Isabelle de la Marche (dame de Champtocé)

dame de Craon et de Champtocé, sénéchale d'Anjou

Isabelle de la Marche[1] ou Isabelle de Lusignan (v. 1225-) est une haute aristocrate de la noblesse poitevine, membre de la maison de Lusignan. Elle devient par mariage dame de Craon, de Champtocé et sénéchale d'Anjou et possède également des biens à Lusignan[2],[3].

Isabelle de la Marche
Fonctions
Sénéchale d'Anjou
Titres de noblesse
Dame de Craon
Dame de Champtocé
Biographie
Naissance
V. 1225
Décès
Sépulture
Chapelle Saint-Jean Baptiste de l'église des Cordeliers d'Angers
Autres noms
Isabelle de Lusignan
Époque
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Maurice IV de Craon
Enfants
Amaury II de Craon
Maurice V de Craon
Olivier de Craon
Marguerite de Craon
Jeanne de Craon
Autres informations
Grands-Parents
Ordre religieux
Membre de
Armoiries d'Isabelle de la Marche

Biographie

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Famille

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Isabelle est le cinquième enfant et la seconde fille d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249), comte de la Marche (1219-1249) et de son épouse IsabelleTaillefer (v. 1188/92-1246), comtesse d'Angoulême (1202-1246), suo jure, et reine consort d'Angleterre par son premier mariage avec Jean sans Terre (1166-1216).

Isabelle de la Marche a cinq frères et trois sœurs : Hugues XI le Brun (v. 1221-1250), son frère aîné, qui succède à ses parents comme seigneur de Lusignan, comte de la Marche (1249-1250) et comte d'Angoulême (1246-1250). Guillaume Ier de Valence (v. 1227-1296) et Aymar de Lusignan (1228-1260) deviennent respectivement comte de Pembroke (1247-1296) et évêque de Winchester (1250-1260) en Angleterre[4].

Outre-manche, Isabelle a cinq demi-frères et sœurs royaux issus du premier mariage de sa mère avec le roi Jean Sans Terre. Elle est par ce fait la sœur utérine du roi Henri III d'Angleterre (1207-1272) et du roi des Romains, Richard de Cornouailles (1209-1272)[5],[6].  

Homonyme

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Elle est souvent confondue avec sa nièce, une autre Isabelle de Lusignan (av. 1239- ap. 1314)[7], dame de Marcillac, Commequiers et Beauvoir ; fille aînée d'Hugues XI le Brun (v. 1221-1250) et de son épouse Yolande de Bretagne (1218-1272)[8],[9],[10].

Anthroponyme

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Elle porte le prénom de sa mère, Isabelle d'Angoulême, reine douairière d'Angleterre et de sa demi-sœur utérine, Isabelle d'Angleterre (1214-1241), reine de Sicile, reine de Germanie et impératrice du Saint-Empire.

Dame de Craon

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Le à Paris, son époux Maurice IV de Craon prête hommage à Louis IX. Il s’agit du premier acte connu de Maurice en tant que seigneur de Craon[11],[12]. De 1243 à 1250, Isabelle a enfanté à cinq reprises : trois garçons et deux filles. Durant cette période, elle apparaît dans un seul acte[13],[14].

Dame douairière de Champtocé et sénéchale d'Anjou

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Lettrine armoriée d'Isabelle de la Marche[15]
 

Au décès de son époux, à la fin du mois de [16], Isabelle reçoit en douaire la châtellenie de Champtocé[17] et devient également la gardienne de l'héritage de ses enfants. Elle succède ainsi à son mari au sénéchalat d'Anjou[18], héréditaire dans la famille de Craon. Cette charge ne pouvait être assumé par son fils aîné, Amaury II, qui était trop jeune[19].

Par cette charge, Isabelle de la Marche obtient en Anjou, ancien domaine des Plantagenêt, une influence importante. Cette situation inquiète la régente du royaume, Blanche de Castille[18]. En effet, Isabelle aurait pu envisager de rallier le camp de son demi-frère Henri III d'Angleterre à une époque où le roi Louis IX est retenu captif en Égypte à la suite de la défaite de la bataille de Fariskur, lors de la septième croisade[20] où son frère Hugues XI le Brun trouve la mort[21].

Les rentes d'Henri III et d'Édouard Ier

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En 1249, Henri III accorde à sa sœur utérine Isabelle, une rente viagère de 100 marcs[22],[23].

Le , Henri III lui accorde 1 000 marc pour l'aider dans un projet de remariage avec le duc Hugues IV de Bourgogne[24]. Ce projet reste sans suite puisque Hugues IV épouse Béatrix de Champagne un an plus tard[25].

Vers 1285, Isabelle délègue auprès d'Édouard Ier son frère consanguin, Guy de la Marche[26], pour rétablir une rente autrefois octroyée par Henri III[27].

L'ordre de Sainte-Claire

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En 1290, veuve depuis quarante ans de Maurice IV de Craon, Isabelle[28] demande au Pape Nicolas IV la permission d'intégrer l'ordre de Sainte-Claire dans le diocèse de Chartres[29].

Testament, décès et sépulture

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Le Isabelle de la Marche lègue à son petit-fils, Amaury III de Craon, l'ensemble de son patrimoine[30]. Elle décède le [31] en ayant survécu à tous ses enfants. C'est sous l'habit de Clarisse qu'elle est inhumée dans la chapelle Saint-Jean Baptiste de l'église des Cordeliers d'Angers[32], fondée par son fils Maurice V décédé le [31].

Mariage et descendance

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Lors du traité de Vendôme du , Isabelle est promise à Alphonse de France, frère du roi Louis IX[33]. Cependant, le , le projet de mariage entre Alphonse de Poitiers et Isabelle est refusé par la papauté à cause de leur consanguinité au quatrième degré[34] et Alphonse épouse Jeanne, comtesse de Toulouse en 1234[35].

Maurice IV de Craon

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Maurice IV (av. 1226-1250), héritier de la maison de Craon, est seigneur de Craon, Sablé et sénéchal d'Anjou[36],[37]. Il est le fils d'Amaury Ier de Craon (♰ 1226) et de Jeanne des Roches (♰ 1238)[38],[39]. Sa sœur cadette, Isabelle de Craon, épouse de Raoul III de Fougères, est la mère de Jeanne de Fougères l'épouse d'Hugues XII de Lusignan[40]. Maurice IV décède en et est enterré le 27 du même mois[16],[41].

Vers 1243, Isabelle épouse Maurice IV de Craon[42],[5].

Postérité

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Le couple a pour descendance[43],[44] :

Ascendance

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Sceau et armoiries

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Sceau [1250]

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Avers : Navette, 68 × 42 mm[58],[59],[60].

Description : Dame debout, vue de face, la tête de trois quarts, en robe avec un long manteau, une coiffure carrée et tenant au poing gauche un oiseau ; la main droite est ramenée sur la poitrine.

Légende : ✠ S' YSABELLIS ⠅DNE ⠅CREDON... NESCALL • ANDEGACIE

Légende transcrite : Sigillum Ysabellis, domine Credonii, senescalle Andegacie

Contre-sceau : Rond, 30 mm[61],[62],[63].

Description : Écu burelé de dix-huit pièces.

Légende : ✠ CONTRA ⠅S' • DNE ⠅DE CREDONIO ⠅

Légende transcrite : Contrasigillum domine de Credonio

Armoiries [1250]

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  Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de dix-huit pièces
Commentaires : Blason d'Isabelle de la Marche, dame de Craon, sénéchale d'Anjou, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1250.

Références[61],[62],[63]

Armoiries [ap. 1299]

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  Blasonnement :
Écu mi-parti losangé d'or et de gueules et d'un burelé d'argent et d'azur de treize pièces
Commentaires : Blason d'Isabelle de la Marche, d'après le vitrail armorié de la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Cordeliers d'Angers (ap. 1299).

Références[64],[65],[66],[67]

  Blasonnement :
Écu en losange écartelé au 1 et 4 losangé d'or et de gueules (Craon), et au 2 et 4 d'un burelé d'argent et d'azur de onze pièces
Commentaires : Blason d'Isabelle de la Marche, d'après la voute armoriée de la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Cordeliers d'Angers (ap. 1299).

Références[68],[69],[70],[67]

Notes et références

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  1. Nom attesté dans les chartes et les correspondances.
  2. Cartul. de l'évêché de Châlon ; cartul. des comtes de la Marche (477) ; cartul. de Beaulieu en Limousin (579) ; actes relatifs pour la plupart à la Bourgogne (833), copies faites par ou pour Jean Bouhier (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle, d'après copie de la fin du XIIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Latin / 17089 », xviie siècle (lire en ligne), fo 565-566.
  3. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), LVII : Littera domine de Creo, p. 124-125.
    1265, 11 août : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, promet à son neveu, Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, qu'elle ne fera pas hommage au comte de Poitiers, Alphonse, ni à personne d'autre, des biens que son père lui a donné en dot dans la châtellenie de Lusignan.
  4. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179.
  5. a et b Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), p. 363.
  6. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171.
  7. Edmond Sénemaud, « Documents inédits sur l'histoire de l'Angoumois (principauté de Marcillac) », dans Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, t. II, Angoulême, Nadaud, (lire en ligne), p. 252-254.
  8. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV »), p. 174-175.
  9. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Tableau 76 : Filiation simplifiée des comtes de La Marche, p. 363.
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176.
  11. Registre F de Philippe Auguste. Écrit vers 1247, avec additions (manuscrit latin), Paris, BnF, coll. « Latin / 9778 », xiiie siècle (lire en ligne), fo 29.
  12. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV / Cartulaire de Craon : no 275 »), p. 184.
    1245, 13 octobre, Paris : Hommage de Maurice IV à Saint Louis.
  13. « Choix de pièces inédites tirées des archives du château de Serrant » (éd. Paul Marchegay), Bibliothèque de l’École des chartes, vol. 19,‎ , p. 76. (lire en ligne)
  14. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV / Cartulaire de Craon : no 278 »), p. 184.
    1249, 22 octobre : Aimery Courtin, prieur de Saint-Jean d'Angers, certifie la vente de certaines vignes faite à Isabelle de la Marche.
  15. ARCA : Bibliothèque numérique de l'IRHT, Cartulaire du prieuré de la Haye-aux-Bonshommes (manuscrit latin, français, copie du XVe siècle), Angers, Médiathèque Toussaint, coll. « manuscrit latin, français » (no 856), xve siècle (lire en ligne), fo 184 ro.
  16. a et b Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV »), p. 171-172.
  17. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), fig. 16: L'assise foncière du douaire des dames de Craon, p. 359.
  18. a et b Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3896 : Litteræ Isabellis de Credone, senescallæ Andegavensis, de castri Sabolio, Diexaide, Rupe-Monachi et Chantouci, domino regi vel comiti Andegavensi reddendis, p. 109.
    1250, septembre : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, sénéchale d'Anjou, a obtenu que la reine de France, Blanche [de Castille], accepte de conférer la garde des châteaux de Sablé, Diexaide, la Roche-aux-Moines et Champtocé à ses fidèles Bernard de la Ferté et Hamelin d'Antenaise. Elle promet que si la reine le réclame, ils remettront ces forteresses entre les mains du roi ou de son frère Charles, comte d'Anjou. Jacques de Château-Gontier et les chevaliers Gérard de Sacy et Aimery de Chevrière se portent caution de son serment.
  19. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XII (« Amaury II »), p. 187-189.
  20. De Antiquis legibus liber : Cronica maiorum et vicecomitum Londoniarum et quedam, que contingebant temporibus illis ab anno MCLXXVIII ad annum MCCLXXIV (éd. Thomas Stapleton), Londres, Sumptibus Societatis Camdenensis, (lire en ligne), p. 132-133.
  21. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), Franci confusi turpiter vincuntur, p. 158 :

    « Hugo Brunus comes de Marchia cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »

    Le frère aîné d'Isabelle, Hugues XI le Brun, comte de la Marche trouve la mort lors de cette expédition : le 6 avril 1250 à la bataille de Fariskur.
  22. Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. IV : 1247-1258, Londres, (lire en ligne), p. 101.
    1251, 10 juillet, Woodstock : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à sa sœur, Isabelle de Lusignan, veuve de Maurice [IV] de Craon, une rente viagère de 100 marcs annuels à l'Echiquier, jusqu'à ce que le roi trouve mieux pour elle.
  23. Isabella de Craon, lady of Craon, to Henry de Wingham, chancellor (parchemin, original), Kew, The National Archives, coll. « SC 1 / 6/176 », (présentation en ligne)
    1257, 10 avril, Venours : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, écrit à Henri de Wingham, chancelier d'Angleterre, pour lui demander de faire remettre au porteur les 320 marcs de sa rente pour l'année précédente et cette année qui n'ont pas encore été payés.
  24. Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), Pro Isabella domina de Croun, sorore Regis, p. 338.
    1256, 17 avril, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à sa sœur Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, pour l'aider dans son projet de remariage avec le duc de Bourgogne [Hugues IV], la somme de 1000 marcs. Il promet à leurs frères, [Aymar de Lusignan], évêque-élu de Winchester, et Guillaume de Valence, de payer 500 marcs à l'Echiquier de la saint-Michel et 500 à l'Echiquier de Pâques suivant.
  25. De cette union naquit Béatrix de Bourgogne (av. 1264-1328) épouse d'Hugues XIII le Brun (1259-1303), seigneur de Lusignan.
  26. Antoine Thomas, « Gui de la Marche, frère mineur, poète latin de la fin du XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, Auguste Picard, vol. 74, no 3,‎ , p. 242-247. (lire en ligne)
  27. Isabella [de Lusignan] alias de la Marche, lady of Champtocé to Edward I (manuscrit français, original), Kew, The National Archives, coll. « SC 1 / 19/97 », xiiie siècle (présentation en ligne) :

    « A tres haut segneur et tres puissant, monsor Edouart, par la grace de Deu roy Dangleterre, sengeur Dyrlande e duc de Aquiteine, Isabeau de la Marche, dame de Chantocy sus Leyre, saluz o tote honeur e toute reverence comme a son cheer segneur sus touz autres e neveu si il li plest. Cheer syre, je supplay a voustre maieste que il vous plese me fere a saveys voustre estat do quel je sui touz jorz desirranz oir bones novelles e sui forment lee e regei mout noustre segneur de voustre victoere et de vostre prosperite. E tres douz syres comme je vous aye autrefeyz prie de la donacion que monsegneur voustre pere me fist, encore sire, je pri voustre grant debonerete que il vous prenge pitie de moy qar, douz syre, nature e aages me semont de men aller en la person le roy des roes e por ce tres cheer syres je recour a voustre douce cortaesie en qui je ay grant esperance que vous me daignez regarder en merci et en pitie, si vous plest. E craez, si vous plest, frere Guy de Lezignen, mon frere porteor de ceste lettre de ce que il vous dira de par moy. Tres douz sire, le Seinz Esperiz soit garde de vous qui vous tiengne en bone vie e vous craesse voustre honour e voustre renon si comme mon cuer desirre. »

    1285 (vers) : Isabelle de la Marche, dame de Champtocé, écrit à son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier] pour lui demander de rétablir en sa faveur la rente autrefois octroyée par son père [le roi Henri III] et donne créance à son frère, le frère Guy de Lusignan, porteur de la lettre, pour parler avec le roi.
  28. Isabelle doit avoir soixante-cinq ans à cette date.
  29. Les registres de Nicolas IV : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Ernest Langlois), Paris, Ernest Thorin, (lire en ligne), no 2320 : Licentia ingrediendi monasteria, p. 408.
    1290, 7 mars, Sainte-Marie-Majeure : Le pape Nicolas [IV] autorise Isabelle de la Marche, dame de Champtocé, reçoit du pape Nicolas IV à entrer avec six autres honnêtes dames, au monastère de sœurs recluses de l'ordre de Sainte-Claire, dans le diocèse de Chartres.
  30. « Douze chartes originales et inédites, en langue vulgaire, du centre et de l'ouest de la France : 1238-1299 », dans Bibliothèque de l'École des Chartes (éd. Paul Marchegay), t. XLIV, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), no 12 : Anjou, p. 299-300.
    1299, 21 novembre, Champtocé : Isabelle de la Marche, dame de Champtocé, avec réserve expresse des prescriptions de son testament, donne à  Amaury [III], seigneur de Craon, en pleine propriété, tous ses conquêts, quelles que soient leurs situation et dénomination, et tout son patrimoine ou héritage, ainsi que le droit et la coutume autorisent une personne noble à en disposer.
  31. a et b Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XIII (« Maurice V / Cartulaire de Craon : no 366 »), p. 228-229.
    Tableau dressé par les Cordeliers d'Angers, donnant la liste de ceux des personnages de la famille de Craon qui ont été ensevelis dans la chapelle Saint-Jean.
  32. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV »), p. 178.
  33. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), Hæ sunt conventiones inter dominum regem & comitem Marchiæ, col. 1214-1217.
    1227, 16 mars, Vendôme : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un traité avec la reine Blanche [de Castille] et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Le frère du roi, Alphonse, épousera Isabelle de Lusignan et Hugues [XI] épousera Isabelle de France, si l’Église est d'accord. Isabelle de Lusignan recevra en dot Frontenay et l'île d'Oléron et la dot d'Isabelle de France est laissée à l’appréciation de son frère. Si Hugues [XI] mourait sans avoir consommé le mariage, un autre enfant du comte de la Marche prendrait sa place. Si les mariages ne se faisaient pas malgré l'accord de l’Église, le roi devrait payer 10 000 marcs d'argent au comte. Le comte recevra du roi pendant dix ans une rente de 10 600 livres tournois dont 5300 livres sont en compensation de Bordeaux et 500 livres en compensation du douaire d'Isabelle d'Angoulême. Si cette dernière venait à mourir dans les dix ans, la rente serait diminuée de 5000 livres. Si la paix était faite avec le roi d'Angleterre, Henri [III] et qu'Isabelle récupérait son douaire, elle serait diminuée de 2500 livres. À l'issue des dix ans, elle recevra pour son douaire une rente de 5000 livres. En échange de cela, le comte et la comtesse de la Marche abandonnent leurs prétentions sur Issoudun, Langeais, Bordeaux et les 400 livres qu'ils percevaient annuellement à Tours. Le comte jure sur les Évangiles fidélité au roi et à sa mère contre leurs ennemis, promet de ne pas faire d'alliance avec eux. Le roi lui accorde également qu'il puisse confier la garde de sa terre et de ses héritiers, s'il décède, à sa femme ou à qui il voudra et promet qu'il ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans le conseil du comte. Le comte fait hommage lige au roi de toutes les terres et forteresses qu'il possède en Poitou, dans les comtés de la Marche et d'Angoulême, en Saintonge ainsi que de Cognac et de Merpins.
  34. Les registres de Grégoire IX : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Lucien Auvray), t. Ier : Texte - Années I à VIII (1227-1235), Paris, Ernest Thorin, (lire en ligne [PDF]), no 88 : Comitem Britanniae monet et hortatur quatenus matrimonium inter ipsius filiam et fratrem regis Franciae in gradu prohibito contrahi non permittat, p. 46-47.
    1227, 25 mai, Latran : Le pape Grégoire [IX] écrit à Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche, au sujet des fiançailles entre sa fille Isabelle et le frère du roi de France, Alphonse. Comme ils sont parents à un degré prohibé par l’Église, le pape interdit le mariage.
  35. Jacques Paul, « Le traité de Meaux-Paris () », dans Claude Carozzi et Huguette Taviani-Carozzi (dir.), Faire l'événement au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, (lire en ligne), p. 139-156.
  36. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV »), p. 170-186.
  37. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Annexes 3 : Notices des seigneurs de Craon et tableau synoptique, « Maurice IV (♰ 1250) », p. 839.
  38. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. X (« Amaury I »), p. 132-169.
  39. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Annexes 3 : Notices des seigneurs de Craon et tableau synoptique, « Amaury I (♰ 1226) », p. 837-838.
  40. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Tableau 103 : Une alliance à risque : l'union avec les La Marche, p. 476.
  41. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV / Cartulaire de Craon : no 280 »), p. 184.
    1250, 27 mai, Bellebranche : Sentence des évêques du Mans et d'Angers sur la possession du cœur de Maurice IV.
  42. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XI (« Maurice IV »), p. 172.
  43. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), p. 377.
  44. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Tableau 104 : Les alliances des enfants de Maurice IV et Isabelle de la Marche : entre unions locales et horizon transrégional, p. 478.
  45. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XII (« Amaury II »), p. 187-202.
  46. André du Chesne, Histoire généalogique de la maison royale de Dreux, t. I, Paris, Sébastien Cramoisy, (lire en ligne), p. 87.
  47. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Annexes 3 : Notices des seigneurs de Craon et tableau synoptique, « Amaury II (♰ 1270) », p. 840.
  48. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XIII (« Maurice V »), p. 203-245.
  49. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Annexes 3 : Notices des seigneurs de Craon et tableau synoptique, « Maurice V (♰ 1293) », p. 841.
  50. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), chap. XIV (« Amaury III »), p. 246-267.
  51. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF]), Annexes 3 : Notices des seigneurs de Craon et tableau synoptique, « Amaury III (♰ 1333) », p. 842.
  52. Martyrologe obituaire de l'église de Tours (éd. Jean-Jacques Bourassé), t. XVII : Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Tours, (lire en ligne), Augustus : IX kl. sept., p. 56-57. :

    « Obiit Oliverius de Credone, quondam electus archiepiscopus Turonensis »

  53. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), p. 477-478.
  54. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1107-1272, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne), no 359, p. 249-250.
    1262, 25 avril : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, écrit à son frère, le roi d'Angleterre, Henri [III], pour réclamer le paiement de l'argent qui lui est dû et dont elle a besoin pour constituer la dot de sa fille Marguerite qui épouse Renaud de Pressigny.
  55. Cartulaire des sires de Rays (1160-1149) (éd. René Blanchard), vol. 1, t. XXVIII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), XIX, p. 25-26.
    1274, 21 novembre, Angers : Isabelle [de Lusignan], dame de Champtocé, accorde une rente de 50 livres en dot à sa fille, Jeanne de Craon, qui va épouser Gérard [II] Chabot, seigneur de Retz.
  56. « Douze chartes originales et inédites, en langue vulgaire, du centre et de l'ouest de la France : 1238-1299 », dans Bibliothèque de l'École des Chartes (éd. Paul Marchegay), t. XLIV, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), no 5 : Anjou, p. 290.
    1274, 21 novembre, cour d'Angers : Jeanne de Craon, sœur de Maurice [V] de Craon, et femme de Gérard Chabot, reconnaît n'avoir aucun droit sur la terre de celui-ci, pour douaire ou droit de noces, en sus des 1400 livres de rente qu'Isabelle, dame de Champtocé, lui a assignées par contrat de mariage.
  57. Cartulaire des sires de Rays (Suite) : (1160-1449) (éd. René Blanchard), vol. 2, t. XXX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), CLXVII, p. 174-178.
    1284, 7 juin, Angers : Contrat de Mariage entre Isabelle Chabot et Olivier de Machecoul. Isabelle de Lusignan se porte garante pour Gérard II Chabot et son épouse Jeanne de Craon, sa fille, qui sont les parents de la mariée.
  58. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 297 : Isabelle de Craon, Sénéchale d'Anjou (1261-1299), p. 309.
  59. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 65 : Sceau et contre-sceau d'Isabelle de la Marche, 1250, chap. XI (« Maurice IV »), p. 177-178.
  60. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Isabelle de Craon - sceau », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
  61. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 297 bis : Isabelle de Craon, Sénéchale d'Anjou (1261-1299) / contre-sceau, p. 309.
  62. a et b Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 66 : Sceau et contre-sceau d'Isabelle de la Marche, 1250, chap. XI (« Maurice IV »), p. 177-178.
  63. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Isabelle de Craon - contre-sceau », sur sigilla.irht.cnrs.fr, Cnrs / IRHT.
  64. Jacques Bruneau de Tartifume, Angers, contenant ce qui est remarquable en tout ce qui estoit anciennement dict la ville d'Angers (manuscrit, original), Angers, BM, coll. « Rés / Ms. 995 », (lire en ligne), no 4, fo 395.
  65. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 67 : Blason de la vitre et de la voûte des Cordeliers d'Angers, p. 178-179.
  66. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 103 : Blasons de la vitre et de la voûte de la Chapelle Saint-Jean, p. 245.
  67. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 5 : Catalogue héraldique, chap. 36 (« 1299 (après), Vitraux et voûtes armoriés »), p. 412.
  68. Jacques Bruneau de Tartifume, Angers, contenant ce qui est remarquable en tout ce qui estoit anciennement dict la ville d'Angers (manuscrit, original), Angers, BM, coll. « Rés / Ms. 995 », (lire en ligne), fo 394.
  69. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 68 : Blason de la vitre et de la voûte des Cordeliers d'Angers, p. 178-179.
  70. Bertrand de Broussillon, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), fig. 104 : Blasons de la vitre et de la voûte de la Chapelle Saint-Jean, p. 245.

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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  • SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Isabelle de Craon  », sur sigilla.irht.cnrs.fr. [lire en ligne]
  • Sources

Bibliographie

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Articles connexes

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