Hugues de Chalon (1220-1266)
Hugues III de Chalon, dit Hugues de Bourgogne, (v.1220-1266), est un sire de Salins issu d'une branche cadette de la Maison d'Ivrée, qui devient comte de Bourgogne par mariage avec la comtesse Adélaïde Ire de Bourgogne.
Comte de Bourgogne |
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Naissance | |
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Décès | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Mahaut de Bourgogne (d) |
Fratrie |
Jean Ier de Chalon-Auxerre (en) Jean Ier de Chalon-Arlay Hugues de Chalon |
Conjoint |
Alix de Méranie (de à ) |
Enfants |
Otton IV de Bourgogne Hippolyte de Bourgogne (d) Agnes de Bourgogne, Dame de Saint Aubin (d) Elisabeth de Bourgogne (d) Renaud de Bourgogne Guyonne de Bourgogne-Comté (d) Jean I de Bourgogne, Seigneur de Montaigu (d) |
Biographie
modifierOrigines
modifierHugues naît en 1220, fils du comte Jean Ier de Chalon le Sage ou l'Antique et de Mahaut de Bourgogne, fille d'Hugues III duc de Bourgogne et de la comtesse-dauphine Béatrice d'Albon. 1243 naissance de son demi-frère Jean Ier de Chalon-Auxerre (en), seigneur de Rochefort, Comte d'Auxerre par mariage avec la comtesse Alix de Bourgogne-Auxerre.
Comte de Bourgogne, par alliance
modifierUn contrat de mariage, datant de février 1231, est fait afin qu'il épouse la comtesse de Bourgogne, Alix de Méranie (alias Béatrice de Bourgogne), fille du duc Othon Ier d'Andechs et de Moravie, et comte par alliance de Bourgogne, et de sa première femme, la comtesse Béatrice II de Bourgogne.
1248, décès de son beau-frère le comte Othon III de Bourgogne. Son père, le puissant comte Jean Ier de Chalon le Sage ou l'Antique et seigneur de Salins devient régent du comté de Bourgogne pour son fils Hugues, sa belle-fille Alix et son petit-fils Othon IV de Bourgogne.
1258, naissance de son demi-frère le vicomte de Besançon, Jean Ier de Chalon-Arlay.
Mort
modifierHugues meurt en 1266, un an avant son père. Son corps est inhummé dans l'église de l'abbaye de Cherlieu.
La comtesse Adélaïde Ire de Bourgogne se remarie rapidement le à l'âge de 58 ans avec le comte Philippe Ier de Savoie (1207 † 1285) (sans enfants de ce second mariage) qui devient à son tour régent du comté de Bourgogne. Elle meurt en 1279 et son fils Othon lui succède comme comte de Bourgogne.
Famille
modifierHugues de Chalon épouse le la comtesse de Bourgogne, Alix de Méranie, avec qui il a :
- Othon IV de Bourgogne, le futur comte ;
- Hugues, sans postérité (vivant en 1312), seigneur de Fraisans, de Montbrison/Montbouson et d'Apremont, et autres lieux ;
- Étienne († 1299) ;
- Renaud († 1322), comte de Montbéliard par son mariage avec Guillemette de Neufchâtel, fille d'Amédée Ier de Neuchâtel, et héritière des Montfaucon-Montbéliard en tant qu'arrière-petite-fille de Thierry III ; seigneur entre autres de Montaigu (Jura), Dramelay, Sellières, Pymorin, Montfleur, Binans, Marigna ;
- Henri ;
- Jean Ier († 1302), seigneur de Montaigu à Colombier (Haute-Saône), Fontenoy-le-Château, d'Amance, Fondremand, Port, etc., inhumé à Faverney puis transféré dans l'église de l'abbaye de Cherlieu, le , en même temps que son frère Othon IV de Bourgogne ; il épouse Marguerite de Blâmont d'où :
- Henri de Chalon-Montaigu, époux d'Isabeau de Thoire : Parents de Jean (Ier ou II) († 1373), et de Marguerite de Chalon-Montaigu, femme en 1360 de Thiébaud VI de Neuchâtel-Bourgogne : ainsi, les Bourgogne-Chalon-Montaigu se fondirent dans les Neufchâtel-Montaigu (Haute-Saône) ;
- Elisabeth († 1275), mariée en 1254 avec le comte Hartmann V de Kibourg († 1263) ;
- Hippolyte (morte en 1283), dame de Saint-Vallier, mariée en 1270 avec le comte Aymar IV de Poitiers-Valentinois et de Diois († 1329) : parents d'Aymar V ;
- Guye ou Guyonne († [316), mariée vers 1274 avec le prince de Piémont Thomas III de Piémont († 1282) ;
- Agnès, dame de Saint-Aubin, mariée en 1259 au comte Philippe II de Vienne († 1303), seigneur de Pagny ;
- Marguerite, nonne à l'Abbaye de Fontevraud ;
- Béatrix (morte vers 1313), religieuse (avant 1266), puis abbesse de Baume-les-Dames[1] ;
- Alix, nonne à l'Abbaye de Fontevraud (attestée en 1260).
Notes
modifier- Laurence Delobette, « L'abbesse de Baume, Beatrix de Bourgogne (+ v. 1313) ou la dynamique de l'affranchissement », dans Nella Arambasin, coord., Les affranchies : Franc-comtoises sans frontières. Colloque transdisciplinaire, Besançon, Faculté des Lettres (17-18 juin 2011), Presses universitaires de Franche-Comté, 2013, p. 25-52.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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