Ingrandes (Vienne)

commune française du département de la Vienne

Ingrandes, ou Ingrandes-sur-Vienne, est une commune du Centre-Ouest de la France, située près de Châtellerault, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Ingrandes
Ingrandes (Vienne)
La mairie.
Blason de Ingrandes
Blason
Ingrandes (Vienne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Bénédicte de Courreges
2020-2026
Code postal 86220
Code commune 86111
Démographie
Gentilé Ingrandais
Population
municipale
1 714 hab. (2021 en évolution de −2,72 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 52′ 36″ nord, 0° 34′ 04″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 135 m
Superficie 35,03 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Châtellerault-2
Localisation
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Ingrandes
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Ingrandes
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Ingrandes
Liens
Site web http://www.ingrandes-sur-vienne.fr/

Géographie

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Localisation

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Le bourg est situé au nord de Châtellerault, dans le département de la Vienne.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Ingrandes
Vaux-sur-Vienne Dangé-Saint-Romain
Antran   Oyré
Châtellerault

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lésigny à 15,49 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ingrandes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtellerault, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,9 %), forêts (22,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Ingrandes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne et le Batreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[15],[13]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "aval" - Section Antran/Port-de-Piles », approuvé le et par le PPRI « Vienne Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault (CAGC) », prescrit le [16].

Ingrandes est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[17]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 3],[18], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [19],[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ingrandes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[21]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 81,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de Vassivière, un ouvrage de classe A[Note 5] situé dans le département de la Creuse, sur la Maulde. Le PPI a été approuvé par arrêté interpréfectoral du . À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Toponymie

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Attestée sous les formes Fines en 170, vicus Ingrandisse en 637 puis viculo Igorande à l'époque mérovingienne.

Ingrandes est un nom dérivé du toponyme gaulois equoranda[27] qui signifie juste aux limites ou limite équitable[28]. Il indique une limite territoriale ou une frontière. À l'époque gauloise, Ingrandes était située à la limite entre les peuples des Turons et des Pictons, qui devint ensuite limite entre l'évêché de Tours et celui de Poitiers, puis entre la Touraine et le Poitou, enfin, entre l'Indre-et-Loire et la Vienne.

Le nom d'Ingrandes apparaît pour la première fois en 637 (vicus Ingrandisse) ; mais auparavant, en 140, on trouve le nom latin Fines, qui a le même sens.

Equoranda a donné les noms d'Augurandes, Guirande… avant que le nom du village, après environ seize dénominations différentes, se stabilise à la fin du XVIIIe siècle pour devenir Ingrandes.

La commune est parfois désignée sous le nom d'Ingrandes-sur-Vienne, mais celui-ci n'a pas d'existence officielle.

Histoire

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Les plus anciens vestiges découverts sur le territoire datent du paléolithique inférieur : bifaces et éclats retouchés qui servaient d'armes et/ou d'outils, ainsi que de nombreuses autres pièces datant du paléolithique moyen (-150 000 ans à - 40 000 ans).

Du néolithique, le sol a gardé des traces d'une activité de défrichage par la présence de haches polies.

Les Gaulois, puis les Romains ont laissé des témoignages de leur occupation : tuiles, fibules, céramiques… Deux voies romaines existaient à Ingrandes dont l'une traversait la Vienne : la « Vigenna » des Gaulois.

En 681, le cortège accompagnant le corps de saint Léger se dirigeant à Saint-Maixent traversa la rivière en empruntant l'un des gués - probablement celui du Gers - mais avant, le cortège s'arrêta à Ingrandes. Le cortège comportait de nombreux mendiants et infirmes. L'évêque de Poitiers leur fait porter des vivres mais en quantité insuffisante. Une multiplication des pains vint à bout de la disette. Des guérisons miraculeuses furent rapportées : celles de boiteux, d'un paralytique, d'un jeune aveugle, d'une femme aux mains tordues…

Au IXe siècle, Ingrandes est le siège d'une viguerie, c'est-à-dire d'une circonscription administrative carolingienne qui s'étendait depuis Bellefonds et Bonneuil-Matours jusqu'à Noyers en Touraine.

 
La gare d'Ingrandes.

Au Moyen Âge, les pèlerins en partance pour Saint-Jacques-de-Compostelle faisaient halte à Ingrandes. Après la guerre de Cent Ans, les d'Allogny de la Groie contribuèrent à asseoir le pouvoir royal.

Sur l'axe Paris-Hendaye, Ingrandes voyait passer au XVIIIe siècle, des services de voitures régulières.

En 1844, un relais de poste, détruit en 1971, « la Poste aux chevaux » fut construit. Le transport par diligence prit fin vers 1853 avec l'arrivée du chemin de fer.

Le camp de Saint-Ustre (actuelle Zone Industrielle) a été créé en 1914-1918 ; utilisé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, il est bombardé le par les aviations alliées. Les destructions dues au bombardement provoquent son abandon[29]. Il sert de dépôt à un régiment d'artillerie de Poitiers après la guerre. Il est occupé de 1952 à 1967 par les militaires américains qui en font un dépôt et centre de réparations de la COMZ (plus d'un millier de militaires US et d'un millier de salariés français). Au deuxième semestre 1967, le groupe Hutchinson s'installe sur une partie du camp (unité de fabrication de bottes - marque Aigle aujourd'hui - centre administratif et magasin d'usine), et une centrale d'achat de la Coop Atlantique s'y installa aussi pendant de longues quelques années jusqu'en 2018. Dans cette même zone industrielle, l'usine des Fonderies du Poitou (appartenant actuellement aux groupes Teksid et Saint-Jean Industries) s'implanta à la fin des années 1970 par l'intermédiaire du groupe Renault, son propriétaire originel.

Héraldique

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  Blason
D'azur au lion d'or accompagné de deux fleurs de lis en chef et d'une étoile en pointe, le tout du même; à la filière d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Le village de Saint-Ustre fut rattaché à Ingrandes en 1818.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1992 Michel Montenay (démission[31]) RPR Dirigeant de société
1992 1995 Gérard Savourin    
mars 1995 mars 2014 Yves Régnier SE  
mars 2014 en cours Bénédicte de Courrèges    

Instances judiciaires et administratives

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La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

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Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale

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Traitement des déchets et économie circulaire

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La commune accueille l'un des 11 centres de compostage des déchets organiques du département. Le tonnage annuel est de 110 000 tonnes alors que pour l'ensemble des équipements du département, il est de 175 050 tonnes[32].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 1 714 habitants[Note 6], en évolution de −2,72 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8327926208658898968781 0541 123
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1301 1301 0759561 0061 0501 1311 0631 038
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0431 0281 0341 0621 1601 0201 0211 0081 091
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0499501 4611 7001 7651 7231 7951 7641 756
2021 - - - - - - - -
1 714--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 52 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Économie

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Agriculture

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Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[37], il n'y a plus que 32 exploitations agricoles en 2010 contre 41 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 947 hectares en 2000 à 1 450 hectares en 2010. 57 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 27 % pour les oléagineux (1/4 en colza et 3/4 en tournesol),moins de 1 % pour le fourrage et 3 % reste en herbes. En 2010, 4 hectares (7 hectares en 2000) sont consacrés à la vigne. En 2000, 18 exploitations se répartissaient le vignoble contre 12 en 2010[37].

Des élevages de bovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement; 241 têtes sur 6 fermes et 384 têtes sur 17 en 2000). En revanche, un petit élevage de caprins est apparu au cours de cette décennie : 24 têtes pour 3 fermes en 2010 (0 en 2000)[37].

Industrie

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La commune est fortement concernée par l'activité industrielle depuis l'arrivée d'Hutchinson en 1967 et aujourd'hui, filiale du groupe Total. En 2008, trois autres sociétés employaient plus de 200 salariés : La Fonderie du Poitou Aluminium (Saint-Jean Industries) (505), la Fonderie de Poitou Fonte (460) du groupe Teksid et Aigle (450 salariés)[38].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Maxent de Saint-Ustre date de la fin du XIe siècle pour son clocher. La chapelle date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle.
  • Les trois tours du château de Saint-Ustre.
 
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Ingrandes-sur-Vienne. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1910[39].
  • Château de la Groie dont l'enceinte, la porte et la tour sont inscrites comme Monument Historique depuis 1935. Du château féodal construit par l'une des familles les plus anciennes du Poitou, les Allogny, qui occupaient des fonctions à la cour des rois français Louis XI et Charles VIII, il ne reste que les immenses communs. deux tours d'enceinte du XVe siècle, à mâchicoulis et le chemin de ronde flanquent deux ailes basses encadrant le porche d'entrée. la porte principale du porche comporte des armoiries du XVIIe siècle sculptées, surmontées d'une couronne marquisale. En effet, le domaine fut érigé en marquisat en .
  • Le logis Le Chêne, place forte des XIe et XIIe siècles.
  • Le Grand Marigny, importante forteresse connue dès le Xe siècle dont il ne reste que l'entrée du château, une tour d'angle et deux magnifiques fours à pain.
  • Le Petit Marigny daterait de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle.

Personnalités liées à la commune

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  • René Descartes, qui selon une tradition locale y serait né, le au bord de la route avant d'être transporté avec sa mère au manoir de la Sybillière, chez des amis de la famille (non sourcé). Descartes possédait des terres et un domaine sur le territoire actuel d'Ingrandes. Il y écrivit en 1628, ses Regulae.
  • Charles d'Aloigny de la Grois Lieutenant des Troupes de la Marine au Québec, est né et a été baptisé le dans la chapelle familiale de la Grois d'Ingrandes. Il se marie au Québec à Geneviève Macard et meurt en mer en 1714.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Sources

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Ingrandes et Lésigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lesigny » (commune de Lésigny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lesigny » (commune de Lésigny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châtellerault », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Ingrandes », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  16. « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ).
  17. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  18. « Arrêté relatif aux obligations de débroussaillement - Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  19. « Règlement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Ingrandes », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  25. Article R214-112 du code de l’environnement
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  27. Cf. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, 1969, coll. Que sais-je ?, p. 40. Il s'agit d'un terme reconstitué, d'où la marque *
  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 3076, p 196
  29. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 227
  30. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  31. [1]
  32. Rapport de l’AREC – La gestion des déchets ménagers en Vienne – Recueil des données – Année 2011
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
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  39. « Eglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).