Irene Avaalaaqiaq
Irène Avaalaaqiaq, née en 1941, est une artiste canadienne Inuit.
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Graveuse, brodeuse, sculptrice, dessinatrice, fabricante de tapisserie |
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Biographie
modifierNée dans la zone de la rivière Kazan[1], elle habite à Baker Lake[2]. Si elle produit quelques sculptures, elle est célèbre pour ses gravures et ses tapisseries.
Dès 1974, elle participe aux expositions de sa communauté dont elle devient vite une des leaders. D'emblée, son style très reconnaissable se tourne vers la traduction du monde mythologique et des esprits. C'est ainsi qu'elle est, dès 1982, présente dans la grande exposition sur les traditions qui a fait sa tournée internationale de 1983 à 1985, et dans l'exposition internationale sur l'estampe Inuit (Paris 1980). En 1983, une exposition à l'UNESCO à Paris contenait quelques-unes de ses œuvres et elle a été exposée au Musée d'Arras en .
Ses œuvres ont aussi été retenues pour illustrer l'article que la revue Trouvailles a consacré à l'art Inuit en 1988.
En 1989, ses tapisseries furent présentées à l'exposition A l'ombre du soleil qui fit l'ouverture du nouveau musée canadien des civilisations. Elle illustrent également l'article de Maria Muehlen sur Quelques œuvres récentes de femmes de Baker Lake (I.A.Q. 1992, VII, no 3, pp .30-35). La ville de Montréal fit figurer ses œuvres dans son exposition sur l'art aborigène contemporain du Canada, Nouveaux Territoires, 350/500 ans après.
Elle figurait également dans l'exposition Women of the North, à la Galerie Marion Scott à Vancouver en 1992 où un catalogue lui fut consacré en 1999.
Elle est aussi présente dans les plus importantes collections, telles que celles de la Winnipeg Art Gallery, du Ministère des Affaires Indiennes et du Nord, de la Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada[3], du Musée canadien de l'histoire d'Ottawa, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec[4] et dans les collections des familles Klamer, Amway et Mc Michael, de la Guilde de Montréal, du Musée d’Anthropologie de Vancouver.
Sa première exposition solo a eu lieu dès 1973 à l'Inuit Galery of Eskimo Art de Toronto.
Références
modifier- Nasby, Judith, 1945-, Irene Avaalaaqiaq : myth and reality, McGill-Queen's University Press, , 160 p. (ISBN 978-0-7735-7061-0 et 0773570616, OCLC 191818990, lire en ligne)
- (en) F. Mealing, « Irene Avaalaaqiaq/Myth and Reality. By Judith Nasby. (Montréal, MacGill-Queen’s University Press, 2002. Pp. xiv + 129, map, illustrations, photographs, appendices, (ISBN 0-7735-2440-1).) », Ethnologies, vol. 25, no 2, , p. 252–255 (ISSN 1481-5974 et 1708-0401, DOI https://doi.org/10.7202/008061ar, lire en ligne, consulté le )
- « Irene Avaalaaqiaq » , sur banquedart.ca (consulté le )
- « Irene Avaalaaqiaq Tiktaalaaq », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :