Hyacinthe-Hughes Timoléon de Cossé-Brissac

général et homme politique français

Hyacinthe Hugues Timoléon de Cossé-Brissac, duc de Cossé, né le à Paris où il est mort le , 8, rue du Pot-de-Fer dans le Ve arrondissement, est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles. Il est inhumé au Panthéon.

Hyacinthe de Cossé-Brissac
Fonction
Membre du Sénat conservateur
Titres de noblesse
Duc
Comte de l'Empire
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
René Hugues Timoléon de Cossé-Brissac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Anne Hocquart de Montfermeil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Marie Louise de Wignacourt (d) (de à )
Françoise Dorothée d'Orléans (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Timoléon de Cossé-Brissac
Emmanuel de Cossé-Brissac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Blason
Vue de la sépulture.

Biographie

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Il naît à Paris le , issu de la maison de Cossé-Brissac, dont la devise : « Virtute, tempore », se lit au fronton du château de Brissac, et dont le nom a été illustré par quatre maréchaux de France. Il est le fils du troisième fils d'Artus Timoléon Louis de Cossé, 5e duc de Brissac.

Il épouse 1° le , Marie Louise Antoinette Charlotte Françoise Constance de Vignacourt (1750-1778)[1], ils ont trois enfants:

- 2° le , Françoise Dorothée d'Orléans-Rothelin (+ 1818). Du second lit naissent les enfants suivants : Dorothée Hyacinthe Louise ; Edme Félicité Joséphine ; Emmanuel de Cossé-Brissac (1793-1870) ; Augustine Charlotte Louise (1796-1866) et Blanche Joséphine (1797-1854)

Maréchal de camp du roi Louis XVI en 1788, lieutenant général en 1791, il est un moment emprisonné en 1793.

Rallié à l'Empire, il devient chambellan de Madame-Mère, mère de Napoléon Ier. L'Empereur le nomme le , membre du Sénat conservateur, où il siège assez obscurément jusqu'à sa mort.

Le , il est créé comte de l'Empire.

Le duc de Cossé meurt à Paris le . Il repose au Panthéon de Paris.

La duchesse d'Abrantès brosse de lui un portrait peu flatteur :

« C'était le meilleur des hommes, poli, doux et le plus inoffensif qu'il y ait jamais eu au monde. Il était laid, vieux et de plus un peu bossu ; je crois même qu'il l'était tout à fait… Il avait habituellement des coliques et était donc obligé de sortir au moins quinze fois du salon de Madame lorsqu'il était de service. Cette ouverture et fermeture de porte agissait sur les nerfs de Madame, et lui inspira une sorte d'antipathie contre ce pauvre M. de Brissac… C'était surtout au spectacle que la chose était insoutenable. Cependant, quand il sortait, il n'y avait à craindre que le courant d'air; mais lorsqu'il ne sortait pas, oh ! alors c'était vraiment tragique. »

Armoiries

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Figure Blasonnement
 
 
Armes des Cossé-Brissac

De sable, à trois fasces d'or dentelées en partie basse.[3]

Alias
la branche des comtes de Cossé et de Châteaugiron ont d'abord brisé leurs armoiries d'un lambel à trois pendants d'or posé en chef.[3]
Armes du comte de Cossé-Brissac et de l'Empire

De sable, aux trois feuilles de scie d'or posées en fasce ; au chef à sénestre lion d'argent lampassé de gueules, et franc-quartier des comtes sénateurs.[2],[3],[4]

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

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  1. En ligne un résumé de son testament est numérisé. L'inhumation de la marquise de Cossé est annoncée dans le Journal de Paris du  : Marie Louise Antoinette Charlotte Constance de Vignacourt, grand croix de l'ordre de Malthe (sic), épouse de Hugues Timoléon de Cossé-Brissac, marquis de Cossé. Décédée en son hôtel, rue Neuve Saint-Augustin, transportée en l'église des RR. PP. Célestins, lieu de sa sépulture.
  2. a b et c « Titre de comte accordé à Hyacinthe, Hugues, Timoléon Cossé-Brissac. Bayonne », BB/29/974, sur archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France), (consulté le ), p. 71
  3. a b et c Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  4. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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