Jacques Berthelot (homme politique)
Pour les articles homonymes, voir Jacques Berthelot et Berthelot.
Cet article est une ébauche concernant un homme politique français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Jacques Berthelot, né le à Nantes et mort le à Plougonvelin (Finistère), est un homme politique français. Ce professeur agrégé de mathématiques est maire de Brest de 1983 à 1985. Il est le dernier maire de droite à avoir été élu à Brest[1].
| Jacques Berthelot | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire de Brest | |
| – (2 ans, 3 mois et 21 jours) |
|
| Élection | 13 mars 1983 |
| Prédécesseur | Pierre Maille |
| Successeur | Georges Kerbrat |
| Conseiller général du conseil général du Finistère | |
| – (13 ans) |
|
| Élection | 10 et 17 mars 1985 |
| Réélection | 22 et 29 mars 1992 |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nantes (Loire-Inférieure) |
| Date de décès | (à 78 ans) |
| Lieu de décès | Plougonvelin (Finistère) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR |
| Profession | Professeur agrégé de mathématiques |
|
|
|
  |
|
| Maires de Brest | |
modifier  |
|
Biographie
modifierJacques Berthelot est né à Nantes le dans le département qui était alors nommé Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique)[2]. Agrégé de mathématiques, il a exercé comme professeur à l’École navale[3]. Il est le gendre de Charles Le Goasguen, compagnon de la Libération, député de Brest de 1962 à 1967.
Il meurt dans la nuit du 27 au [3] à Plougonvelin (Finistère)[4].
Carrière politique
modifierJacques Berthelot commence sa carrière politique en 1982 en se présentant aux cantonales mais il n'est pas élu. La mort de Francis Le Blé entraîne une élection municipale partielle au cours de laquelle il est élu conseiller municipal face à la veuve de Francis Le Blé[2].
Il est élu maire de Brest face Pierre Maille le avec 600 voix d'avance[2]. À la suite de querelles entre les membres RPR et ceux de UDF, il annonce sa démission le . Il devient ensuite conseiller général du canton de Brest-Cavale-Blanche-Bohars-Guilers en 1985 et le reste jusqu'en 1998[3].
Parmi les actions menées durant sa mandature à la tête de Brest, en novembre 1983, il a notamment rompu le contrat d'amitié établi par Francis Le Blé entre sa ville et celle de Tallinn (alors en l'URSS) et annule aussi une exposition consacrée à l'Estonie (alors soviétique) pour dénoncer la présence permanente des navires-espions soviétiques au large de l'Île Longue et le refus de laisser enquêter Amnesty International sur les droits de l'homme[5].
Mandats et fonctions
modifier- Maire de Brest 1983-1985
- Conseiller régional du canton de Brest-Cavale-Blanche-Bohars-Guilers 1985 à 1998
Références
modifier- Julia Toussaint, « L’ancien maire de Brest Jacques Berthelot est décédé à l’âge de 78 ans », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Il y a 30 ans. La démission d'un maire amer », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le )
- Julia Toussaint, « L’ancien maire de Brest Jacques Berthelot est décédé à l’âge de 78 ans », Ouest-France, (lire en ligne)
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jacques Berthelot », sur MatchID
- René Margeridon, Journal de la mer, Arthaud, , 174 p. (ISBN 9782403045840), p. 143
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
