Hugues Merle
Hugues Merle, né le à La Sône (Isère)[2] et mort le à Paris 8e, est un peintre français.
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hugues Merle (d) |
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Biographie
modifierHugues François Hypolite Merle est le fils de Laurent Antoine Merle, huissier à Saint-Marcellin et de Marie Claudine Jouvin. Il est le cousin du journaliste Benoît Jouvin et le beau-frère du peintre Jean Louis Bessières[3].
Époux d'Adélaïde Victorine Delplanque[4], il est le père du peintre Georges Merle (1851–1886).
Carrière artistique
modifierHugues Merle est l'élève de Léon Cogniet à l'École des beaux-arts de Paris. Il concourt sans succès pour le prix de Rome en 1849.
Peintre de genre et portraitiste, il traite des sujets moraux ou sentimentaux. Il a été comparé au peintre William-Adolphe Bouguereau.
Il expose au Salon à partir de 1847 et remporte des médailles de 2e classe aux Salons de 1861 et 1863.
Hugues Merle devient l'ami de Paul Durand-Ruel au début des années 1860. Celui-ci lui achète ses premiers tableaux à partir de 1862. Il lui présente William-Adolphe Bouguereau dont il deviendra un rival. Il peint des portraits de Paul Durand-Ruel et de sa famille au milieu des années 1860.
Hugues Merle est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 72).
Œuvres exposées aux Salons
modifier- 1847 : Autoportrait.
- 1848 : Les Willis.
- 1849 : Guérilléras.
- 1850 : Vendangeurs dauphinois ; Migration de pâtres des Alpes.
- 1852 : Une Récréation.
- 1855 : Les Adieux de Rebecca à lady Rowena ; La Liseuse de Béranger ; Bergères des Alpes ; Portrait de Mme la comtesse de M… et de ses deux enfants.
- 1857 : Aux Défauts de clefs voisi les portes ; Portrait de Mme M… et de son fils ; Portrait de M. le duc de V….
- 1859 : Repos de la Sainte Famille en Égypte ; Mort de l'Amour ; Lecture de la Bible.
- 1861 : Bethsabée ; La Prière ; Hester et Perle ; Un Concert chez Palestrina ; Une Mendiante.
- 1863 : Assassinat de Henri III ; Amour maternel ; Visite des grands-parents.
- 1864 : Primavera, réexposé en 1867 ; Les premières Épines de la science.
- 1865 : La jeune Mère ; Portraits des fils du duc de Morny.
- 1866 : Marguerite essayant les bijoux, réexposé en 1867 ; Pauvre mère, réexposé en 1867.
- 1867 : Les Femmes et le Secret ; Portrait de Mme D. R….
- 1870 : Baigneuse ; Jeune Fille d'Étretat.
- 1873 : Le droit Chemin ; Une Folle.
- 1874 : Pernette la fileuse, légende dauphinoise ; Petite bohémienne.
- 1876 : La Nuit et le Jour, fragment de décoration ; Il bambino.
- 1878 : Odette et Charles VI ; Charlotte Corday.
- 1879 : Le Rédempteur.
- 1880 : Hébé après sa chute ; Carmosine.
Galerie
modifier-
La Lettre écarlate, Baltimore, Walters Art Museum.
-
Une Mendiante (1861), Paris, musée d'Orsay.
-
Maternité, 1864. Clark Art Institute
-
Les premières Épines de la science (1864), Dallas Museum of Art.
-
Marie-Madeleine dans la grotte, 1868, collection privée.
-
Amour maternel (1880), Atlanta, High Museum of Art.
-
Maternité, 1869. Clark Art Institute
Notes et références
modifier- Base Léonore : Hugues Merle
- Mairie de La Sône, registre année 1822, naissance, acte du 1er mars 1822, n°5 (Michaël Vottero, « Hugues Merle (1822-1881) Peinture de genre et marché de l'art sous le Second Empire », Bulletin de la société de l'histoire de l'art français, 2011, p. 145-216, note 2).
- Jean Louis Bessières ou Bessière, né en 1805 à Genève, mort en 1883 à Paris, époux de Rose Claire Merle. Peintre d'histoire, portraitiste et paysagiste, auteur d'un portrait de Jean-Joseph Rive et d'un portrait de "Pierre-François Tenduti (ou Tonduti) de Saint-Légier", cité dans Bénézit, 1924.
- Archives départementales du Val de Marne, Saint-Maur-des-Fossés, vue 24/231, acte n°21 du 7 juillet 1866 : mariage entre Hugues François Hypolite Merle, artiste peintre demeurant rue du Parc à Saint-Maur et Adélaïde Victorine Delplanque, demeurant impasse Guérin à Saint-Maur. Reconnaissent et légitiment leur fils né en 1851.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 74 (en ligne).
- Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1974, p. 138.
- Michaël Vottero, « Hugues Merle (1822-1881) Peinture de genre et marché de l'art sous le Second Empire », Bulletin de la société de l'histoire de l'art français, 2011, p. 145-216.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la vie publique :
- « Hugues Merle » sur le site du musée d'Orsay
- « Hugues Merle » dans la base Joconde
- (en) Falling Leaves, Allegory of Autumn sur le site du Metropolitan Museum of Art
- (en) « Huges Merle » dans Artcyclopedia