Institut de technologie du Cambodge

établissement d'enseignement supérieur et de recherche scientifique à Phnom Penh

L’Institut de Technologie du Cambodge (ITC) est un établissement d'enseignement supérieur et de recherche scientifique situé à Phnom Penh.

Institut de technologie du Cambodge
Histoire
Fondation
Statut
Type
université cambodgienne
Régime linguistique
Président
Sackona Phoerng
Directeur
Romny Om
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
3 500 (en 2015)
Enseignants
241 (en 2015)
Localisation
Pays
Ville
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Historique

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L’institut Technique Supérieur de l’Amitié Khméro-Soviétique (ITSAKS) a été créé en 1964 et soutenu jusqu’en 1975 par la coopération soviétique[1].

Après la chute de la république khmère, les locaux sont transformés un temps en centre de transit pour les Khmers de l’étranger qui décident de revenir au pays. L’institut reprend sa vocation initiale dans les derniers mois du Kampuchéa démocratique pour dispenser une formation technico-professionnelle à des enfants de cadres khmers rouges[2].

Après la mise en place de la république populaire du Kampuchéa, l’URSS participe à nouveau au financement de l’Institut mais interrompt son assistance en 1991. Jusqu’en 1994, le PNUD, avec le concours de l’UNESCO, a rendu possible une continuité de l’enseignement en russe[1].

En 1993, le gouvernement cambodgien et le gouvernement français ont décidé de permettre à l’ancien ITSAKS de conserver sa place dans l’enseignement supérieur au Cambodge et de faire du nouvel Institut de Technologie du Cambodge (ITC) un établissement situé aux premières lignes dans le développement et la reconstruction. Les accords signés le entre le Cambodge et la France donnèrent mission à l'Agence Universitaire de la Francophonie (anciennement AUPELF-UREF) de mettre en œuvre la rénovation de l’Institut et d’assurer le fonctionnement administratif, pédagogique et financier de l’établissement. Ce mandat s'est poursuivi jusqu'en 2004, date à laquelle les autorités cambodgiennes se sont approprié l'Institut[3]. Depuis 1997, l'ITC bénéficie d'un soutien financier et académique important de la Belgique (via des programmes de coopération universitaire institutionnelle). Ces programmes ont permis d'acheter de nouveaux équipements didactiques, d'apporter un support à la formation des étudiants, des enseignants et des chercheurs.

Aujourd'hui l'ITC bénéficie de l'appui d'un consortium international regroupant une quinzaine d'universités et écoles d'ingénieurs de France, de Belgique, du Japon et de l'Asie du Sud-Est. L'ITC est également membre des réseaux de l'AUF, de l'AUN/SEED-Net et du GMSARN[4].

Composantes

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En 2012, l'institut compte 7 départements comprenant chacun une filière techniciens supérieurs et une autre ingénieurs[5]:

  • Génie Géoressources et Géotechnique
  • Génie électrique et énergétique
    • option énergies
    • option Électronique Automatique et Télécommunication
  • Génie informatique et communication
  • Génie chimique et alimentaire
  • Génie civil
  • Génie rural
  • Génie industriel et mécanique

L'Institut de Technologie du Cambodge propose 6 formations de Master :

  • Agro-Industrie et Environnement
  • Génie civil (double diplôme avec l'INSA de Rennes)
  • Génie électrique et énergétique
  • Génie industriel et mécanique
  • Ressources en eau
  • Technologies mobiles

Liens externes

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Références

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  1. a et b (fr) « L'institut de technologie du Cambodge », Le Cambodge à l'entrée du 21e siècle, Sénat français, (consulté le )
  2. (fr) Henri Locard, Pourquoi les Khmers rouges, Paris, Éditions Vendémiaire, coll. « Révolutions », , 352 p. (ISBN 9782363580528, présentation en ligne), « La politique intérieure entre autarcie et table rase », p. 165
  3. « La Francophonie n'abandonnera pas l'Institut de technologie du Cambodge », Cambodge Soir,‎ (lire en ligne)
  4. (fr) « Institut de technologie du Cambodge (ITC) », Chambre de commerce franco-cambodgienne, (consulté le )
  5. (fr) Institut de Technologie du Cambodge, « Etudier A l’ITC » (consulté le )