Abd al-Aziz ibn Baz

religieux, de nationalité saoudienne
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Abd al-Aziz ibn Abd Allah ibn Baz (en arabe : عبد العزيز بن عبد الله بن باز), connu sous le nom d'Ibn Baz, né le et mort le , est un religieux, de nationalité saoudienne. Il a été le grand mufti et président du Conseil des grands ouléma de l'Arabie saoudite de 1993 jusqu'à sa mort.

Abd al-Aziz ibn Abd Allah ibn Baz
Fonction
Grand mufti d'Arabie saoudite
Arabie saoudite
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière Al Adl (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
عبد العزيز بن باز ou عبد العزيز بن عبد الله بن عبد الرحمن بن محمد بن عبد الله آل بازVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Abdullah ibn Baz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Haya Al Khuzaym (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Fatima bin Sahman (d) (de à )
Haya bin Atiq (d) (à partir de )
Munirah Al Kuadir (d) (à partir de )
Turfah bin Baz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Influencé par
Site web
Distinction

Il était considéré comme un grand juge et un jurisconsulte. Il fut aussi le président du comité permanent de l'Ifta.

Lors de la guerre du Golfe, l'Arabie saoudite est accusée par Ben Laden d'avoir « autorisé les infidèles à souiller le sol sacré » de l'Arabie saoudite[1]. L'une des fatwas d'Ibn Baz était l'autorisation de demander l'aide des pays de la coalition (en) pour libérer le Koweït, et permettre aux États-Unis d'utiliser l'Arabie saoudite comme base arrière de son armée[2],[3]. Ibn Baz disait dans sa fatwa : « Si un ennemi se trouve dans notre intérêt et contre notre ennemi, alors il n'y a aucun mal à ce que nous recherchions son aide contre notre ennemi et dans notre intérêt, jusqu’à ce qu'Allah nous sauve de notre ennemi et que notre ennemi retourne dans son pays [...] C'est pourquoi le Conseil des grands ouléma a étudié cet incident, l'a examiné sous tous les aspects et a décidé qu'il n'y avait rien de mal à ce que l’État ait demandé de l'aide par nécessité. »[4].

Vers la fin de sa vie, il rencontra le président de la république tchétchène d'Itchkérie, Aslan Maskhadov, et son grand mufti, Akhmad Kadyrov, pour discuter entre autres choses de l'instauration de la charia dans la république[5].

Son petit-fils, Saleh ibn Baz, est un opposant au régime saoudien[6].


Références

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  1. Paul Balta et Claudine Rulleau, Islam & Islamisme : Gare aux amalgames, Toulouse, Milan, , 188 p. (ISBN 978-2-7459-3208-2, OCLC 470590286), p. 110
  2. (ar) ʻAbd al-ʻAzīz ibn ʻAbd Allāh Ibn Bāz, Majmūʻ fatāwá wa-maqālāt mutanawwiʻah, vol. 18 : Kitâb al-Jihâd, Riyad, al-Ri'âsa al-'amma lil-buhûth al-'ilmiyya wa al-iftâ, , 464 p. (lire en ligne), p. 240
  3. Stéphane Lacroix (préf. Gilles Kepel), Les islamistes saoudiens : une insurrection manquée, Paris, PUF, coll. « Proche Orient », , 360 p. (ISBN 978-2-13-056898-8, lire en ligne), chap. IV (« La logique de l’insurrection »), p. 189
  4. (ar) Ibn Bāz 2001, vol. 18, p. 225
  5. (ru) « Внук саудовского шейха проигнорировал в молитве отца Кадырова », sur Lenta.ru (en),‎ (consulté le )
  6. (ar) « حفيد ابن باز يغلق حسابه على تويتر بعد التهديد باعتقاله » [« Le petit-fils d'Ibn Baz ferme son compte Twitter après qu'on l'ait menacé de l'arrêter »], sur Arabi21,‎ (consulté le )

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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