Ignacio Manzoni
Ignacio Manzoni ou Ignazio Manzoni, né entre 1797 et 1802 à Milan en Lombardie en Italie, et mort entre 1880 et 1888 à Milan ou Clusone, est un peintre italien installé à Buenos Aires pendant un certain temps, bénéficiant finalement d'un grand succès pour ses peintures. Son travail regorge de thèmes religieux et historiques, de paysages, de portraits et de natures mortes, et ses peintures sont actuellement exposées dans les principaux musées d'Argentine.
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Biographie
modifierIgnacio Manzoni naît en 1797[1],[2], 1799[3] ou 1802[4] à Milan en Lombardie.
Il étudie la peinture à l'Académie de Brera à Milan. Il combat contre les autrichiens en 1848 et après la défaite est contraint de s'exiler en Suisse, mais peut ensuite retourner à Milan, grâce à une amnistie.
La raison de son départ d'Italie aurait été l'amour qu'il avait pour une duchesse romaine qui, bien que correspondant à son amour, ne pouvait être séparée de son mari, le forçant à s'exiler volontairement, bien qu'il soit retourné en Italie à plusieurs reprises pour la voir au moins de loin[5].
Il s'installe en Argentine en 1851[4]. Il est déjà un maître consacré lorsqu'il arrive à Buenos Aires.
Ses natures mortes sont d'abord accueillies froidement par le public porteño. En tout cas, il décide de rester parmi eux, en faisant des voyages permanents autour du monde (États-Unis, Europe, Pérou et Chili).
Ce n'est qu'en 1857 qu'il s'installe à Buenos Aires, où il est très bien accueilli et apprécié pour ses portraits, ses thèmes traditionnels, religieux et anecdotiques. Il se consacre également à l'enseignement privé, formant des disciples dont José María Gutiérrez.
En 1862, il y a une grande rivalité avec un peintre italien bien connu à Buenos Aires : Baldassare Verazzi défie publiquement Ignacio Manzoni par voie de presse de présenter ses diplômes. Quelques jours plus tard, El Nacional défend Verazzi, qualifiant Ignacio Manzoni de peintre quelconque, créditant le premier d'artiste le plus complet étant venu à Río de la Plata. D'autres médias ont cependant pris la défense de Manzoni.
Avec la peinture à l'huile El asado, Ignacio Manzoni remporte le premier prix de peinture à la Première Exposition Nationale, tenue à Cordoue (1871), à la demande du Président Domingo Faustino Sarmiento. Le tableau était à l'origine nommé Gaucho porteño en actitud de enseñar a un extranjero el modo peculiar que tiene de cortar el asado.
Il meurt en 1880 à Milan[3], 1884[6] ou 1888[1],[4],[2], à Clusone[7].
Notes et références
modifier- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Ignacio Manzoni » (voir la liste des auteurs).
- Bompadre 2013, p. 109.
- Lappas 1966, p. 271.
- Bénézit et Busse 1999, p. 168.
- Diccionario enciclopédico de las Américas.
- Según refiere en una carta a Miguel Cano, desde Genova en 1881, su íntimo amigo Roberto Chiappe, quien convivió con Manzoni en sus últimos años, y lo acompañó a Italia en su viaje postrero. Cfr. La Nación, número extraordinario del 9 de julio de 1916.
- La evoluciâon del gusto artâistico en Buenos Aires.
- Agnellini 1998, p. 158.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- (es) Número Extraordinario del Centenario de la Independencia Argentina, Diario La Nación, Buenos Aires, 9 juillet 1916.
- (es) « Manzoni, Ignacio », dans Diccionario enciclopédico de las Américas, Editorial Futuro, , 711 p. (lire en ligne), p. 424
- (es) Alcibíades Lappas, « Manzoni, Ignacio », dans La masonería argentina a través de sus hombres, Impresora Belgrano, , 408 p. (lire en ligne), p. 271
- (es) Dionisio Petriella et Sara Sosa Miatello, Diccionario Biográfico Italo Argentino, Asociación Dante Alighieri, Buenos Aires, 1976.
- (es) Eduardo Schiaffino et Godofredo E. J. Canale, La evoluciâon del gusto artâistico en Buenos Aires, F.A. Colombo, , 159 p. (lire en ligne), p. 58
- (it) Maurizio Agnellini, « Manzoni, Ignazio », dans Ottocento italiano : pittori e scultori : opere e mercato 1998-1999, Istituto geografico de Agostini, , 321 p. (lire en ligne), p. 158
- (es) José Oscar Frigerio, Italianos en la Argentina. Los lombardos, Asociación Dante Alighieri, Buenos Aires, 1999.
- Emmanuel Bénézit et Jacques Busse, « Manzoni Ignacio », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9, Paris, Gründ, (lire en ligne), p. 168
- (es) Rolando Bompadre, « Manzoni, Ignacio », dans Masoneria. Unión del Plata. Historia de la Augusta y Respetable Logia Madre, Editorial Dunken, , 136 p. (lire en ligne), p. 109
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :