Jacques Charles Hyacinthe Brierre

personnalité politique française

Jacques Charles Hyacinthe Brierre, né à Pithiviers dans le Loiret, le et décédé dans la même ville, le (à 78 ans), est une personnalité politique française.

Jacques Charles Hyacinthe Brierre
Illustration.
Fonctions
Député français

(9 ans et 8 mois)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription Loiret
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pithiviers
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Pithiviers
Nationalité Français

Biographie

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Il est le fils d'Isaac Brierre et de Victoire Guillemineau. Il est à la tête d'une importante maison de commerce de laine et de safran dans le Loiret. Il est administrateur des chemins de fer de Bourges à Beaune-la-Rolande.

Carrière politique

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Membre du conseil municipal de Pithiviers en 1852, adjoint au maire de cette ville en 1855, et maire en 1862, il compte, sous l'Empire, parmi les fonctionnaires municipaux les plus dévoués au gouvernement, et est décoré de la Légion d'honneur à la promotion du .

Lorsque la ville est envahie en 1870, par les Prussiens, sa conduite entraîne d'abord sa révocation par le préfet du Loiret le , mais cet arrêt de révocation est rapporté le .

Conseiller d’arrondissement depuis 1870, il se présente comme candidat conservateur bonapartiste, aux élections législatives du  : il est élu député de l’arrondissement de Pithiviers par 8 647 voix (15 090 votants, 17 429 inscrits), contre un autre candidat conservateur, le comte Bernard d’Harcourt député sortant, qui obtient 5 782 voix. Sa profession de foi contient ce passage « Défenseur convaincu du suffrage universel, persuadé qu’aucun gouvernement, s’il n’est fondé sur l’assentiment des citoyens, n’a jamais chance de durée, au cas où le chef de l’état viendrait suivant son droit, proposer la révision de la Constitution pendant la durée de législature, je demanderais que la question soit tranchée par une consultation directe du pays ».

Brierre siège à droite, dans le groupe de l’Appel au peuple, applaudit à l’acte du et donne son soutien au Ministre Fourtou-de Broglie. Réélu, avec l’appui du gouvernement le , par 8 446 voix (15 514 votants, 17 761 inscrits), contre 6 961 à Monsieur Dumesnil, il continue de s’associer aux votes comme protestation de la minorité monarchiste, se prononce contre les invalidations des députés de droite, contre le ministère Dufaure à propos de l’épuration de personnel judiciaire et administratif, contre l’élection de Jules Grévy comme président de la république, contre le retour à Paris, contre l’amnistie, contre l’article 7 de la loi sur l’enseignement supérieur, contre l'application des lois existantes aux congrégations religieuses et contre le projet de rétablissement du divorce.

Il obtient sa réélection le , par 7 502 voix (14 948 votants, 17 928 inscrits), contre 7 330 à Monsieur Dumesnil. Il continue de voter avec la droite : contre les projets de séparation de l’église et de l’État, contre l’expulsion des princes, pour le maintien de l’ambassade auprès du pape ; il repousse les demandes de crédits destinés à l’expédition du Tonkin.

En , sur la liste conservatrice, il n’obtient que 25 089 voix, tandis que le dernier élu de la liste républicaine, M. Cochery, en réunit 46 616 et n'est pas réélu.

Il décède à Pithiviers le à l'âge de 78 ans.

Notes et références

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« Cote LH/364/84 »

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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