I-369 (sous-marin)
L'I-369 (イ-369) est un sous-marin de Classe Type D (丁型/潜丁型潜水艦, Tei-gata/Sen-Tei-gata sensuikan) de la sous-classe D1 (丁型/潜輸(伊三百六十一型), Tei-gata/Sen'yu, classe I-361) en service dans la marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
I-369 | |
Type | Diesel-électrique type D1 |
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Classe | Type D |
Fonction | Sous-marin |
Histoire | |
A servi dans | Marine impériale japonaise |
Commanditaire | Japon |
Constructeur | Arsenal naval de Yokosuka |
Chantier naval | Yokosuka, Japon |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Reddition le 30 août 1945 Désaffecté le 15 septembre 1945 Démoli en 1946 |
Équipage | |
Équipage | 55 officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 73,5 m |
Maître-bau | 8,90 m |
Tirant d'eau | 4,76 m |
Déplacement | 1 463 t (en surface) 2 251 t (en plongée) |
Propulsion | 2 × moteurs diesel Kampon 2 × machines électriques 2 × propulseurs à hélices |
Puissance | 1 850 cv (moteurs diesel) 1 200 cv (machines électriques) |
Vitesse | 13 nœuds (24,1 km/h) (en surface) 6,5 nœuds (12 km/h) (en plongée) |
Profondeur | 75 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 × tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) en avant 1 × canon de pont 14 cm/40 11e année 2 × canons anti-aérien de 25 mm Type 96 |
Rayon d'action | 15 000 milles marins (27 800 km) à 10 nœuds (19 km/h) en surface 120 milles marins (200 km) à 3 nœuds (6 km/h) en plongée |
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Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale et a effectué des missions de transport entre le Japon et les îles périphériques. Dernier sous-marin de transport japonais à avoir visité la base japonaise de Truk, il a capitulé à la fin de la guerre et a été mis au rebut en 1946.
Description
modifierLes sous-marins de la sous-classe D1 étaient des sous-marins de transport à moyenne portée. La construction s'étalant entre 1943 et 1944
Ils ont un déplacement de 1 463 tonnes en surface et 2 251 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 73,5 mètres de long, avaient une largeur de 8,9 mètres et un tirant d'eau de 4,76 mètres. Les sous-marins permettaient une profondeur de plongée de 75 m et avaient un effectif de 55 officiers et membres d'équipage.
Kampon a été retenu comme fabricant des moteurs diesel Mk.23B Model 8. Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel de 925 cv (680 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 600 chevaux-vapeur (441 kW). Ils pouvaient atteindre 13 nœuds (24 km/h) en surface et 6,5 nœuds (12 km/h) sous l'eau. En surface, les D1 avaient une autonomie de 15 000 milles nautiques (27 800 km) à 10 noeuds (19 km/h); en immersion, ils avaient une autonomie de 120 milles nautiques (200 km) à 3 noeuds (6 km/h).
Les sous-marins étaient armés de 2 tubes lance-torpilles internes de 53,3 cm à l'avant. Ils transportaient un torpille pour chaque tube, soit un total de 2 torpilles Type 95. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 140 mm (L/40) Type 11e année pour le combat en surface et de 2 canons anti-aérien de 25 mm Type 96.
Construction
modifierConstruit par l'Arsenal naval de Yokosuka au Japon, le I-369 a été mis sur cale le sous le nom de sous-marin de transport n°5469[1]. Il est renommé I-369 le et provisoirement rattaché au district naval de Sasebo. Il a été lancé le et a été achevé et mis en service le [1].
Historique
modifierLe I-369 est mis en service dans la Marine impériale japonaise le et rattaché au district naval de Sasebo. Le lieutenant de vaisseau (海軍大尉 (Kaigun-dai-i))) Matsushima Shigeo est le commandant du sous-marin. Il est affecté au 11e escadron de sous-marins pendant sa mise au point[1].
Le , il est réaffecté au 7e escadron de sous-marins[1].
Le , le I-369 quitte Yokosuka à destination de l'île Marcus pour sa première mission de transport[1]. Il arrive à Marcus le , décharge sa cargaison et reprend la route pour retourner à Yokosuka, qu'il atteint le [1]. Il quitte de nouveau Yokosuka le pour son deuxième voyage de ravitaillement. Après avoir livré sa cargaison à Chichijima dans les îles Bonin, il revient à Yokosuka le [1]. Le , le 7e escadron de sous-marins est désactivé et le I-369 est réaffecté à la 16e division de sous-marins avec les sous-marins I-372, Ha-101, Ha-102 et Ha-104[1].
Le , le I-369 appareille de Yokosuka pour son troisième et dernier voyage de transport, cette fois-ci en direction de Truk et de l'île Mereyon à Woleai dans les îles Caroline[1]. Dernier sous-marin de transport japonais à visiter Truk, il y arrive le et décharge 312 kg de nourriture, 6,303 tonnes d'armes et de munitions, 25 tonnes de carburant et 4,4 tonnes d'autres marchandises[1]. Parti de Truk le , il se dirige vers Mereyon, où il arrive le après la tombée de la nuit et décharge 38,9 tonnes de nourriture et 2,6 tonnes d'autres marchandises[1]. Il embarque également deux boîtes contenant les restes incinérés de militaires japonais décédés et 60 passagers, dont les membres d'équipage survivants d'un hydravion Kawanishi H8K (nom de code des Alliés "Emily") du 801e Groupe aéronaval qui avait atterri à Mereyon après avoir servi d'avion éclaireur pour l'opération Tan No. 2, une attaque kamikaze japonaise du contre le mouillage de la flotte américaine dans l'atoll d'Ulithi[1]. Il quitte Mereyon le et termine son voyage avec son arrivée à Yokosuka le [1].
Le , le I-369 commence sa conversion à Yokosuka en un sous-marin-citerne capable de transporter 100 tonnes d'essence d'aviation (Avgas)[1],[2]. Il est encore en cours de conversion et partiellement démantelé lorsque les hostilités entre le Japon et les Alliés prennent fin le [1]. Il se rend aux Alliés le [1].
Les Japonais rayent le I-369 de la liste de la marine le [1].
Il est mis au rebut à Yokosuka en 1946[1].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese submarine I-369 » (voir la liste des auteurs).
Notes
modifierRéférences
modifier- Bob Hackett et Sander Kingsepp, « IJN Submarine I-369: Tabular Record of Movement », sur combinedfleet.com, (consulté le )
- Senshi Sōsho Vol.88 (1975), p.272–273
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Boyd, Carl (2002). The Japanese Submarine Force in World War II. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 1557500150).
- (en) Peattie, Mark R. (1997). Kaigun: Strategy, Tactics, and Technology in the Imperial Japanese Navy, 1887-1941. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 0-87021-192-7).
- (en) Jentsura, Hansgeorg (1976). Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869-1945. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 0-87021-893-X).
- (en) Stille, Mark (2007). Imperial Japanese Navy Submarines 1941-45. Osprey. (ISBN 1846030900).