Jacques Duran
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Jacques Durand.
Pour les articles homonymes, voir Duran.
Jacques Duran, né le à Nice et mort le à Faye-l'Abbesse[1],[2], est un physicien français[3], directeur des études de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Pseudonyme |
Jean Martin |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
.svg){kind=small}
| Site web |
|---|
L'admissibilité de cette page est à vérifier ().
Motif : Manque de sources secondaires
Vous êtes invité à compléter l'article pour expliciter son admissibilité, en y apportant des sources secondaires de qualité, ainsi qu'à discuter de son admissibilité. Si rien n'est fait, cet article sera proposé au débat d'admissibilité un an au plus tard après la mise en place de ce bandeau.| 1. | Préciser le motif de la pose du bandeau. | Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=novembre 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}} |
|---|---|---|
| 2. | Informer les utilisateurs concernés. | Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
{{subst:avertissement admissibilité à vérifier|Jacques Duran}}
|
Biographie
modifierIngénieur diplômé de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris) en 1966 (81e promotion)[4], il entre au CNRS en 1967 et soutient son doctorat d'État en physique à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Directeur de recherche au CNRS, il dirige un laboratoire associé au CNRS de 1981 à 1994 et est nommé vice-président recherche de l'université Pierre-et-Marie-Curie en 1986, poste qu'il occupe jusqu'en 1992. Il est directeur des études de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris de 1996 à 2003 aux côtés de Pierre-Gilles de Gennes.
Jacques Duran étudie les cristaux ioniques dopés et notamment l’effet Jahn-Teller puis l’optique non linéaire et ultrarapide des solides qu'il applique à l'étude de la diffusion des excitations dans les solides dopés (fractales et marche au hasard). Il étudie ensuite la physique des matériaux granulaires[5], notamment les granulaires secs et la physique des poudres[6] qu'il enseigne en DEA à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Il met en évidence et étudie successivement l’effet Boycott granulaire puis l’effet volcan[7] qui fait intervenir la porosité du milieu et le mécanisme d’avalanche.
Climatoscepticisme
modifierJacques Duran tenait également un site internet climatosceptique Pensée unique, où il a longtemps usé du nom de plume Jean Martin, avant de révéler sa véritable identité[8],[9]. Il a été membre du comité scientifique de l'Association des climato-réalistes.
Livre Passion chercheur
modifierDans le livre Passion chercheur sorti en 2005, ce chercheur explique le rôle important de la sérendipité dans la recherche ; parmi les exemples qu'il donne, il y a notamment la découverte en 1986 de supraconducteur à haute température cuprate.
Il rappelle qu'il n'est pas possible de faire de la prospective sur les découvertes issues de la recherche fondamentale.
Publications
modifierRéférences
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Benoît Rittaud, « Décès de Jacques Duran », site Mythes, Mancies & Mathématiques, 28 octobre 2018, en ligne.
- Page personnelle de Jacques Duran
- Ingénieurs de la 81e promotion de l'ESPCI
- Physique des grains (Union des professeurs de physique et de chimie)
- La physique des poudres (CNRS infos)
- Volcan de sable
- Le fondateur du site climatosceptique fait son coming out, nouvelobs.com, 22 avril 2010
- Vincent Coquaz, « Gérald Bronner, président de la commission anti-fake news, s’est-il fait l’écho de propos climatosceptiques dans un livre ? »
, sur Libération,
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative à la recherche :
