Inès Cagnati
écrivaine française
Inès Cagnati (Monclar, - Orsay, ) est une romancière française.
Inès Cagnati
Naissance |
Monclar, Lot-et-Garonne, France |
---|---|
Décès |
Orsay, Essonne, France |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
---|---|
Genres |
Œuvres principales
Le Jour de congé (1980)
Génie la folle (1976)
Biographie
modifierInès Cagnati est née de parents immigrés italiens, dans le Lot-et-Garonne, au sein d'une petite communauté qui comptait d'autres immigrés italiens. Ses parents étaient agriculteurs et avaient cinq filles.
Naturalisée française, elle est licenciée en lettres modernes et possède le CAPES, professeur de lettres.
Dans les années 1970, elle est professeur de lettres au Lycée Carnot, à Paris. À la même époque, elle publie trois romans aux éditions Denoël.
Œuvre
modifierRomans
modifier- Le Jour de congé, Paris, Denoël, 1973 - Prix Roger-Nimier 1973
- Génie la folle, Paris, Denoël, 1976 - Prix des Deux Magots 1977
- Mosé ou le Lézard qui pleurait[1], Paris, Denoël, 1979
Recueils de nouvelles
modifier- Les Pipistrelles[2], Paris, Julliard, 1989 - Prix de la nouvelle de l'Académie Française 1990
Théâtre
modifier- Galla ou le Jour de congé, Paris, Denoël, 1980[3]
Traduction
modifier- Éména, médecin au Zaïre (Emena, medico del Congo) par Joaquin Sanz Gadéa, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et Inès Cagnati, Paris, Denoël, 1980
- La Fille à la culotte d'or par Juan Marsé, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et Inès Cagnati, Paris, Denoël, 1981
- Le Regard immobile par Ramón José Sender, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et inès Cagnati, Paris, Denoël, 1983
Notes et références
modifier- « C'est un très beau livre, fort, dense, qui fait mal tant il dit juste la misère de la condition humaine et la dérision d'espoirs sans lesquels rien dans nos vies n'auraient de sens » - (G. Guitard-Auviste, Le Monde.
- Ce recueil d'Inès Cagnati est composé de sept nouvelles. Les thèmes de l'enfance et du monde rural se retrouvent dans plusieurs récits (comme dans Le Jour de congé). Cependant, des éléments nouveaux viennent élargir l'univers raconté par Inès Cagnati. La ville et sa complexité sont parcourues, survolées par La Femme sans nom. La folie s'exprime et dévoile ses pensées intimes dans Les Pipistrelles. Le fossé des générations devient palpable dans Les Lézards. La tonalité sombre de l'ouvrage évite toutefois la tristesse qui imprègne la majorité des pages du Jour de congé.
- Cette pièce de théâtre en 5 actes a été représentée pour la première fois par Les Baladins en Agenais le 20 mai 1980 au Théâtre Ducourneau d'Agen.
Décors de Bernard Fau et Raymond Viani.
Mise en scène de Roger Louret, assisté d'Annie Grégorio.
Distribution :
Galla : Frédérique Bonnal
Fanny : Anne Rousselet
Lydia : Bérengère Fornary
Le Professeur : Marianne Valéry
La Surveillante : Brigitte Couapel
L'Espagnol : Nicolas Marié
Liens externes
modifier- Vidéo: Inès Cagnati en 1989, présente son recueil de nouvelles, Les Pipistrelles, une archive de la Télévision suisse romande