation à l'ordre de l'armée)
- Médaille commémorative de la Somme[2].
- Médaille commémorative Rhin et Danube
- Croix du combattant
- Mérite agricole
Bibliographie
modifier- Le Solitaire de Bellefontaine, les éditions du Cèdre, Paris
- Les Hourlots des rouges-terres, 1969, éditions G.P. Prix Sobrier-Arnould 1971 de l'Académie Française
Notes et références
modifier- Pascal Ory, "Le dorgérisme, institution et discours d'une colère paysanne (1929-1939)", in Revue d'histoire moderne et contemporaine, T. 22e, No. 2 (Apr. - Jun., 1975), pp. 168-190
- (Revue de l'organe de l'amicale des 115e, 315e, 117e, 317e, 271e RI fondée en 1915, dans les tranchées par le sergent R. Clain, du 115e, au secteur des marquis). Amicale du 117e RI - M. Michel Pocard, 31 rue Edgar Degas 72100 Le Mans.