J'aurais voulu…
J'aurais voulu… est un groupe français de punk rock formé en janvier 1999. Ils sont auteurs des paroles de Ma famille, mon crew du groupe Bolchoï. Le groupe raconte son histoire sur le site de Worst[2].
Pays d'origine | France |
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Genre musical | Punk rock |
Années actives | Depuis 1999[1] |
Labels | Limolife Records, Trauma Social, Combat Rock |
Site officiel | jauraisvoulu.free.fr |
Membres |
Jeremya Ludo Riwan Arnaud |
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Anciens membres |
Greg Riton |
Biographie
modifierQuatrième et dernier album auto-produit du groupe, la composition de Partir sans dire adieu débute en 2002 avant d'être laissée de côté, après une période de démotivation. En 2004, les maquettes de quelques titres sont transformées en morceaux, leur redonnant l'envie d'en composer d'autres. La pochette est rose et noir, et comporte des photographies d'enfants au dos du livret et des tatouages sur la pochette. Les dix-huit titres de cet album sont enregistrés et mixés dans leur studio personnel[1]. Le groupe connait à ce moment quelques difficultés et cet opus devait être le dernier, enregistré en duo, sa sortie étant même prévue après la dissolution du groupe[3].
Les réactions des fans lors des concerts — en France, en Allemagne, en Suisse et en Belgique[4] — ainsi que l'arrivée d'un troisième membre, Riwan, à la batterie redynamise le groupe, qui décide de poursuivre l'aventure et de produire un cinquième album, le feu sacré[3]. Le son se rapproche de Charge 69 ou de Bad Lieutenants[5] tandis que le sens se rapproche de celui de Bérurier Noir[4]. Il recueille également des inspirations des groupes de street punk américain[6].
Le feu sacré est enregistré au studio parisien Le Frigo[3]. Les textes sont composés par Jeremya, le guitariste du groupe[4]. Loin de l'autoproduction des premiers albums, J'aurais voulu… bénéficie de collaborations externes. Lors de l'enregistrement, ils seront rejoints par les musiciens des groupes Bérurier Noir et Salvation, pour les chœurs[3]. Spirou, le guitariste de Molodoï a incorporé lors du mixage de l'album du piano, de l'orgue ou encore des sifflements[4].
Style musical et image
modifierLeurs textes, souvent sombres, brossent le portrait de la société contemporaine, avec une note d'espoir[7].
J'aurais voulu… considère le punk non comme une mode mais comme un état d'esprit, toujours présent à l'heure actuelle, si recevant moins de visibilité[4]. Les membres du groupe arborent de nombreux tatouages. Dans une interview[6], Jeremya et Riwan expliquent que ces tatouages sont autant de morceaux de leur vie. Ce dernier indique ainsi : « Les tatous, c'est le roman-photo de ta vie. Les coups durs encaissés, les potes (les vrais seulement), ta façon de vivre. J'ai « J'aurai voulu » sur les bras et je l'assume totalement. Les tatouages sont des cicatrices et quand tu les mates, ça te rappelle que tu es en vie[6]. »
Membres
modifierMembres actuels
modifier- Jeremya - guitare
- Ludo - chant, basse
- Riwan - batterie (depuis 2005)
- Arnaud - batterie (depuis 2007 ou 2008)
Anciens membres
modifier- Greg - batterie
- Riton - harmonica, chœurs
Discographie
modifier- Fenêtre murée
- Enfants du Béton
- Peuple de l'ombre
- L'affront National
- Intro
- L’affront national
- Avenir en ruine
- Peuple de l’ombre
- Enfants du béton
- Balle tirée
- Image interposée
- A contre courant
- Fenêtre murée
- Tout s’est effacé
- Avancer
- K.O.
- Hard dancing
- Entre 4 murs
- Dédale
- J’aurais voulu…
- Éternité
- Intro
- Tout s’est effacé
- Choisi
- Balle tirée
- Fenêtre murée
- Brève de comptoir
- Intifada
- L’opéra des gueux
- Pas de répit
- Éternité
- Au fond de la mer
- Jusqu’au bout de la nuit
- La mort
- Sans trahir
- 73 ans (reprise du groupe Pavillon 36)
- Comme si c'était hier
- P.U.N.K.
- Une pensée...
- Rude boys unity
- Violence et ennui (avec Solène, Brixton Cats)
- Paris-Bangkok
- Pour les miens
- Amazones
- Droit dans le mur
- Mon petit
- Entre deux mondes
- À jamais
- Sans se condamner
- Rédaction
- Un pas en avant
- Paranoïa urbaine
- RMI
- Partir sans dire adieu
- Réunis
- Toujours là
- Compte à rebours'
- Rue des oubliés
- Rockers
- Putain de temps
- J'Aimerais
- Kamikaze
- L'espoir
- Un dernier pour la route (*)
- Nos idéaux
- Le feu sacré
- Une pensée Version 2007 (*)
- "Rebelles de l'ombre"
- "Tattoo"
- "Des tonnes de souvenirs"
- "Mon crew"
- "Amour et peine"
- "Comme un loup solitaire"
- "Putain de vie"
- "Ces héros..."
- " Qui sauvera mon âme?"
- "Futur / No Futur"
- "Vois-tu?"
- "Ma musique"
- "Le temps des adieux"
- "Sur ma route"
- "Lola rude Girl"
- "Silver and gold"
Notes et références
modifier- F Bucky, « Punk rock attitude », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne).
- « Worst ».
- Thierry Martel, « « J'aurais voulu… » a toujours le feu sacré », L'Alsace, , p. 23 (lire en ligne).
- C Schneider, « Toujours Punk », Dernières Nouvelles d'Alsace, no 127, , Colmar 6 (lire en ligne).
- F F, « J'aurais voulu… - le feu sacré », Punk Rawk, (lire en ligne).
- F F, « J'aurais voulu… - l'âme des guerriers », Punk Rawk, , p. 68 (lire en ligne).
- C Schneider, « Punky Family », Dernières Nouvelles d'Alsace, no 129, , Colmar 6 (lire en ligne).
Liens externes
modifier- Site officiel
- (en) « J'aurais voulu… » (fiche artiste), sur Discogs