Jacque (Hautes-Pyrénées)
Jacque est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Jacque | |||||
Paysage dans les environs du village de Jacque. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros | ||||
Maire Mandat |
Marc Gualbert 2020-2026 |
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Code postal | 65350 | ||||
Code commune | 65232 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jacquais | ||||
Population municipale |
66 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 14″ nord, 0° 12′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 189 m Max. 295 m |
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Superficie | 1,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arros, le Lanénos et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Jacque est une commune rurale qui compte 66 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 153 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..
Ses habitants sont appelés les Jacquais.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Jacque se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 13 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Marseillan (1,6 km), Laméac (1,7 km), Chelle-Debat (2,1 km), Trouley-Labarthe (2,2 km), Peyrun (2,4 km), Bouilh-Péreuilh (2,6 km), Mansan (2,8 km), Saint-Sever-de-Rustan (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Jacque fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arros, le Lanénos et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[8].
Le Lanénos, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune de Bouilh-Péreuilh et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Montégut, après avoir traversé 9 communes[9].
Climat
modifierLe climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[11] : le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Jacque est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,6 %), terres arables (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), forêts (14,2 %), zones urbanisées (13,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
modifierEn 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 35[I 5].
Parmi ces logements, 87,7 % sont des résidences principales, 12,3 % des résidences secondaires et 0,0 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Jacque est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros et le Lanénos. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[17],[14].
Jacque est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[18]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 36 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
modifierOn trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- De Iaqua, de Jaqua (1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes) ;
- Jaque (1429, censier de Bigorre) ;
- Iaque (1736, registres paroissiaux) ;
- Jaque (1790, Département 2) ;
- Jaque (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Jaca.
Histoire
modifierMonographie
modifierJacque se trouve placé sur une colline à une altitude de 279 mètres par 43°19 de latitude septentrionale, et 2°7'30 de longitude occidentale, à 8 kilomètres de Pouyastruc, son chef-lieu de canton et à 18 kilomètres de Tarbes, chef-lieu du département.
Son territoire qui a une étendue de 188 hectares est circonscrit par ceux de Marseillan, de Bouilh-Péreuilh, Peyrun, Laméac et Chelle ; il est limité à l'est par l'Arros qui coule au pied de la colline ; à l'ouest par le petit ruisseau de la Nénos qui prend naissance à Marseillan et va se joindre à l'Arros à Montégut dans le Gers.
Quoiqu'elle ait son maire et son instituteur, la commune de Jacque est un tout petit village.
La population est de 101 habitants seulement et elle est desservie pour le culte par le curé de Marseillan.
Son revenu ordinaire est de 2.033 francs.
Elle dépend de la perception de Cabanac et est desservie pour les postes par le bureau de Pouyastruc.
Les revenus ordinaires de la commune sont :
- - Prix de ferme des terrains communaux.
- - Coupe affouagère.
- - Prestations en nature.
- - Centimes spéciaux pour le service de l'Instruction, le tout se montant à la somme de 2.033 francs.
Revenus ordinaires : forêt communale soumise au régime forestier.
Les eaux potables sont fournies par trois fontaines situées l'une au nord du village et les deux autres au sud.
Le sol est assez fertile ; il produit le blé, le maïs, le seigle, l'avoine, le haricot, la pomme-de-terre, etc.
Une grande partie de la colline est couverte de vignes et de bois. La vigne, qui n'est pas encore attaquée par le phylloxéra y donne un excellent vin blanc.
Le rendement moyen des récoltes par hectare est de :
- - Pour le vin..........16 hectolitres
- - Le blé...............12
- - Le maïs..............20
- - Avoine...............20
- - Seigle...............16
- - Pommes-de-terre......40
- - Fourrages............60 à 70 quintaux
Les animaux utilisés pour l'agriculture sont : les bœufs, les vaches et les juments. L'élevage des cochons se fait sur une assez large échelle. Quant à l'espèce ovine deux propriétaires seulement tiennent chacun un troupeau de trente à quarante têtes.
Les oiseaux de basse-cour élevés chez les propriétaires sont : les poules, les dindons, les pintades, les oies et les canards.
Le cours de culture appliqué aux terres labourables dans la commune est triennal et consiste en une année de jachère pendant laquelle on laboure et on fume, suivie de deux années de céréales, blé, avoine ou maïs, ou pommes-de-terre. Après quoi on recommence le même ordre.
La vigne ne reçoit que deux labours par an : (déchausser au mois d'avril et un mois après la chausser).
Les forêts fournissent du bois pour les constructions et le charronnage et recèlent des renards et des lièvres en quantité.
Le gibier d'ailleurs n'y est pas rare et les chasseurs non plus.
La rivière de l'Arros où l'on arrive en se laissant glisser le long du versant de la colline fournit aussi un excellent poisson, la truite, l'aile rouge, le poisson blanc, l'anguille et le goujon.
La commune n'a dans son territoire ni mines, ni carrières, ni usines, ni manufactures.
On n'est peut-être pas aussi favorisé au point de vue des voies de communication. Rabastens, Villecomtal et Lespouey, sont les gares les plus rapprochées c'est-à-dire que l'on se trouve à douze kilomètres de toute voie ferrée. Mais les routes sont en assez bel état et l'on va presque directement soit à Tarbes, Rabastens, Trie et Tournay qui sont les marchés fréquentés de l'endroit.
Il est assez difficile de trouver l'étymologie du nom de Jacque.
C'est un village qui n'a pas d'histoire, du moins des papiers qui la gardent écrite.
Personne n'y a jamais été témoin d'un évènement sérieux. On y vit en paix loin du trouble et des révolutions.
Le paysan soigne les vaches, fait prospérer ses récoltes, va à l'église le dimanche et s'occupe peu du reste : aussi, ses mœurs sont-elles simples et sa vie frugale.
Enseignement
Au moment de la Révolution, la commune de Jacque était desservie pour l'instruction primaire par le citoyen Pascau, instituteur de Marseillan et qui était chargé de faire une classe par jour à Jacque et de toutes les écritures du Conseil Général, moyennant quoi il recevait une rétribution annuelle de 48 livres et une certaine quantité de blé.
En 1835, un certain Délas y fut nommé, mais le centre n'étant pas bien important, les maîtres d'école s'y sont succédé assez rapidement.
L'instruction y est assez développée ; aussi y a-t-il très peu d'illettrés parmi les vieillards. La fréquentation assidue de l'école laisse un peu à désirer et cela n'est dû qu'au manque de bras pour l'agriculture et aussi aux mauvaises années qui viennent de s'écouler.
L'année dernière, un mariage a eu lieu et les deux conjoints ont signé l'acte.
Les deux jeunes gens qui ont tiré au sort cette année savent lire, écrire et compter.
La commune ne possède pas de bibliothèque ni de Caisse d'Épargne scolaire.
Le traitement de l'instituteur est de 1.200 francs.Cadastre napoléonien de Jacque
modifierLe plan cadastral napoléonien de Jacque est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[24].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierHistorique administratif
modifierPays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, canton de Tarbes (1790) puis d'Aubarède (1801), chef-lieu transféré à Pouyastruc (1803)[25].
Intercommunalité
modifierJacque appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en et qui réunit 54 communes.
Services publics
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 66 habitants[Note 4], en évolution de −9,59 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[31].
Économie
modifierEmploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,5 % | 18,7 % | 0 % |
Département[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 36 personnes, parmi lesquelles on compte 81,8 % d'actifs (81,8 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 18,2 % d'inactifs[Note 5],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 5 en 2013 et 1 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 31, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].
Sur ces 31 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église de l'Assomption de Jacque.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlasonnement :
D'argent à la tour de sable avec son mur sur une terrasse de sinople, au chef de gueules chargé d'une fleur de lys d'or accostée de deux besants du même chargés chacun d'une fleur de lys soudée du champ.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Jacque sur le site de l'Insee
- Jacque sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierRéférences
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Jacque ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Jacque
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Jacque » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Jacque » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Jacque et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Jacque et Trie-sur-Baïse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Jacque », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Jacque », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Arros »
- Sandre, « le Ruisseau Lanénos »
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Jacque », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours de l'Arros » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Jacque », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Jacque », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Jacque en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Jacque en 1809
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Jacque (Hautes-Pyrénées) », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
Notes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Jacque » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).