Jacques Anglade
Jacques Anglade est un ingénieur en structure bois.
Biographie
modifierEnfance et formation
modifierJacques Anglade étudie l'ingénierie hydraulique avant de devenir charpentier en 1978[1]. Il se spécialise dans la construction en bois et est titulaire d'un certificat d’études approfondies, puis du postgrade Ibois passé à l’École polytechnique fédérale de Lausanne avec les spécialistes Julius Natterer, Roland Schweitzer et Jean-Luc Sandoz[2].
Carrière
modifierJacques Anglade est un ingénieur en structure bois[3],[4].
Il estime fort la charpente traditionnelle japonaise[5] et il dessine tout type de structures, dont des passerelles en bois[6].
En 2011, il contribue à la conception du théâtre éphémère, en bois, pour la Comédie française , dans Galerie d'Orléans du Palais-Royal[7].
Engagement
modifierJacques Anglade, dans la lignée de ses mentors dénonce l'usage des bois industriels et préfère les bois massifs, dit low tech[8]. Il privilégie le bois peu transformé et local[9],[10]. Il intègre le projet de la Fédération nationale des communes forestière en construisant en bâtiment pour le Conseil général d'Isère, en filière courte certifié bois des Alpes[11].
Depuis 2020, il rédige une sorte de "mode d'emploi du monde", sous le nom de Traces.
Références
modifier- « Le bois gagne en respectabilité, mais ne doit pas y perdre son âme », Les Cahiers techniques du bâtiment, (lire en ligne, consulté le )
- Christophe Hespel, « Rencontre avec l'ingénieur Jacques Anglade », sur AMC, (consulté le )
- « À chacun son matériau », sur Science et vie (consulté le )
- « Jacques Anglade, ingénieur structure bois », Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le )
- « Conférence sur l'habitat au Japon », sur midilibre.fr (consulté le )
- « Sobriété, frugalité pour une architecture durable », Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le )
- « La Comédie-Française plante son théâtre de bois en plein milieu du Palais-Royal », sur LeFigaro, (consulté le )
- « Portrait I sur les traces de Jacques Anglade - Séquences Bois », sur www.sequencesbois.fr (consulté le )
- « « Le travail coopératif renaît au service de la transition écologique » », Les Echos, (lire en ligne, consulté le )
- « Revisiter les savoirs du charpentier : Halle de Faverges - Atelier Nao - D'architectures », sur www.darchitectures.com (consulté le )
- « Construction de la Maison du C.G de l’Isère du Territoire Vercors et d’un Centre Medico-Psychologique en Villard de Lans »
[PDF],
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Stéphane Berthier, « Les charpentes de Jacques Anglade : une contre culture constructive », Criticat, , p. 68-87 (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
