Dr House

série télévisée américaine
(Redirigé depuis House (TV series))

Dr House (House M.D.) est une série télévisée américaine en 177 épisodes de 42 minutes et répartis sur huit saisons, créée par David Shore et diffusée du au sur le réseau Fox et en simultané au Canada sur le réseau Global.

Dr House
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo original de la série.
Titre original House M.D.
Genre Série médicale
Comédie dramatique
Création David Shore
Production Bryan Singer
Paul Attanasio
Katie Jacobs
Acteurs principaux Hugh Laurie
Omar Epps
Robert Sean Leonard
Lisa Edelstein (saisons 1 à 7)
Jesse Spencer
Charlyne Yi (saison 8)
Jennifer Morrison (saisons 1 à 6 et saison 8)
Odette Annable (saison 8)
Peter Jacobson (saisons 4 à 8)
Olivia Wilde (saisons 4 à 7)
Amber Tamblyn (saison 7)
Kal Penn (saisons 4 et 5)
Musique Teardrop de Massive Attack
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine Fox
Nb. de saisons 8
Nb. d'épisodes 177 (liste)
Durée 42 minutes
Diff. originale

Cette série médicale, produite par Paul Attanasio, Katie Jacobs et Bryan Singer, a pour personnage central le Dr Gregory House, médecin misanthrope aux méthodes peu conventionnelles interprété par l'acteur anglais Hugh Laurie. À la tête du service de diagnostic[N 1] de l'hôpital fictif Princeton Plainsboro, il résout à chaque épisode, avec l'aide de son équipe, un mystère médical posé par l'état d'un patient. Sa directrice, administratrice de l'hôpital et doyenne de la faculté, le docteur Lisa Cuddy (Lisa Edelstein), tente par ailleurs de gérer House et ses approches controversées avec l'aide du meilleur ami de celui-ci, le docteur en oncologie James Wilson (Robert Sean Leonard).

En France, la série est diffusée entre le et le sur TF1 puis rediffusée à partir du sur HD1 en VM ; en Belgique, depuis le sur RTL-TVI et rediffusée depuis l'automne 2016 sur la RTBF en fin d'après-midi et sur Plug RTL ; au Québec depuis le sur Mystère/AddikTV[1] et rediffusée en clair depuis le sur le réseau TVA[2] ; en Suisse, depuis le sur RTS Un.

Dr House a reçu un accueil très positif et fait de bons scores d'audimat pour ses premières saisons. Diffusée dans plus de 60 pays, la série est la plus regardée dans le monde en 2008. Elle a également reçu de nombreuses récompenses, dont des Golden Globes et des Emmy Awards. La série fait partie de l'édition 2012 du Livre Guinness des records en tant que « programme le plus populaire actuellement à la télévision », détrônant ainsi Les Experts : Miami[3].

La série — et en particulier son personnage principal — soulève des questions philosophiques d'éthique et des problématiques de déontologie médicale. Début 2012, la Fox annonce la fin de la série avec la huitième saison, le prix demandé par le producteur à la chaîne télévisée devenant trop élevé pour l'audience, tombée à moins de huit millions de téléspectateurs par épisode[4].

Synopsis

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Le docteur Gregory House, brillant médecin misanthrope et peu conventionnel, dirige une équipe de « diagnosticiens » (internistes en français) au sein de l'hôpital fictif de Princeton-Plainsboro dans le New Jersey. House, chef de l'unique service de diagnostic du pays, se montre souvent arrogant, cynique, anticonformiste et asocial. Il boite en raison d'une douleur chronique à la jambe droite due à un infarctus du muscle de la cuisse. Il utilise une canne et abuse de Vicodin, analgésique opiacé à base de paracétamol et d'hydrocodone, pour soulager sa douleur.

Avec son équipe, composée des docteurs Allison Cameron, Robert Chase et Eric Foreman, il est chargé d'éclaircir des mystères médicaux, lorsque d'autres médecins n'ont pu trouver la cause ou le traitement des symptômes que les patients présentent. Il doit également donner des consultations ouvertes au public, consultations dont le nombre et la fréquence sont souvent l'objet de tractations entre House et Cuddy, le premier ne tenant pas à perdre son précieux temps avec des cas trop simples. Contraint de recruter une nouvelle équipe au début de la quatrième saison, House engage Chris Taub, Remy Hadley et Lawrence Kutner, puis les docteurs Martha M. Masters, Jessica Adams et Chi Park dans les dernières saisons.

Souvent en conflit avec sa directrice, administratrice de l'hôpital et doyenne de la faculté, le Dr Lisa Cuddy, sur le plan médical tout comme sur les plans hiérarchique ou personnel, il compte sur le soutien fluctuant de son unique ami, le Dr James Wilson.

Distribution

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Acteurs principaux

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Acteurs secondaires

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Personnages

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Personnage Acteur Position(s) Spécialité(s)
Gregory House Hugh Laurie
Lisa Cuddy Lisa Edelstein
James Wilson Robert Sean Leonard
Eric Foreman Omar Epps
  • Médecin dans le service diagnostic (saisons 1 à 6)
  • Chef du service diagnostic à l'hôpital de New York Mercy (saison 4, épisodes 1 à 3)
  • Chef du service diagnostic à l'hôpital Princeton-Plainsboro (saison 6, épisodes 3 à 6)
  • Directeur administratif de l'hôpital Princeton-Plainsboro (saison 8)
  • Doyen de la faculté (saison 8)
Allison Cameron Jennifer Morrison
  • Médecin dans le service diagnostic (saisons 1 à 3 puis saison 6)
  • Chef du service des urgences (saisons 4 à 6)
Robert Chase Jesse Spencer
  • Médecin dans le service diagnostic (saisons 1 à 3 puis saisons 6 à 8)
  • Chirurgien (saison 4 à 6)
  • Chef du service diagnostic (fin saison 8)
Chris Taub Peter Jacobson
  • Médecin dans le service diagnostic (saison 4 à 8)
  • Consultant dans un cabinet de chirurgie esthétique (saison 6, épisode 8)
Remy Hadley, dite « Numéro Treize » Olivia Wilde
  • Médecin dans le service diagnostic (saisons 4 à 7)
Lawrence Kutner Kal Penn
  • Médecin dans le service diagnostic (saisons 4 et 5)
Martha M. Masters Amber Tamblyn
  • Étudiante en médecine dans le service diagnostic (saison 7)
Jessica Adams Odette Annable
  • Médecin pénitentiaire
  • Médecin dans le service diagnostic (saison 8)
Chi Park Charlyne Yi
  • Étudiante en neurologie
  • Médecin dans le service diagnostic (saison 8)

Épisodes

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Saison 1
L'épisode pilote Les Symptômes de Rebecca Adler[E 1] présente les personnages de l'équipe de House et pose les bases des relations entre House et Wilson, ainsi que des sentiments de Cameron pour son patron. Dans À bout de nerfs[E 2], la toxicomanie de House au Vicodin est évoquée. Dans Changement de direction[E 3] et Sacrifices[E 4], House est confronté au nouvel administrateur de l'hôpital, Edward Vogler, un milliardaire qui veut se débarrasser de House, finalement défendu par Cuddy, ce qui pousse Vogler à quitter la direction de l'hôpital. À la fin de la saison, dans Cours magistral[E 5], on apprend d'où vient la douleur de House, et son ancienne compagne, Stacy Warner, réapparaît pour lui demander son aide au bénéfice de son mari, Mark Warner.
Saison 2
Dans l'épisode Fils à papa[E 6], on apprend que House a des relations difficiles avec ses parents, et, dans La Course au mensonge[E 7], House et Stacy se rapprochent à nouveau, obligeant Stacy à choisir entre House et son mari ; repoussée par House, elle finit par repartir avec ce dernier. Dans Partie de chasse[E 8], Chase et Cameron, se retrouvent dans le même lit alors qu'elle est sous l'influence de drogues. Dans le double épisode De l'autre côté et Au suivant…, Foreman est infecté par un patient et sa vie est menacée ; il contamine à son tour Cameron sur un coup de colère, et finit par subir une craniotomie, ce qui perturbe un temps ses sens. Dans le dernier épisode, House à terre[E 9], House est abattu par le mari d'une ancienne patiente, et Cuddy et Wilson décident de tenter un traitement à la kétamine dans l'espoir que sa douleur à la jambe disparaisse, sans l'en informer.
Saison 3
Initialement, la douleur à la jambe de House semble avoir disparu, mais Cuddy et Wilson essayent en plus de traiter le caractère de House en ignorant volontairement ses intuitions habituelles concernant ses cas. Le traitement à la kétamine finit par ne plus faire effet, et House reprend sa consommation de Vicodin. Dans L'Amour de sa vie[E 10], Michael Tritter, un détective de police, arrête House pour détention de drogue, et soumet tout le service à une surveillance et une pression constante. Wilson et House se retrouvent inculpés pour mauvaise pratique médicale, avant d'être acquittés à la suite du faux témoignage de Cuddy dans Cœurs brisés[E 11]. Dans Dernier Espoir[E 12], Foreman et Cameron démissionnent et Chase est viré par House.
Saison 4
House, après avoir traité totalement seul un premier cas, est contraint par Cuddy d'engager une nouvelle équipe. Il décide d'en faire un entretien d'embauche longue durée, faisant se confronter une quarantaine de candidats, progressivement éliminés pour n'en garder que trois dans Les jeux sont faits[E 13], Lawrence Kutner, Chris Taub et Numéro Treize, Foreman ayant été de plus réintégré après avoir été l'homologue de House au New York Mercy Hospital. L'une des candidates exclues, Amber Volakis, commence une relation avec Wilson, mais, dans l'épisode Dans la tête de House…[E 14], elle a un accident de bus avec House et meurt tragiquement dans l'épisode … Dans le cœur de Wilson[E 15]. Celui-ci s'éloigne de House à la suite de cette tragédie. On apprend aussi que Numéro Treize est atteinte de la maladie de Huntington, qui la condamne à court terme.
Saison 5
Dans Cancer es-tu là ?[E 16], House engage un détective privé, Lucas Douglas, pour espionner Wilson, qui a décidé de quitter l'hôpital. Dans L'Origine du mal[E 17], John House décède, et Wilson réapparaît pour accompagner House de force à l'enterrement de son père. Il y apprend que House sait depuis son adolescence que John n'était pas son père. Dans Manger bouger[E 18], Numéro Treize entre dans une étude clinique dirigée par Foreman sur un traitement expérimental de la chorée de Huntington, et tous les deux commencent à nouer une relation sentimentale. Dans Le Divin Enfant[E 19], Cuddy, qui cherchait depuis longtemps à avoir un enfant, est enfin en mesure d'adopter l'enfant tant attendu. Dans l'épisode Il n'y a rien à comprendre[E 20], Kutner se suicide pour des raisons inconnues : ce brusque évènement ébranle l'équipe et bouleverse secrètement House, qui commence à avoir des hallucinations, en particulier de Amber, et, dans À fleur de peau[E 21], il imagine avoir été sevré de sa dépendance au Vicodin et avoir eu des relations sexuelles avec Cuddy. Dans le dernier épisode, La Stratégie de l'inconscient[E 22] il se rend compte que ce n'était que des hallucinations et admet pour la première fois qu'il a besoin d'arrêter de consommer des antalgiques. Il est admis dans un hôpital psychiatrique, tandis que Chase et Cameron se marient.
Saison 6
La saison commence par le double épisode Toucher le fond et refaire surface[E 23] et débute par le séjour de House à l'hôpital psychiatrique de Mayfield pour son sevrage, où il en profite pour tenter de trouver des moyens d'être heureux et d'améliorer ses rapports avec les autres. Avant de récupérer sa licence médicale, House est placé sous la supervision de Foreman, nommé à la tête du département diagnostic de l'hôpital dans l'épisode Comme un chef[E 24] ; le nouveau statut de celui-ci influe sur sa relation avec Numéro Treize, et il décide de la renvoyer. House finit par retrouver son droit d'exercer dans Classé X[E 25] et Numéro Treize réintègre l'équipe, alors que Chase et Cameron sont aussi réadmis. Cette dernière préfère toutefois quitter l'hôpital, après avoir appris que son mari a tué volontairement un patient dans l'épisode Le Serment d'Hippocrate ; elle en rend également responsable House. House admet son attirance pour Cuddy, mais découvre que celle-ci a commencé une relation avec Lucas dans Les Mots pour ne pas le dire[E 26]. House et Wilson achètent un appartement et y habitent ensemble pendant quelque temps, jusqu'au retour de la première femme de Wilson, Sam, dans Amour courtois[E 27]. Dans le dernier épisode, Sauvez-moi[E 28], House et Cuddy décident finalement de tenter une relation.
Saison 7
La saison débute quelques minutes après la fin de la saison précédente : House et Cuddy se sont avoué leurs sentiments mutuels. Dans On fait quoi maintenant ?[E 29], l'un et l'autre veulent faire en sorte que leur relation fonctionne, mais se heurtent à des obstacles du quotidien : leurs liens hiérarchiques au Princeton Plainsboro, les habitudes de House, la fille de Cuddy… Ils reçoivent néanmoins le soutien de l'équipe et de Wilson. Numéro Treize a disparu sans explication — elle est en fait emprisonnée pour avoir détourné des médicaments, qu'elle a utilisés pour euthanasier son frère, lui aussi atteint de la maladie de Huntington (Mise au jour[E 30]) — et c'est une jeune étudiante surdouée, Martha Masters, qui la remplace jusqu'au 19e épisode Enfreindre les règles[E 31]. La relation de House et Cuddy s'effrite quand Cuddy tombe malade ; incapable de surmonter son angoisse, House replonge dans les antalgiques. Il s'enferme dans le travail et finit par risquer sa vie en utilisant un médicament expérimental pour tenter de guérir sa jambe. Il épouse également une immigrée russe, Dominika Patrova, afin de rendre jalouse Cuddy, alors que le mariage est blanc. Dans le dernier épisode, dans Passer à autre chose[E 32], il s'enfuit après avoir détruit le salon de Cuddy avec sa voiture.
Saison 8
La saison reprend avec 5 jours à tirer[E 33], onze mois après la fuite (3 mois à l'étranger et 8 de prison) de House, qui est maintenant en prison pour avoir détruit le salon de Cuddy. Il est libéré pour bonne conduite sous la supervision de Foreman, qui a remplacé Cuddy dans ses fonctions (Second Souffle[E 34]). Outre les cas médicaux mystérieux dont il a la charge, House va devoir reconstruire son équipe et le service diagnostic malgré son bracelet de surveillance. On lui impose la jeune Chi Park, encore étudiante, et la médecin de la prison, Jessica Adams, le suit après avoir perdu son poste à cause de lui. Il doit également cohabiter six mois avec sa « femme » Dominika, et apprend que sa mère s'est remariée avec celui qui pourrait être son véritable père. Il finit par s'habituer à Dominika, mais celle-ci le quitte définitivement lorsqu'il lui cache qu'elle a obtenu sa carte verte. À la fin de l'épisode Terreurs nocturnes, Wilson apprend qu'il est atteint d'un cancer du thymus. Chase part lui aussi du service à la fin de l'épisode Post-mortem. À la fin de la série, Wilson décide d'arrêter son traitement ; House, qui est sous la menace d'une suspension de sa liberté provisoire, se fait passer pour mort auprès de tous, afin de pouvoir accompagner son ami dans ses derniers mois. Chase reprend son poste.

Fiche technique

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Sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Full cast and crew sur l'Internet Movie Database[5].

Équipe technique

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Spécifications techniques

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Développement

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Conception

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David Shore, créateur de la série.

En 2004, les cocréateurs David Shore et Paul Attanasio[N 2], ainsi que Katie Jacobs, ont présenté à la Fox une série médicale « whodunit » (sans titre à l'époque) dans le style des Experts[8], un « polar à l'hôpital » où les médecins enquêtent sur des symptômes et leurs causes[9]. Attanasio dit avoir été inspiré pour créer une série médicale procédurale (une intrigue par épisode) par un éditorial du New York Times Magazine intitulé Diagnosis[10] (« diagnostics » en français) et rédigé par le docteur Lisa Sanders[11]. La Fox a acheté la série, mais la présidente de la chaîne d'alors, Gail Berman, a déclaré à l'équipe de création : « je veux une série médicale, mais je ne veux pas voir de blouse blanche dans les couloirs[N 3],[12]. »

La série ainsi programmée a initialement pris le titre de production de Chasing Zebras, Circling the Drain[13] : « Chasing Zebras », littéralement « à la poursuite des zèbres », est un terme d'argot médical pour un diagnostic inhabituel ou obscur[N 4],[14], tandis que « Circling the Drain » se réfère aux cas de patients en phase terminale, dans un phénomène de descente irréversible vers la mort[15], pouvant être traduit en français par « avec un pied dans la tombe[16] ». Le principe original de la série était de présenter une équipe de médecins travaillant ensemble pour essayer de « diagnostiquer l'indiagnosticable[17] ». Shore a estimé qu'il était important d'avoir un personnage central intéressant, qui pourrait examiner les caractéristiques personnelles des patients et diagnostiquer leurs maux par la découverte de leurs secrets et de leurs mensonges[17].

Alors que Shore et le reste de l'équipe de création explorent les possibilités du personnage, le concept de la série devient moins une procédure policière diagnostique qu'une histoire centrée sur le rôle principal[18]. Le personnage est nommé « House » et il donne finalement son nom à la série[13]. Shore a par la suite développé les personnages plus en profondeur et écrit le scénario de l'épisode pilote[8] (intitulé Pilot[N 5] en anglais, et Les Symptômes de Rebecca Adler dans l'adaptation française). Il explique que les scénarios de plusieurs épisodes sont basés sur les travaux de Berton Roueché, chroniqueur pour The New Yorker entre 1944 et 1994, qui s'est spécialisé dans les éléments inhabituels de la médecine[9].

Shore a également adapté le concept du personnage-titre à sa propre expérience en tant que patient dans un hôpital universitaire[19]. Shore avait alors pris rendez-vous pour une douleur à la hanche, mais, arrivé à l'hôpital, la douleur avait disparu : « je savais que, dès que j'aurais tourné les talons, ils se moqueraient de moi. J'ai pensé qu'il serait intéressant de voir un personnage qui le ferait en présence du patient avant que celui-ci ait quitté la salle d'examen[N 6],[20]. » Un élément central de la série est que le personnage principal serait en quelque sorte handicapé[21] : à l'origine, House devait se déplacer en fauteuil roulant, mais Fox a rejeté cette option. Katie Jacobs a par la suite exprimé sa gratitude envers la chaîne d'avoir refusé l'idée originale, refus ayant conduit les scénaristes à repenser le personnage : le mettre sur ses pieds lui a offert une présence physique cruciale[18]. Les scénaristes choisissent alors de présenter un House boiteux, conséquence d'un diagnostic erroné l'obligeant à se servir d'une canne et lui causant des douleurs chroniques, qui ont elles-mêmes entraîné une addiction aux antalgiques opiacés[21]. Le script original évoquait un acteur connu de 34 ans dans le rôle-titre, mais Shore a déclaré qu'un médecin ressemblant à Brad Pitt n'aurait pas eu l'air convaincant[22].

« House est un personnage tellement abîmé ! Il est un narrateur tellement peu fiable que son image d'enfoiré total est démentie par la chaleur et la générosité de son visage. […] Si vous regardez son visage alors qu'il peut être en train de dire la pire chose que vous ayez entendue, vous savez qu'il est à l'intérieur quelqu'un de profondément prévenant. Même s'il ne prend pas soin de vous en tant qu'individu, il se soucie d'une idée qui se révèle être importante pour vous, et qui va déterminer ce qui se passe. Je pense que le génie de Hugh Laurie vient du fait qu'il est capable de faire ressortir cette dualité[N 7]. »

— Lisa Sanders[11]

Inspirations

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Références à Sherlock Holmes

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Sherlock Holmes a servi d'inspiration pour la création du personnage de Gregory House.

Les similitudes entre Gregory House et Sherlock Holmes apparaissent tout au long de la série[23],[24]. David Shore a expliqué qu'il avait toujours été un fan de Holmes, et a constaté l'indifférence du personnage envers ses clients[20].

La ressemblance est évidente dans leur confiance respective en leurs capacités intellectuelles[15], dans leur raisonnement inductif[23], dans leur approche peu orthodoxe empreinte de psychologie et de rationalité[23] et dans leur réticence à accepter les cas[25]. Leur méthode d'enquête est d'éliminer les diagnostics/hypothèses lorsque les symptômes/indices démontrent logiquement leur inexactitude[13], selon le principe énoncé par Conan Doyle lui-même : « lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. » On observe aussi des similitudes dans le contact particulier de House avec ses patients et de Holmes avec ses clients : House fait preuve d'un manque d'empathie peu compatible avec l'exercice de la médecine, et fait tout pour éviter d'examiner ses patients, afin de rester un maximum objectif. Le détective comme le médecin, considère les sentiments comme une « faiblesse[26] ».

Shore explique que le nom de House lui-même est conçu comme « un hommage subtil » à Holmes[13],[27], un jeu de mots impliquant la sémantique anglophone du mot « house » (maison) et « home » (domicile)[28]. L'adresse de House à Princeton, 221 Baker Street, appartement B[29], est une référence à l'adresse de Holmes à Londres : le 221B Baker Street[15]. Les deux personnages jouent des instruments de musique (House joue du piano, de la guitare et de l'harmonica ; Holmes joue du violon) et prennent de la drogue (House est accro au Vicodin, Holmes utilise de la cocaïne à des fins récréatives)[23].

On peut aussi rapprocher la relation de House avec le Dr James Wilson, avec celle de Holmes et son confident, le Dr John Watson[13]. Robert Sean Leonard, interprète de Wilson, a déclaré que House et son personnage – dont le nom est également très similaire à celui de Watson (ils ont les mêmes initiales) – étaient initialement destinés à travailler ensemble autant que Holmes et Watson ont pu le faire dans les romans de Conan Doyle. Il estime que l'équipe de diagnostic de House a remplacé Watson dans ce rôle[30].

La création du personnage du détective a été elle-même inspirée par un médecin que connaissait Arthur Conan Doyle à Édimbourg. Ce chirurgien écossais, Joseph Bell[13], dont Doyle est devenu un assistant pendant une courte période, était un médecin froid et brillant, qui utilisait une méthode scientifique dans son travail et sa compétence de déduction venait de l'observation, si bien que Doyle lui-même décrit que lors de l'examen d'un inconnu, Bell était capable de deviner, en ne se basant que sur l'apparence, sa profession et ses activités récentes[31].

Certains épisodes de la série contiennent des références supplémentaires aux romans de Sherlock Holmes. La patiente principale de l'épisode pilote est nommée Rebecca Adler[E 1], d'après Irène Adler, un personnage de l'univers de Holmes. Dans le dernier épisode de la deuxième saison, House est abattu par un tireur fou crédité comme Moriarty, du nom de l'ennemi de Holmes[25]. Dans l'épisode Pieux Mensonge[E 35], House reçoit un ouvrage intitulé « deuxième édition de Conan Doyle » comme cadeau de Noël. Dans la cinquième saison, Consultation à domicile[E 36], on peut apercevoir chez House un exemplaire des Mémoires de Sherlock Holmes. Dans un autre épisode de cette saison, Le Divin Enfant[E 19], House, dans une tentative de tromper son équipe, utilise un livre de Joseph Bell[13]. Le livre lui avait été offert la veille de Noël par Wilson, avec le message « Greg, ça m'a fait penser à toi ». Avant de reconnaître qu'il a donné le livre à House, Wilson raconte aux membres de l'équipe que l'ouvrage vient en fait d'une ancienne patiente, nommée Irène Adler. De plus, lors de l'épisode final, House met en scène sa propre mort, ce que fait aussi Sherlock Holmes dans Le Dernier Problème[32].

Autres influences littéraires

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Le détective Auguste Dupin, créé par Edgar Allan Poe est considéré comme similaire à House à certains égards. Il résout des affaires sans rapports directs, dont certaines sans quitter le lieu de l'intrigue, comme dans Le Mystère de Marie Roget (The Mistery of Marie Rogêt, 1842), comme House, qui découvre le diagnostic sans rendre visite aux malades[33],[34].

On peut aussi comparer House au capitaine Achab, tiré de l’œuvre de Melville, à la fois dans leur obsession et dans le fait qu'ils sont prêts à tout pour y remédier : dans l'épisode Douze ans après[E 37]) House retrouve chez un petit garçon les symptômes qu'il avait découvert chez une patiente douze ans auparavant. Ce cas était alors le seul qu'il n'avait pas réussi à diagnostiquer. Dans l'épisode, il tente de convaincre Wilson et Cuddy que c'est la même maladie. Wilson le compare alors à Achab qui poursuit Moby Dick sur toutes les mers[33].

Le personnage de Michael Tritter (interprété par David Morse) a été comparé à l'inspecteur Javert dans Les Misérables : Tritter persécute House jusqu'à l'humiliation et la dégradation, comme Javert poursuit Jean Valjean, dont la capture est l'unique objectif[35],[36].

Enfin, House est également inspiré du héros éponyme du manga Blackjack (ブラック・ジャック, 1973-1983) d'Osamu Tezuka, un médecin cynique, sombre, solitaire et sans diplôme accomplit de véritables miracles médicaux. Cette influence est confirmé par House lui-même, qui déclare dans un épisode que sa vocation médicale vient de sa rencontre avec un médecin marginal japonais. Un spot publicitaire figurant les deux médecins est réalisée en 2010 par la Fox à l'occasion de la sortie en DVD de la quatrième saison au Japon[37].

Production

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Bryan Singer, réalisateur et producteur exécutif.

DrHouse est une coproduction des sociétés Heel and Toe Films, Shore Z Productions, et Bad Hat Harry Productions en association avec Universal Media Studios, filiale de Fox[38]. Paul Attanasio et Katie Jacobs, dirigeants de Heel and Toe Films, David Shore, la tête de Shore Z Productions, et Bryan Singer, le chef de Bad Hat Harry Productions, ont été les producteurs exécutifs de la série depuis sa création[19]. Peter Blake, et Thomas L. Moran ont rejoint l'équipe des scénaristes au début de la première saison, après la réalisation de l'épisode pilote. Les scénaristes Doris Egan, Sara Hess, Russel Friend et Garrett Lerner ont également rejoint l'équipe au début de la saison 2. Depuis le début de la saison 4, Moran, Friend, et Lerner sont également producteurs exécutifs de la série, aux côtés d'Attanasio, Jacobs, Shore et Singer[38]. Hugh Laurie a également produit plusieurs épisodes des saisons 5, 6 et 7.

Shore est le showrunner (responsable de l'organisation) de la série[6]. Lisa Sanders, assistante professeur de clinique à l'école de médecine Yale (Yale School of Medicine), est conseillère technique à la série[39] (elle a écrit l'éditorial dans le New York Times Magazine qui a inspiré la série). Selon Shore « trois médecins différents vérifient tout ce que nous faisons[40] ». Bobbin Bergstrom, une infirmière, est également conseillère médicale de la série lors du tournage, et interprète aussi une infirmière dans la série[40].

Casting

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Hugh Laurie, Katie Jacobs et David Shore lors d'une conférence de presse.

Dans un premier temps, les producteurs étaient à la recherche d'un « homme typiquement américain » pour jouer le rôle de House[41]. Bryan Singer en particulier a estimé qu'il était hors de question qu'il fasse appel à un acteur non-américain pour le rôle[17]. Au moment du casting, Hugh Laurie était en Namibie pour le tournage du film Le Vol du Phœnix (Flight of the Phoenix, 2004). Il a envoyé à la production une vidéo d'audition tournée dans la salle de bains de son hôtel, le seul endroit où il y avait assez de lumière[41], et s'est excusé pour son apparence[42],[43] (que Singer a comparé à une « vidéo de Ben Laden »)[44]. Dans la vidéo, Laurie improvise un Dr House, s'aidant d'un parapluie pour remplacer une canne. Singer a été très impressionné par ses performances et a apprécié la façon dont cet acteur américain « était capable de saisir le personnage[17],[22] ». Singer ne savait alors pas que Hugh Laurie était britannique, grâce à son accent américain convaincant. Laurie explique qu'il doit son accent à « sa folle jeunesse passée à trop regarder la télévision et les films[N 8],[41] ». Bien que des acteurs plus connus localement tels que Denis Leary, Rob Morrow ou Patrick Dempsey aient été considérés pour le rôle, Shore, Jacobs et Attanasio ont été aussi impressionnés que Singer par la performance de Laurie dans le rôle de House[45].

Laurie a révélé plus tard qu'il a d'abord pensé que le personnage principal de la série était le Dr James Wilson. Il a supposé que House était un personnage secondaire, en raison de sa nature et de son caractère, jusqu'à ce qu'il reçoive le script complet de l'épisode pilote[46],[47]. Laurie, fils d'un médecin, Ran Laurie, a déclaré qu'il se sentait coupable d'« être payé autant pour devenir une fausse version de son propre père[N 9],[41] ». Depuis le début de la troisième saison, il a été payé 275 000 à 300 000 $ par épisode, soit trois fois ce qu'il gagnait jusque-là[48],[49]. Pour la cinquième saison, Laurie a gagné environ 400 000 $ par épisode[50], faisant de lui l'un des acteurs les mieux payés de la télévision américaine, rejoignant le podium occupé par Kiefer Sutherland (500 000 $ dans 24 heures chrono) et William Petersen (600 000 $ dans Les Experts)[51].

Robert Sean Leonard a reçu les scripts des séries Numb3rs (sur CBS) et de House (sur Fox)[52]. Leonard a trouvé le script de Numb3rs « plutôt cool » et avait prévu de passer une audition pour la série[52]. Toutefois, il a décidé que le personnage pour lequel il auditionnait, Charlie Eppes, apparaissait dans un trop grand nombre de scènes ; plus tard, il remarque que « moins je travaille, plus je suis content ! »[52]. Il a estimé que son audition pour House n'a pas été particulièrement convaincante, mais que sa longue amitié avec Bryan Singer a contribué à lui faire remporter le rôle de James Wilson[52].

Singer a par ailleurs rencontré Lisa Edelstein sur le tournage de la série À la Maison-Blanche (The West Wing), où elle jouait une prostituée, et il lui a adressé une copie du script du pilote[53]. Edelstein a été attirée par la qualité de l'écriture et par les « dialogues de haut vol[N 10] » de son personnage avec House, et a été intégrée à la distribution dans le rôle du Dr Lisa Cuddy[53].

L'agent de l'acteur australien Jesse Spencer lui a suggéré qu'il auditionne pour le rôle du Dr Robert Chase. Spencer a d'abord pensé que le programme serait similaire au style de la série Hôpital central (General Hospital), mais a changé d'avis après avoir lu les scripts[54]. Après avoir été auditionné, il a persuadé les producteurs de changer l'origine du personnage pour le faire devenir australien[55]. Patrick Dempsey a également auditionné pour le rôle de Chase, sans le décrocher mais il est devenu connu pour son rôle du Dr Derek Shepherd dans Grey's Anatomy. Omar Epps, qui joue le Dr Eric Foreman, a été inspiré par son interprétation antérieure d'un stagiaire dans le drame médical Urgences (ER)[56]. Jennifer Morrison a estimé que son audition pour le rôle du Dr Allison Cameron avait été un désastre complet[57]. Toutefois, avant son audition, Singer avait vu certaines de ses performances, y compris dans Dawson (Dawson's Creek), et la voulait déjà pour le rôle[57].

À la fin de la troisième saison, House licencie Chase, tandis que Foreman et Cameron démissionnent[E 12]. House doit alors recruter une nouvelle équipe de diagnostic, pour lequel il identifie sept finalistes. Les producteurs avaient prévu à l'origine de recruter deux nouveaux acteurs à temps plein, avec Foreman qui revient dans le cinquième épisode de la quatrième saison : l'équipe aurait alors à nouveau compté trois membres. Finalement, ils ont pris la décision d'ajouter trois nouveaux acteurs réguliers[58]. En plus de Epps, Jennifer Morrison et Jesse Spencer sont restés dans la distribution, leurs personnages ayant été réaffectés. Au cours de la quatrième saison, des quarante personnages engagés, dont seulement vingt parlants[59], les scénaristes ont éliminé un candidat par épisode, de sorte que, selon Katie Jacobs, ni les producteurs ni les acteurs ne savaient qui allait être engagé jusqu'à la dernière minute[60]. Dans le neuvième épisode de la saison, la nouvelle équipe de House est finalement révélée : Foreman est rejoint par les médecins Lawrence Kutner (Kal Penn)[61], Chris Taub (Peter Jacobson)[62], qui avait déjà été auditionné pour un rôle d'avocat dans la première saison[59], et Remy Hadley, alias « Numéro Treize » (Olivia Wilde)[63]. Les candidats éliminés par House ne reviennent pas dans la série, à l'exception de la dernière : le Dr Amber Volakis (Anne Dudek), qui réapparaît jusqu'à la fin de la quatrième saison comme la petite amie de Wilson[64], et dans la saison suivante comme une hallucination de House[E 38]. Bien que Penn et Wilde aient eu un meilleur profil que les autres acteurs interprètes des autres finalistes, Jacobs a déclaré qu'ils ont passé des auditions identiques[60]. Kutner a quitté la série à la fin de la cinquième saison, après que Kal Penn a été engagé dans le bureau des affaires intergouvernementales de la Maison-Blanche après l'élection de Barack Obama en 2008[65].

Au terme de la septième saison, la série connait des problèmes de production : les coûts deviennent trop importants alors que les audiences chutent, ce qui pousse Fox et NBC Universal à renégocier les coûts, Fox voulant les réduire de 20 %[66]. Il est alors question de renégocier les frais de casting, plus particulièrement les salaires des acteurs principaux qui n'ont pas signé pour une huitième saison. Finalement, Lisa Edelstein annonce son départ brutal le 17 mai 2011, elle n'a pas souhaité renouveler son contrat, la saison 7 est donc la dernière pour son personnage[67],[68].

Les producteurs invitent régulièrement des guest stars dans la série. La plupart interprètent des patients, mais d'autres invités interprètent des personnages des différentes histoires personnelles. D'autre invités apparaissent comme caméos :

Écriture et structure des épisodes

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Les épisodes de la série ont majoritairement le même format.

L'épisode commence sur le court laps de temps précédant l'apparition des premiers symptômes du futur patient (souvent, le spectateur est induit en erreur par les plaintes d'un autre personnage qu'il croit être le patient de l'épisode). Après le générique, House prend connaissance du cas et engage son équipe à établir un diagnostic différentiel en se basant sur les symptômes présentés par le patient. Chacun propose une hypothèse diagnostique et les tests et examens permettant d'en prouver l'existence, et House, après les avoir validées, écrit les premières idées avec un marqueur sur le tableau blanc de son bureau.

Dans la plupart des épisodes, l'état du patient s'aggrave, souvent à la suite d'un examen ou d'un traitement administré par l'équipe médicale. Les séances de diagnostic différentiel se répètent jusqu'à ce que la situation du patient devienne critique, puis, à la fin de l'épisode, House trouve la solution, souvent au cours d'une conversation avec Wilson ou un autre personnage sur un sujet complètement étranger à la situation médicale en question[34]. De nombreux obstacles empêchent ou retardent l'établissement d'un diagnostic par House : les conditions de santé particulières du patient, les dilemmes éthiques ou le patient lui-même (ou sa famille) qui entrave par son désaccord ou ses mensonges la résolution du cas. House est donc contraint de contourner toutes ces difficultés, ce qui le conduit parfois à passer outre l'autorisation du Dr Cuddy ou du patient.

Dans les trois premières saisons, l'épisode comportait également des scènes à la clinique de l'hôpital, où House devait, contre son gré, assurer des consultations (gratuites dans le département « clinique » (Clinic) des hôpitaux américains, donc souvent bondées). Il y recevait des patients dont les maux étaient la plupart du temps bénins, permettant à House de laisser aller son caractère sarcastique. Cependant, ces cas secondaires lui donnaient souvent l'occasion d'apporter un nouvel éclairage au cas principal[34]. Avec la progression de la série, les scénaristes ont dû occulter ces scènes en raison du choix du contenu des épisodes et de la difficulté d'avoir une histoire parallèle.

De plus, des histoires secondaires se déroulent hors du contexte hospitalier entre les personnages. Certains problèmes secondaires sont résolus dans l'épisode (le faux-cancer de House[E 40]), et d'autres sont des histoires à long terme (scènes de colocation entre House et Wilson[E 19], relation entre Chase et Cameron[E 22],[34]).

Tournage

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Le Frist Campus Center à l’université de Princeton.

La majeure partie de la série se déroule à l'intérieur de l'hôpital fictif de Princeton Plainsboro (PPTH), le centre hospitalier universitaire de la ville de Princeton, dans le New Jersey[71]. Les prises de vues extérieures de l'hôpital fictif sont effectuées à l'université de Princeton au Frist Campus Center[72]. Cependant, le tournage des épisodes ne se déroule pas au même endroit : il a lieu dans les studios de la Fox à Century City dans la banlieue immédiate de Los Angeles, en Californie[73]. L'épisode pilote[E 1] a cependant été tourné au Canada, avant le transfert de la production en Californie[73]. Bryan Singer, réalisateur du pilote, a choisi l'hôpital de sa ville natale, West Windsor Township, New Jersey, comme site fictif de la série.

Certains épisodes sont tournés à l'université de Californie du Sud[74] pour l'épisode Demi-prodige (Half-Wit, 3x15[E 40]). Une partie de la sixième saison a été filmé à l'ancien hôpital psychiatrique de Greystone Park (Greystone Park Psychiatric Hospital), à Parsippany dans le New Jersey, pour les scènes de l'hôpital psychiatrique de Mayfield[75].

 
Le Greystone Park Psychiatric Hospital à Parsippany.

À l'intérieur de l'hôpital, l'équipe de House se réunit dans son bureau, où ils font les séances de diagnostic différentiel. Les autres scènes alternent entre la chambre du patient, les salles d'examen radiologiques, le bloc opératoire, et le laboratoire. House se rend souvent dans le bureau de Wilson, au même étage que le sien, ainsi qu'à celui de Cuddy, au rez-de-chaussée, près de la clinique. Il passe également du temps dans le hall d'entrée, à la cafétéria ou dans la salle de repos des médecins. Quelques scènes se déroulent à la morgue, dans les vestiaires, dans les ascenseurs et sur le toit[76].

Cependant, il y a de nombreuses scènes qui se déroulent dans des lieux différents : la première partie de chaque épisode est généralement localisée à l'endroit où le futur patient commence à se sentir mal. Il y a aussi plusieurs scènes dans le parc et sur le parking de l'hôpital, dans les appartements de House[77], Wilson et d'autres personnages (Cuddy, Foreman, Kutner, Taub, etc.). Dans presque chaque épisode, une scène se déroule dans la maison du patient, où les médecins de l'équipe de House sont chargés de trouver des renseignements médicaux pertinents sur le patient. Quelquefois, quoique plus rarement, les personnages se trouvent dans les magasins, pubs et restaurants.

House est souvent filmé en utilisant la technique cinématique du « Walk and Talk[12],[25] », popularisée à la télévision avec des séries telles que Hôpital St Elsewhere (St. Elsewhere), Urgences (ER) ou À la Maison-Blanche (The West Wing)[78]. Le Walk and Talk, qui présente les personnages en train de marcher alors qu'ils ont une conversation, implique l'utilisation de travellings[78]. Le producteur exécutif Katie Jacobs a déclaré que la série utilisait souvent cette technique, car « quand vous mettez une scène en mouvement, c'est un moyen de créer de l'urgence et de l'intensité[N 11],[12] ». Elle a souligné l'importance du « fait que Hugh Laurie mesure 1,88 m, et qu'il est plus grand que tous les autres acteurs, [ce qui] rend certainement ces walk-and-talks aussi « pop[N 12],[12] ».

Nancy Franklin, dans The New Yorker écrit « la série est cool, les effets spéciaux sont comme un Voyage fantastique dans les entrailles des patients. Je parie que vous ne saviez pas que lorsque vos reins se ferment, ils sonnent comme des bulles prêtes à éclater[N 13],[79] ». « Les caméras et les effets spéciaux voyagent non seulement dans la gorge d'un patient », observe un autre critique, « mais jusqu'à son nez et à l'intérieur de son cerveau ou de sa jambe[N 14],[80] ». Au lieu de compter uniquement sur l'image générée par ordinateur, les plans à l'intérieur du corps ont tendance à résulter des techniques du « Miniature Effect » et de la « Motion Control Photography »[81]. Beaucoup de scènes sont décorées avec une variété d'accessoires non-scénarisés qui permettent à Laurie d'improviser, révélant ainsi certains aspects de son personnage et de l'histoire[12].

Générique

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Le générique commence avec une image tirée d'une IRM cérébral avec le logo [H] (le symbole international de l'hôpital), ensuite fondue avec l'image du visage de House, issue de l'épisode pilote, avec le titre de la série. La tête de House disparaît alors que le titre est souligné et qu'apparaît le sigle « M.D. » (Medical Division ou Medicinæ Doctor). Le générique du pilote ne contient que cette séquence[E 1]. Les génériques de tous les épisodes suivants contiennent une séquence plus longue, comprenant les noms des six acteurs de la distribution originale, ainsi que celui du créateur de la série, David Shore[E 41].

Après la disparition du titre, on peut apercevoir une vue aérienne de l'hôpital de Princeton-Plainsboro (représenté par les bâtiments de l'université de Princeton[71]). Elle est suivie par une série d'images qui accompagne le nom de chaque membre de la distribution. Ces images sont des illustrations de l'anatomie humaine[E 41] : le nom de Laurie apparaît à côté d'un modèle de tête humaine, avec le cerveau apparent ; celui d'Edelstein à côté d'une modélisation graphique des ramifications des neurones (axones et dendrites) ; celui de Epps superposé à une image de cage thoracique au rayons X ; celui de Leonard entre les deux hémisphères d'un cerveau ; et celui de Spencer à côté d'une ancienne représentation de la colonne vertébrale. Les producteurs désiraient initialement inclure l'image d'une canne et d'un flacon de Vicodin, mais la Fox a refusé. Le nom de Morrison apparaît donc sur une image des rameurs de l'université sur le lac Carnegie[82]. Enfin, l'image finale représente le texte « Created by David Shore » au-dessus de l'image d'un tronc sans tête, sous-entendant ainsi que Shore est le « cerveau de la série[82] ».

Le générique a été nommé à l'Emmy du meilleur design de générique aux Primetime Emmy Awards en 2005[83]. Il n'a pas été modifié, à l'exception de la musique, jusqu'à la saison 7.

Une version instrumentale de la chanson Teardrop, du groupe Massive Attack[84],[85], sert de générique d'ouverture et de fin. La version originale est chantée par Elizabeth Fraser, ex-Cocteau Twins[86]. En raison des droits d'auteur, cette chanson n'est pas utilisée pour les versions distribuées en France, au Royaume-Uni, Allemagne, Suisse (partie germanophone), Belgique, Australie, Portugal, Espagne, Italie, Irlande, Israël, Canada (pour la version en français), Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Hongrie, Grèce, Turquie et Amérique latine[87]. À la place, un morceau instrumental créé pour la série intitulé House End Credits et composé par Scott Donaldson et Richard Nolan remplace la musique originale[87]. Cette dernière est légèrement modifiée à partir de la deuxième saison, reprise par Jon Ehrlich[87]. Une version acoustique de Teardrop, interprétée par José González, avec des paroles, se fait entendre comme musique de fond au cours du dernier épisode de la saison 4[E 15].

Fin de la série

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Constatant la chute d'audience de la série aux États-Unis, la Fox, producteur, décide de mettre fin à l'aventure le 8 février 2012 prétextant un coût important de production[88].

Diffusion

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La série est originellement diffusée par le réseau national américain Fox Broadcasting Company (Fox) depuis le .

Saison Épisodes   Diffusion sur Fox  
Diffusion sur TF1
 
Diffusion sur RTL-TVI
 
Diffusion sur TVA
 
Diffusion sur TSR
Jour et heure (US) Premier épisode Dernier épisode
1 22 Mardi 21 h 2007 2007 2006 2007
2 24 Mardi 21h 2007 2008 2007 2008
3 24 Mardi 20h (2006) puis mardi 21h (2007) 2008 2008 2007 2008
4 16 Mardi 21h (2007) puis lundi 21h (2008) 2009 2009 2008 2009
5 24 Mardi 20h (2008) puis lundi 20h (2009) 2010 2010 2009 2010
6 22 Lundi 20h 2011 2010 2010 2010
7 23 Lundi 20h 2012 2011 2011 2011
8 22
  • Lundi 21h (2011)
  • Lundi 20h (janvier-février 2012)
  • Lundi 21h (avril-mai 2012)
2013 2012 2012 2012

La série a été distribuée dans 66 pays[89], diffusée soit en version originale sous-titrée, soit adaptée dans différentes langues (notamment en français, espagnol, portugais, chinoisetc.). Sur les réseaux francophones, la série est diffusée en France à partir du sur TF1 puis à partir de 2013 à la télévision sur HD1 ; en Belgique, depuis le sur RTL-TVI ; au Québec, depuis le sur TVA et en Suisse depuis le sur la TSR.

Les épisodes de la série sont disponibles en téléchargement en ligne. Aux États-Unis, les plateformes Amazon Video on Demand et l'iTunes Store proposent les saisons 1 à 6 pour 1,99 $ par épisode[92]. En 2007, NBC Universal (distributeur de la série) et Apple (propriétaire de iTunes) ont eu un désaccord qui a temporairement empêché la quatrième saison d'être disponible sur la plateforme de téléchargement[93]. Dans une déclaration à la presse, Apple a déclaré que NBC Universal a voulu augmenter le prix à 4,99 $ par épisode[94]. En septembre 2008, les divergences entre Apple et NBC ont été résolues et tous les épisodes peuvent désormais être achetées en Haute Définition (HD) sur iTunes pour 2,99 $[95]. Les épisodes des dernières saisons sont disponibles en streaming sur le site officiel de Fox[96] et sur Hulu[97].

En France, le téléchargement en ligne des épisodes est géré par le service TF1 Vision de la chaîne TF1[98]. Ils sont disponibles en français ou en version originale sous-titrée le lendemain de leur diffusion aux États-Unis, pour un prix de 1,99  par épisode en streaming ou en téléchargement pendant 48h[99]. À noter qu'il n'est plus possible d’accéder aux épisodes via TF1. Les épisodes sont disponibles sur la plateforme Amazon Prime Video depuis 2017 en français et en anglais.

Thèmes

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Représentation graphique du logo Snakes on a cane de la saison 6 de Dr House.

Démarche diagnostique et quête de la vérité

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Chaque épisode de la série s'articule généralement autour d'un cas principal (à la différence des séries médicales Urgences et Grey's Anatomy, où l'intrigue porte sur plusieurs patients à chaque épisode) que d'autres médecins n'ont pu diagnostiquer[100]. Avant le générique, le cas principal de l'épisode est introduit[25], puis House le prend en charge avec son équipe. Sur le même fonctionnement que la série Les Experts, Dr House est construit comme une enquête policière : la recherche de la maladie et du bon traitement font l'objet d'une étude minutieuse[84].

House et son équipe (schéma scénaristique que l'on retrouve dans de nombreuses séries policières comme avec HoratioLes Experts : Miami ou GibbsNCIS : Enquêtes spéciales et leurs équipes respectives, dans lesquelles chacun a une spécialité) partent alors sur les traces des indices qui peuvent mener à la découverte de la pathologie en devant en même temps maintenir l'état du patient stable. Les scénarios ont tendance à se concentrer plus sur les théories et méthodes peu conventionnelles de House, ainsi que sur les réactions des autres personnages par rapport à celles-ci, plutôt que sur les détails complexes de la physiopathologie et des traitements[8], bien que de longues séquences de chaque épisode soient consacrées à des séances de groupe de diagnostic différentiel, conduites par House[101].

Finalement, House découvre la pathologie du patient, diagnostic résultant souvent d'une intuition (peu conforme aux méthodes médicales conventionnelles) à la suite d'une remarque faite par un autre personnage[101]. Le diagnostic, complexe et plus ou moins commun, est, dans la majorité des cas, découvert dans le dernier quart de l'épisode, avant que l'état du patient ne soit irréversible. Mais il arrive que ce soit trop tard, et que le traitement n'ait pas le temps de faire effet, ou que l'autopsie ne révèle le diagnostic final.

Dans de nombreux cas que House traite, le diagnostic est retardé par le mensonge ou la dissimulation de symptômes ou de leur histoire personnelle par les patients ou leurs proches. Ce phénomène a induit la réplique culte de House « Tout le monde ment » (Everybody Lies), et oriente ses hypothèses. Étant donné la teneur controversée de celles-ci, House a souvent des difficultés à obtenir l'autorisation de son supérieur, Lisa Cuddy, pour effectuer des actes médicaux ou mettre en place des traitements expérimentaux ou éthiquement discutables lorsqu'il l'estime nécessaire. La série montre que chaque personne a plusieurs occasions de mentir, pour des raisons diverses et multiples, et House est justement à la recherche de la vérité, même si elle peut être destructrice[102].

House a un raisonnement médical décrit par certains auteurs comme reprenant des concepts philosophiques liés à la recherche de la Vérité et à la Raison[103],[104]. Souvent associé à Socrate, les philosophes considèrent sa démarche diagnostique appartenant aux méthodes de rationalisme empirique (ou expérimental) dans le sens où il se sert de l'expérience (en l'occurrence, des symptômes) pour construire une hypothèse qu'il va expérimenter (avec des examens ou des traitements) pour la réfuter ou la valider et finalement aboutir à la Vérité (au diagnostic final).

C'est dans la construction d'hypothèses que House excelle, en élaborant, sur la base de faits établis qu'il a directement observés ou non (il ne rencontre que très rarement ses patients, les symptômes étant des faits dont il n'a pas besoin d'être le témoin direct) une idée, plus ou moins audacieuse, qui expliquerait l'ensemble des symptômes et permettrait leur traitement.

Cependant, bien que sa connaissance et son sens du raisonnement lui permettent de résoudre la majorité des cas médicaux qui lui sont proposés, il a besoin d'avoir face à lui des médecins compétents dont il va réfuter les hypothèses : c'est le raisonnement dialectique (ou la méthode socratique du Dialogue et de la maïeutique)[104]. Dans l'épisode Tout seul (Alone, 4x01[E 42]), House a perdu les membres de son équipe (ayant congédié Chase et vu Foreman et Cameron démissionner), et tente de résoudre un cas épineux en dialoguant avec le premier venu (l'homme d'entretien de l'hôpital). À la fin de l'épisode, ayant finalement résolu le problème, Cuddy prévient House qu'il doit trouver une nouvelle équipe car, bien qu'il ait réussi à trouver le diagnostic exact, il a mis en jeu la vie du patient, chose qui ne serait sûrement pas arrivée s'il avait échangé ses idées avec des médecins. House commence alors un « casting » afin de trouver une équipe compétente, en éliminant au fur et à mesure les candidats qui ne lui conviennent pas, pour n'en retenir que trois.

La quête de la Vérité ne préoccupe pas House uniquement d'un point de vue professionnel. Il raisonne de la même façon dans un contexte plus personnel, n'hésitant pas à braver les conventions sociales pour faire éclater la vérité lorsqu'il s'interroge sur la vie privée des personnages qui lui sont proches.

Éthique médicale

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La plupart des cas présentés dans les différents épisodes ont un caractère éthique, ce qui était une des bases choisies par le créateur David Shore. Cependant, certains cas abordent un aspect particulièrement grave ou polémique de la discipline. Parmi eux, on peut citer l'avortement, le prélèvement d'organes, les traitements expérimentaux, la neurochirurgie, l'euthanasie, l'acharnement thérapeutique, ainsi que des questionnements sur les informations à donner au patient et à sa famille pour la mise en place des traitements.

La série expose une vision du monde médical peu encline à correspondre aux standards en vigueur théoriquement dans les hôpitaux contemporains : dans Dr House, il n'y a pas ou peu d’information et de recherche de consentement des patients préalables aux actes médicaux, un non-respect du secret médical, un recours à des techniques de soins expérimentales, etc[105].

Représentations du monde médical

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Dans la série, la représentation du médecin est plus faussée que dans un grand nombre de séries télévisées ou de films. D'après les cultural studies, les séries télévisées, Dr House y compris, « présentent un système de représentations que les récepteurs perçoivent, interprètent, assimilent et reproduisent. […] Les séries, Dr House en particulier, éveillent notre curiosité parce qu'elles sont une occasion — manquée ou effective — d'éducation sociale sur la réalité de la médecine[106] ». Cependant, ces représentations sociales du monde médical par le grand public sont ici bouleversées par le caractère anticonformiste, cynique et misanthrope de House.

En effet, il exerce une profession que l'on associe aisément avec l'empathie et qui fait référence aux héros. House n'est ni empathique ni héroïque, puisqu'il fait tout pour éviter les tâches qui lui déplaisent et qu'il n'éprouve aucune compassion pour ses patients, préférant se concentrer sur leurs symptômes, bien plus intéressants d'un point de vue scientifique.

Au contraire, Wilson serait plutôt philanthrope, et son approche des patients se situe à l'opposé de celle de House. Celui-ci l'utilise d'ailleurs lorsqu'il sent que le patient qu'il traite sera plus réceptif à la sensibilité de Wilson, afin de le convaincre d'accepter le traitement qu'il propose.

Toxicomanie

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Un comprimé de Vicodin.

Un élément de l'intrigue important est la toxicomanie de House. En raison de sa douleur chronique à la jambe, causée par un infarctus dans son quadriceps cinq ans avant la première saison, House prend un traitement analgésique (qui a pour but l'élimination de la douleur), du nom de « Vicodin[E 43] ». Le Vicodin est une association de paracétamol et d'hydrocodone, qui, comme un certain nombre de médicaments de la même classe (analgésique narcotique), peuvent faire apparaître un phénomène d'accoutumance, voire de dépendance (notamment en raison de l'hydrocodone, dérivé de deux opioïdes naturels, la codéine et la thébaïne). En l'occurrence, House est devenu au fil des années dépendant au Vicodin, et on observe une augmentation des quantités absorbées depuis le début de la série, qui résulte d'une diminution de l'efficacité du traitement (liée à l'accoutumance)[107].

Dans le onzième épisode de la première saison, À bout de nerfs[E 2], House admet pour la première fois qu'il est accro au Vicodin, mais refuse d'y voir une raison d'arrêter de prendre ses pilules : « Oui, je suis accro, mais je m'arrêterai pas… J'ai dit que j'étais accro, pas que j'avais un problème. Les pilules me permettent de faire mon boulot. Et elles soulagent ma douleur[N 15],[E 2] ». À de nombreuses reprises, Cuddy et Wilson l'ont encouragé à aller en cure de désintoxication[E 11]. Quand il n'a pas accès au Vicodin, ou lorsqu'il vit des épisodes douloureux anormalement intenses, il lui arrive de pratiquer l’auto-médication avec d'autres analgésiques et narcotiques plus puissants, tels que la morphine[E 44], l'oxycodone[E 45] ou la méthadone[E 46].

À la fin de la saison 5, House commence à halluciner. Après l'élimination des autres diagnostics possibles, Wilson et lui en arrivent à la conclusion que sa dépendance au Vicodin est responsable de ces nouveaux symptômes d'accoutumance et de surdosage. Après une brève phase de déni, House se fait hospitaliser à l'hôpital psychiatrique de Mayfield[E 22], pour un séjour de huit semaines durant lequel il se désintoxique. Il parvient à rester sobre pendant quelques mois, avant de replonger dans l'épisode Comme dans un mauvais film…[E 47] de la septième saison.

L’adaptation française considère erronément le médicament comme appartenant au genre grammatical féminin alors que « Vicodin » est masculin[108],[109].

House consomme également de l'alcool, le plus souvent hors de l'hôpital et se qualifie lui-même de « gros buveur[E 46] ».

Références culturelles

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Gregory House a une culture contemporaine assez importante, en témoignent ses fréquentes citations et références aux domaines de la musique, du cinéma, de la littérature et de la télévision. Très souvent, étant donné le caractère de House, ces références sont utilisées dans un contexte cynique. Les scénaristes n'hésitent pas non plus à placer ces références dans la bouche d'autres personnages, mais de manière plus rare.

Au cours des saisons sont cités les Rolling Stones (« Mais comme l'a dit le grand philosophe Mick Jagger, on ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut[N 16],[E 1] »), Syd Barrett[110], Pete Best et les Beatles, Marvin Gaye, les films Casablanca[E 48], Un après-midi de chien[E 48], Le Cercle des Poètes Disparus , les romans Moby Dick[E 37], En attendant Godot[E 49], et les séries The L Word[E 50], Newport Beach[E 51], Dawson[E 52], Drôles de dames[E 53], X-Files[E 54], 24 heures chrono[E 54],[E 55], Arceus dans Pokémon ainsi que Wikipédia[E 56].

D'un point de vue médical, House cite régulièrement des métaphores plus ou moins explicites pour illustrer ses hypothèses, à ses collègues ou à ses patients[111] :

« La tumeur, c'est l'Afghanistan et le caillot, c'est Buffalo. Ai-je besoin d'en dire plus ?
OK, la tumeur, c'est Al-Qaïda. On entre et on nettoie tout, mais elle a déjà envoyé des Splinter Cell – une petite équipe de terroristes de bas-étage tranquillement installés dans la banlieue de Buffalo, attendant de nous tuer tous… C'était une excellente métaphore. Scannez son cerveau pour trouver ce caillot avant qu'il n'enfile sa ceinture d'explosifs[N 17]. »

— Gregory House, Leçon d'espoir[E 57] (Autopsy, 2.02)

Analyse

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House et la philosophie

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Le sens de la vie

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« L'humanité est surestimée. »

— (en) Humanity is overrated.

Malgré les apparences, House a une conception de la vie proche de celle de Socrate (« une vie examinée ») ou d'Aristote (« une vie raisonnée »), et il semble penser malgré tout que la vie a bien un sens[112]. Dans l'épisode De pièces en pièces, il explique : « Nous sommes des animaux vils et égoïstes qui rampons à la surface de la Terre. Parce que nous avons un cerveau, nous nous donnons beaucoup de mal pour, parfois, aspirer à autre chose qu'à l'enfer absolu »[113].

Il est évidemment non croyant, débarrassant l'idée de l'existence de l'Homme d'un contexte religieux ou même spirituel, et se montre, vis-à-vis des croyants qu'il rencontre, particulièrement agressif. Il appelle un médecin candidat mormon « Big Love » en référence à la série télévisée du même nom ; il enchaîne les commentaires désobligeants lorsqu'il soigne une religieuse (L'Erreur est humaine) ou se lance dans une pseudo-compétition avec Dieu dans House contre Dieu[114]. Dr House y paraphrase le psychiatre Thomas Szasz:« Quand un homme parle à Dieu, on dit qu’il prie. Quand Dieu parle à un homme, on dit de ce dernier qu’il est schizophrène. » Extrait de Fabriquer la folie. L'idée de croire en Dieu ou en une puissance supérieure contredit ses principes de raison et de logique : « la foi n'est fondée ni sur la logique, ni sur l'expérience. » Il tente par tous les moyens de déconstruire la « logique religieuse », à la manière de son raisonnement clinique, confrontant son interlocuteur à ses propres opinions et contradictions : « vous pouvez avoir toute la foi que vous voulez spirituellement, et croire à la vie après la mort, au Paradis et à l'Enfer ; mais lorsqu'il s'agit de notre monde, ne soyez pas stupide. Vous pouvez me dire que vous consacrez toute votre foi à Dieu pour vous aider à avancer dans la journée, mais au moment de traverser la rue, je sais que vous regardez des deux côtés » (L'Erreur est humaine)[115].

S'il ne croit pas en Dieu, il ne croit pas non plus en l'existence d'une âme, pas plus d'une vie après la mort. Lorsque dans l'épisode 97 secondes, un patient tente de se suicider en s'électrocutant pour faire l'expérience de la mort et en revenir, House lui détaille les processus physiologiques ayant conduit l'homme à avoir le souvenir d'un moment d'extase[116]. De même, il ne supporte pas l'idée qu'un patient en phase terminale refuse de prendre un traitement prolongeant sa vie, et lui lance « vous croyez que des ailes vont vous pousser et que vous aller partir voler avec les autres anges ? Il n'y a rien après, tout est ici », déclarant à Wilson qui lui demande pourquoi il ne peut pas laisser un homme avec sa croyance : « sa croyance est idiote. » Cette philosophie renvoie à de nombreux exemples de la littérature, notamment le grec Pindare qui écrit dans ses Pythiques : « Ô mon âme, ne cherche pas la vie éternelle, épuise le royaume des possibles. » En l'absence de preuve scientifique, House ne peut croire[117]. Il cherche cependant à éprouver ses hypothèses métaphysiques, comme il le ferait pour un cas médical. En effet, il imite le patient mentionné ci-dessus et s'électrocute avant d'être ramené à la vie, déclarant au cadavre de l'homme, mort au cours de l'épisode : « je vous avais prévenu… »[118]

Il reste par ailleurs contradictoire dans son approche de la vie. Celle-ci a pour lui un sens, mais elle ne doit pas forcément avoir un but, étant donné que rien n'existe avant ou après. Pour lui, la vie est un état de fait, un résultat, pas un outil pour avancer ou pour aller quelque part ; seul compte ce que nous faisons ici et maintenant. Dans l'épisode De pièces en pièces, l'un des plus philosophique de la série, il discute avec une patiente – dont le nom a aussi une connotation symbolique – tombée enceinte après un viol. Celle-ci refuse d'avorter, ce qui rend House circonspect, car dans sa logique, garder l'enfant ne conduira qu'à la souffrance[118].

« HOUSE : Si vous croyez à l'éternité, alors la vie ne vaut rien – tout comme un insecte ne vaut rien comparé à l'univers.
ÈVE : Si vous ne croyez pas à l'éternité, alors ce que vous faites ici ne vaut rien.
HOUSE : Vos actions ici-bas sont les seules qui comptent.
ÈVE : Alors rien ne compte. Il n'y a aucune conséquence ultime. »

Dans sa vision des choses, si la vie est éternelle pour l'âme, quel est l'intérêt de tout ce que nous faisons sur Terre ? Dans son esprit scientifique, même si le temps n'est pas absolu, le temps qu'un Homme passe sur Terre est finalement insignifiant par rapport à son « existence » éternelle, et par conséquent, ses actions terrestres n'ont aucune importance[118]. Pour lui, le sens de la vie est plutôt synonyme de réussite sociale ou simplement personnelle, sur Terre. La vie prend du sens lorsque l'on est parvenu à atteindre nos objectifs, puisque nous devenons alors des êtres conscients d'avoir « réussi » de façon subjective. Cependant, il faut croire que cela ne semble pas être son cas : House est un brillant médecin qui a sauvé des dizaines voire des centaines de vies, mais il est un homme malheureux et perpétuellement insatisfait, même si de façon objective, on peut considérer qu'il a réussi[119]. Si sauver des vies peut sembler un résultat objectivement positif, House ne semble pas estimer que les vies qu'il sauve ont de la valeur ou méritent d'être vraiment sauvées. Parce que la finalité le dépasse, et que la résolution du mystère lui suffit ; la conséquence ultime – le patient va vivre – est à ses yeux très secondaire (et finalement pas si importante si l'on considère qu'il va quand même mourir un jour)[120]. Motivé par la résolution du mystère, House fait également abstraction du sentiment de culpabilité : étant assez fataliste, il parvient facilement à faire abstraction de ses remords, sentiments abstraits difficilement quantifiables contrairement au plaisir et à la douleur, même si parfois il espère être capable de se sentir coupable afin de mesurer ses erreurs : dans l'épisode Absence de conscience, House apprend qu'un de ses tours à la faculté de médecine a coûté sa carrière à l'un de ses camarades de promotion, et confie ses sentiments à Valerie, une patiente psychopathe incapable de ressentir des émotions[59].

Comme Socrate avant lui, House est condamné à ne jamais cesser de se poser des questions, et à refuser d'accepter les idées juste parce qu'elles sont populaires ou traditionnelles. Tous deux vivent des vies examinées, c'est-à-dire qu'ils sont à la recherche de la vérité, la Vérité absolue, débarrassée de l'opinion[104]. Comme dans la recherche du sens de la vie, il considère que la Vérité est importante et qu'elle doit être énoncée[121]. Aussi est-il incrédule lorsque dans l'épisode Démission…, il s'apprête à annoncer le diagnostic à une patiente condamnée qui répond « je ne veux pas savoir. » Devant son refus, il lance finalement à la mourante « quel est l'intérêt de vivre sans curiosité[122] ? » Suivant l'enseignement d'Aristote sur la raison (« l'homme est un animal rationnel »), toute la personnalité de House est gouvernée par la partie rationnelle de son cerveau, mais celle-ci est aussi liée à l'action : il ne se contente pas de raisonner, il agit en conséquence[123].

Le discours de la méthode

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Les médecins de la série procèdent par de nombreux diagnostics différentiels pour découvrir de quelle maladie souffre le patient, House lui-même procédant souvent par la méthode du rasoir d'Occam afin de déterminer quelle pathologie explique les symptômes de manière la plus simple qui soit. Mais régulièrement se pose la question des limites à ne pas franchir pour établir ce diagnostic : peut-on commettre une infraction, mettre en danger le patient ou lui mentir afin de le soigner ? Les scénaristes de Dr House posent la question au travers des actes des personnages sans vraiment y donner de réponse[59].

L'enfer, c'est les autres

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Gregory House est un homme insupportable, un médecin misanthrope et un philosophe cynique. Pourtant il devient rapidement l'un des personnages de série les plus appréciés de la télévision[124]. Il a une approche extrêmement négative de la relation avec l'autre et des relations sociales en général. Comme Jean-Paul Sartre au XXe siècle, House considère que parler à quelqu'un d'autre est tout aussi source de conflit au XXIe siècle. Sartre développe ses idées existentialistes notamment dans L'Être et le Néant et dans Huis clos, soulignant que l'autre diminue l'autonomie et la primauté de l'individu mais que l'interaction avec celui-ci est malgré tout indispensable[125].

Cette dichotomie est caractéristique du personnage de House : il est en conflit perpétuel avec chacun de ses collègues, ainsi qu'avec son ami Wilson. House personnifie la menace que représente l'autre, mais le spectateur « excuse » cette méchanceté, considérant qu'elle n'est que le reflet de la souffrance du personnage[126]. De plus, House confirme la théorie de Sartre selon laquelle l'autre nous dépersonnalise lorsqu'il « objectifie » ses patients : ils ne sont qu'un nom sur un dossier. Il ne rencontre presque jamais ses patients et traite ceux de la clinique avec mépris puisque ces derniers n'ont aucun intérêt pour le cas qu'il est en train de soigner[127].

House est réputé pour faire fi des conventions sociales, voire de l'éthique personnelle et professionnelle. Il suit ainsi une autre théorie de Sartre selon laquelle l'autre débarrasse l'individu de sa primauté et du contrôle de lui-même. House évite généralement cet obstacle et devient la métaphore de ce « drain sartrien » par lequel s'échappe le sens que nous donnons au monde et notre propre sécurité. Il manipule ceux avec qui il travaille et prend certaines décisions médicales qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur l'état physique et psychologique de ses patients. Dans l'épisode Cœurs brisés, il prescrit à son patient une thérapie à base d'électrochocs pour traiter ses problèmes cardiaques mais qui va avoir pour conséquence de lui effacer la mémoire, traitement drastique qui se révèlera par la suite avoir été inutile[128].

Mais si Sartre déclare que « L'enfer, c'est les autres » (Huis clos), il est néanmoins persuadé que ces autres sont indispensables à l'individu pour développer ses capacités cognitives, ses attributs moraux et ses sentiments, caractéristiques de l'être humain[129]. Dans cette optique, House représente à la fois le dernier recours auquel ses patients se remettent pour ne pas mourir, mais aussi le vecteur de la conscience de soi de ses collègues. Par son raisonnement et son comportement, souvent néfaste et défiant, il leur permet de réfléchir de façon plus précise, plus raisonnée, et d'une manière qui exige une argumentation. À la fois il sauve des vies, mais il est aussi le catalyseur du développement personnel et professionnel de ses employés. Ainsi, il personnifie également la pensée de Sartre : « Les Autres détiennent le secret de ce que je suis » (ibid.)[130].

Enfin, comme Sartre qualifie la plupart des relations sociales de « sadomasochistes » (terme utilisé pas seulement dans un contexte sexuel), House, en sadique qu'il est, craint la vulnérabilité provoquée par les relations authentiques aux autres. Ainsi, il dépersonnalise l'autre et se délecte de la dépendance de celui-ci envers lui, puisqu'il est celui qui va le sauver – personnalisant le « complexe de Dieu »[131].

Un renouveau des séries médicales

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House est une série médicale, qualifiée de « pas comme les autres[132] » par certains auteurs, qui trouve sa différence des autres séries du même genre (Urgences, Grey's Anatomyetc.) dans le fait que le « contexte hospitalier n'est qu'un prétexte pour mettre en scène la grande aventure de la recherche de la vérité[132] ». Elle est parfois considérée comme la série la plus correcte d'un point de vue médical de tous les autres drames médicaux contemporains[133], en considérant les impératifs scénaristiques inhérents à un format télévisuel incompatibles avec les bases scientifiques de la médecine (par exemple, le temps nécessaire à l'obtention de résultats médicaux est raccourci).

De par son format et son scénario, House est souvent comparée à des séries policières comme Les Experts (CSI)[133]. En effet, House et son équipe tentent de reconstituer l'évolution de la maladie comme Grissom et la sienne collectent des indices pour identifier le meurtrier. Dans les deux séries, la science (respectivement médicale et médico-légale) pose le paradoxe de l'exactitude et du divertissement[133]. Les scénaristes sont contraints de mélanger des cas médicaux ou criminels réels avec la fiction, si bien que certains spectateurs ne sont pas en mesure de différencier la réalité de la fiction.

Réception

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Accueil critique

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La série a reçu de nombreuses critiques positives, surtout à ses débuts[134] : elle était considérée comme un point lumineux parmi le programme de la Fox, alors largement composé de télé-réalité[135].

Le TV Guide a écrit que la série était un « traitement inhabituel pour les drames médicaux habituels[N 18],[136] ». House a aussi été qualifiée de « gros calibre pour les performances d'acteurs et le script[N 19] » (New York Daily News[137]) ; de la « plus méchante comédie noire de la Fox depuis la courte série Profit en 1996[N 20] » (The Onion[138]) ; de « série médicale la plus satisfaisante et basique[N 21] » (New York Magazine[139]).

À l'opposé, Variety l'a qualifié de « série scénarisée par les chiffres, bien que brillamment emballée[N 22],[140] », et le San Francisco Chronicle l'a décrite « médiocre » et « non-originale »[141].

En général, la réaction au personnage de Gregory House a été favorable[142]. Le Washington Post l'a qualifié de « personnage principal le plus électrifiant à la télévision depuis des années[N 23],[143] », quand le Pittsburgh Post-Gazette l'a trouvé « fabuleusement antipathique[143]. »

Top 10 des critiques américains par année :

Pour ses cinq premières saisons, House a été nommé par plusieurs médias parmi les 10 meilleures séries télévisées de l'année :

2005 (s. 1)[144]
2006 (s. 2)[145]
2007 (s. 3)[146]
2008 (s. 4)[147]
2009 (s. 5)[148]

Audiences

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Aux États-Unis

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Saison Années Rang Téléspectateurs
(moyenne à chaque épisode)
Saison 1 2004–05 24e 13,21 millions
Saison 2 2005–06 10e 18,41 millions
Saison 3 2006–07 7e 19,36 millions
Saison 4 2007–08 8e 17,99 millions[149]
Saison 5 2008–09 19e 13,35 millions[150]
Saison 6 2009–10 11e 12,63 millions[151]
Saison 7 2010–11 22e 9,93 millions[152]
Saison 8 2011–12 39e 7,2 millions[153]

Depuis sa création, la série a toujours été populaire. L'hégémonie de l'émission de télé-réalité American Idol (aussi diffusée par Fox), programme le plus populaire aux États-Unis de 2004 à 2009 (remplacé par NCIS : Enquêtes spéciales), n'empêche pas House de se situer entre les 7e (saison 3) et 24e (saison 1) places du classement annuel américain[N 25].

La première saison a réuni plus de 13 millions de téléspectateurs américains chaque semaine, et la série a été classée 9e série la plus populaire chez les femmes[154].

Programmé à la suite d’American Idol, la série a profité de sa popularité et les trois saisons suivantes ont été classées dans le top 10 des téléspectateurs pour chaque tranche d'âge. La série a atteint son apogée sur l'échelle de Nielsen au cours de la troisième saison, avec plus de 19 millions de téléspectateurs à chaque épisode.

La cinquième saison a marqué une baisse de l'audience, avec 12 millions de téléspectateurs par épisode et la série descend à la 19e place de l'année. Elle est cependant restée le programme le plus populaire de la chaîne Fox, à l'exception d’American Idol[150].

Diffusé juste après le Super Bowl XLII, l'épisode Celle qui venait du froid (Frozen, 4x11)[155] a été l'épisode le plus regardé de la série[156], attirant plus de 29 millions de téléspectateurs après le match (qui a été suivi par environ 100 millions de personnes)[157].

L'épisode 22 de la saison 7 (The Fix) signe la pire audience de la série depuis la saison 1 avec 7,94 millions de téléspectateurs[158]. La saison 7 a enchaîné les plus bas historiques de la série. À partir de l'épisode Stupeur et consternation (Fall from Grace (7x17)), l'audience ne dépasse plus les dix millions de téléspectateurs.

Dans le monde

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Dr House a été distribué dans 66 pays[89]. Avec une audience de plus de 81,8 millions téléspectateurs (et plus d'1,6 milliard potentiels[159]) dans le monde entier en 2008[N 26], elle a été l'émission de télévision la plus regardée sur le globe et a largement dépassé les chiffres d'audience des séries dramatiques des deux années précédentes (Les Experts et Les Experts : Miami)[89],[160].

House a été le troisième programme le plus populaire à la télévision canadienne en 2008[161]. Cette même année, House a été le programme le plus regardé en Allemagne[162], le numéro deux en Italie[163], et le numéro trois en République tchèque[164]. Au Royaume-Uni, les quatre premières saisons ont été diffusées sur Five. Sky1 a acquis les droits de diffusion à partir de la saison 5[165].

En France, la diffusion en 2010 de la saison 5 totalise une moyenne de 7 millions de téléspectateurs le mardi soir sur TF1[166]. Les années précédentes avaient également fait de bons scores d'audience, avec des soirées à plus de 9 millions de téléspectateurs pour la saison 4[167], représentant sur l'ensemble de la série des parts d'audience de 30 à 40 % en moyenne[168].

Revenus publicitaires

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La série fait chaque année partie du Top 10 des séries rapportant le plus de revenus publicitaires depuis sa création. En 2009 (saison 6), la publicité a rapporté à la Fox la somme de 235,7 millions de dollars[169], le prix du « spot » publicitaire de trente secondes diffusé au cours de chaque épisode pouvant aller jusqu'à 183 000 $[170].

Téléchargement légal et illégal

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Dr House a été téléchargé illégalement plus de 2,63 millions de fois en 2009, plaçant la série à la cinquième place des séries télévisées américaines les plus téléchargées, après Heroes (6,58 millions), Lost (6,31), Prison Break (3,45) et Dexter (2,78)[171]. En 2008, elle était placée à la huitième place.

Censure

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Signalétique
États-Unis TV-14
TV-PG (certains épisodes)
France - 10
- 12 (certains épisodes)
Canada PG[N 27]
Royaume-Uni PG
12 (certains épisodes)
Allemagne 12
16 (certains épisodes)

TF1, qui diffuse la série en France depuis le , a été accusée à plusieurs reprises de censure. En effet, la chaîne n'a pas diffusé certains épisodes (au total sept de la saison 1, notamment les deux premiers de la saison 1), jugeant House trop antipathique pour plaire aux téléspectateurs français[réf. nécessaire].

Pourtant, la série, malgré sa programmation tardive (en deuxième partie de soirée), enregistre de très bonnes audiences, ce qui a conduit TF1 à diffuser la série en première partie de soirée. Les épisodes initialement retirés lors de la première diffusion de la saison ont été diffusés après deux épisodes inédits de la saison 3 à partir du mois de mars 2008[réf. nécessaire].

De plus, TF1 a censuré des scènes de certains épisodes (épisodes 2, 12 ou 24 de la deuxième saison), les images étant jugées trop choquantes (sang, opérations, etc.)[réf. nécessaire]. Cependant, tous les épisodes censurés à l'époque ont été diffusés en seconde partie de soirée à partir de la fin août 2009, plus précisément lors de la rediffusion de l'intégralité de la série. Toutefois l'adaptation française censure parfois certains dialogues en remplaçant des phrases polémiques ou compliquées par d'autres plus consensuelles ou simples[172]. La version française de TF1 a également été mise en cause pour des propos antisémites[173],[174].

Distinctions

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Hugh Laurie à la 59e cérémonie des Primetime Emmy Awards en 2007.

Dr House a reçu de nombreuses récompenses et nominations aux distinctions de la télévision. La série a notamment remporté un Peabody Award en 2005 pour ce que le conseil Peabody a appelé un « personnage principal peu orthodoxe et un diagnosticien misanthrope[N 28] », ce qui a contribué à faire de la série « le drame médical le plus original de la décennie[N 29],[175] ». L'American Film Institute (AFI) a classé Dr House dans sa liste des dix meilleures séries télévisées de l'année 2005[176].

La série a été nommée huit fois aux Golden Globes et en a reçu deux. Hugh Laurie a été nommé cinq années consécutives pour le Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique, et l'a remporté en 2006[177] et à nouveau en 2007[178]. En 2008, la série a reçu sa première nomination au Golden Globe de la meilleure série télévisée dramatique[179], et l'a aussi été en 2009[180] et 2010[181]. Dr House a également été honorée par la Screen Actors Guild : Laurie a été nommé à cinq reprises et a remporté le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans une série dramatique en 2007[182] et en 2009[183].

En 2005, 2007, 2008 et 2009, Laurie a été nommé pour le Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série dramatique[184]. La série a également été nommée pour le Primetime Emmy Award de la meilleure série dramatique en 2006, 2007, 2008 et 2009, mais n'a encore jamais remporté la statuette. Dans la catégorie des Creative Arts Emmy Awards, David Shore a remporté en 2005 le Primetime Emmy Award du meilleur scénario pour une série dramatique pour l'épisode Cours magistral (Three Stories, 1x21[E 5]), ainsi que l'Humanitas Prize en 2006 pour la promotion de la dignité humaine[185]. Greg Yaitanes reçu en 2008 le Primetime Emmy Award de la meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique pour sa direction de l'épisode Dans la tête de House… (House's Head, 4.15[E 14]). En 2007, la série a remporté le Primetime Emmy Award du meilleur maquillage.

En 2005, Hugh Laurie a fait la une du TV Guide en tant qu'« homme le plus sexy de la télévision[154] ». En 2008, House a été élu deuxième médecin plus sexy de la télévision, derrière le Dr Doug Ross d’Urgences (interprété par George Clooney)[49],[186].

Récompenses principales

Série dérivée

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Fin juin 2008, une rumeur s'est diffusée dans les blogs sur la future production d'un spin-off, une autre série issue de la série mère[188],[189].

En septembre, David Shore a expliqué au magazine Entertainment Weekly ses attentes pour le personnage : « Je ne veux pas créer une autre série médicale. Ce qui m'intéresse, en termes d'écriture, c'est le comportement des individus et la nature du bien et du mal… et un détective privé peut fournir une approche de ces questions beaucoup plus facilement qu'un médecin »[N 30],[190]. Si le personnage avait été accepté par le public, le détective privé Lucas Douglas, interprété par Michael Weston, serait devenu le personnage principal de cette nouvelle série, et Cuddy aurait alors « migré » également. Cependant, le spin-off n'a pas encore été réalisé.

Au printemps 2010, la Fox a créé une application pour iPhone, InHouse. Parmi les fonctionnalités disponibles (principalement des photos et des nouvelles de la série), un mini spin-off est diffusé chaque semaine, à partir du (la semaine suivant la diffusion du dernier épisode de la saison 6). Les épisodes suivent le quotidien d'un infirmier nommé Jeffrey (interprété par Patrick Price), d'où le titre de ce spin-off, Nurse Jeffrey[191].

Impact social

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Houseisms

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Un graffiti représentant House sur un mur de Séville, en Espagne, symbole du phénomène House.

Le terme anglophone Houseism (ou House-ism) est un néologisme issu de l'ajout au nom propre « House » du suffixe « -ism » (-isme en français), utilisé pour former un nom correspondant une doctrine, une théorie. Ainsi est obtenu le terme Houseism, dont la signification serait à rapprocher d'un état psychique particulier à House, qui, lors de ses nombreuses interventions orales, commente la situation à sa manière[192].

La plupart du temps ironiques ou cyniques, les Houseisms peuvent avoir un caractère moqueur, à connotation sexuelle, raciste, sexiste, antireligieux, etc. Cependant, ces répliques sont rarement méchantes, même si elles peuvent être prises comme telles par certains personnages peu habitués à la personnalité du Dr House, en particulier les patients. Elles sont construites sur les jeux de mots, des traits d'esprit, ou des remarques plus ou moins stylisées. Cuddy, son patron, et Wilson, son collègue et peut-être seul et unique ami sont les plus visés par ces répliques, qui concernent généralement leur apparence physique (nombreuses répliques sur la poitrine de Cuddy, sur les origines afro-américaines de Foreman, sur les cheveux de Chase, etc.) ou leur vie personnelle (moqueries répétées sur les sentiments de Cameron à son égard, sur les problèmes conjugaux de Taub, sur la bisexualité de Numéro Treize, etc.).

Les répliques, citations et réparties de House sont indexées par les fans de la série[193],[194].

Certaines répliques sont devenues des gags récurrents au cours de la série :

« Tout le monde ment. »

— (en) Everybody lies.

Cette phrase apparaît dès le premier épisode de la première saison[E 1], et elle est prononcée régulièrement, soit par House, pour mettre en doute les affirmations des patients, soit par un autre personnage de l'équipe, de façon ironique ou parodique[195].

« Ce n'est pas un lupus. »

— (en) It's not Lupus.

Un lupus est une maladie systémique liée à une atteinte des tissus conjonctifs, formant sur le visage un masque de loup (Lupus signifie loup en latin). House et son équipe envisagent souvent cette hypothèse lors des diagnostics différentiels et il s'avère que ce n'est jamais un lupus. Dans l'épisode Les Dessous des cartes (You Don't Want To Know, 4.08)[E 58], House diagnostique finalement un lupus et triomphe en disant « J'ai enfin eu mon lupus ! »[N 31].

Shipping

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Le terme shipping est aussi un néologisme anglophone issu du mot relationship (« relation »), que l'on retrouve en particulier dans le domaine de la fiction télévisée ou cinématographique[196]. Il concerne l'implication émotionnelle ou intellectuelle des fans envers le développement d'une relation plus ou moins romantique entre des personnages de fiction. On retrouve ce phénomène en particulier sur Internet, dans les forums et sites de fans[197].

En raison du succès de la série, de la variété des personnages et des relations diverses qui se construisent au cours de la série, un grand nombre de fandoms[198], composés de fans du monde entier, ont développé une sous-culture autour de l'univers de la série[199].

Ainsi sont nés différents groupes (shippers ou friendshippers) partisans de tel ou tel couple de personnages, tous définis par l'acronyme OTP (one true pairing, signifiant « un seul vrai couple »). Les noms par lesquels ils s'identifient sont des jeux de mots, basés sur les noms des deux personnages concernés (« Chameron », pour Chase et Cameron) ou des références à des moments importants vécus par le « couple » (Tuesday pour le mardi de la rencontre). Les relations ne sont pas forcément des relations romantiques, mais peuvent faire intervenir l'amitié (« Hilson » pour House et Wilson) ou la haine (« Hitter » pour House et Tritter).

Actions caritatives

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Les producteurs de la série, ainsi que les acteurs ont profité du succès de la série pour entreprendre des campagnes à but caritatif, touchant le domaine médical[réf. nécessaire].

Hugh Laurie, Jesse Spencer et Lisa Edelstein ont participé en mars 2008 à la soirée Handle With Care pour la lutte contre le SIDA dont les bénéfices sont allés à l'association IU-Kenya & Ampath[200].

De plus, l'acteur principal Hugh Laurie fait partie, avec Jesse Spencer, d'un groupe de musique à vocation caritative, Band From TV (ou Band From TV Global Charity Trust), également composé d'acteurs de séries et feuilletons télévisés américains, dont James Denton de Desperate Housewives, ou Greg Grunberg de Heroes[201].

Influence dans la vie médicale réelle

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En 2014, une publication d'un cas dans la revue médicale de référence The Lancet fait état d'un patient diagnostiqué en 2012 en Allemagne d'une intoxication au cobalt avec l'aide d'un épisode de la série. L'équipe médicale du service « médecine interne — cardiologie et centre pour les maladies sans diagnostic » de l'hôpital de Marbourg est confrontée à un patient atteint d'insuffisance cardiaque sévère associée à plusieurs symptômes. « C'est en cherchant la cause pouvant réunir ces symptômes — et en nous remémorant un épisode de la série télé Dr House que nous utilisons pour l'apprentissage aux étudiants en médecine (saison 7, épisode 11 : Médecin de famille) — que nous avons suspecté l'intoxication au cobalt comme étant l'explication la plus probable ». Un an après avoir reçu le traitement adapté, la fonction cardiaque du patient s'est améliorée et quelques-uns de ses autres symptômes se sont amendés[202].

Parodies

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La série Dr House a été l'objet d'une parodie de l'émission américaine Mad TV. L'émission se moque du docteur House comme étant un toxicomane, un médecin impoli et insultant, irrespectueux envers toutes les personnes de son entourage[pas clair].

La série a également été parodiée dans le numéro d'ouverture de la cinquante-huitième cérémonie des Emmy Awards, présenté par Conan O'Brien. Dans la vidéo, alors qu'il se rend à Los Angeles pour présenter les Emmys, son avion s'écrase. Il parodie tour à tour les séries Lost, The Office, 24 heures chrono, Dr House et South Park. Pour la parodie de House, O'Brien débarque dans une salle d'examen dans laquelle Greg House se repose, et celui-ci se met alors à l'examiner et à en déduire des pathologies improbables[203].

Dans la série américaine Scrubs, un épisode entier fait hommage à Dr House (Mon Dr House, 6x04). On y voit le Dr Cox déambuler avec une canne, résolvant plusieurs problèmes a priori insolubles. De plus, dans cet épisode, il traite le cas d'un patient dont la peau est orange, tout comme le Dr House dans le premier épisode de la saison 1.

Le médecin et présentateur de télévision français Michel Cymes fait croire en 2009 qu'il sera figurant dans la série. Il réalise aussi une parodie de House pour le lancement de son nouveau site web[204].

Une parodie en bande dessinée, baptisée Dr Mouse, met en scène Mickey Mouse dans le rôle de Gregory House. Scénarisée par Fausto Vitaliano et dessinée par Alessandro Perina, la série paraît initialement en Italie dans l'hebdomadaire Disney Topolino en février 2009 ; en France, elle est éditée un an plus tard dans Mickey Parade Géant.

La chaîne Nolife a consacré le premier épisode de sa série Mon Nolife à moi à la série House sous forme d'une parodie intitulée Dr Mouse.

Dans le dessin animé Les Simpson, on peut voir dans un épisode de Itchy et Scratchy intitulé Dr Mouse une équipe de médecins souris fortement ressemblant à celle de Dr House en essayant de « sauver » le chat, qui est d’ailleurs le patient.

Docteur House a été parodié par Frédéric Martin dans l'émission La Morinade sur Le Mouv'.

Allusions dans d'autres œuvres

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Dans le film Hippocrate, un personnage regarde un épisode de Dr House.

Dans la série espagnole Le Ministère du temps, dans l'épisode Tiempo de valientes I de la saison 2, l'acteur Rodolfo Sancho fait allusion à la série Dr House en expliquant qu'il a vu un médecin de Madrid du nom d'El Doctor House pratiquer une intervention, qu'il a lui-même reproduite sur un patient lors de la guerre des Philippines.

Produits dérivés

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Multimédia

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Un jeu vidéo édité par Mindscape est sorti le 20 novembre 2010 sur PC et Nintendo DS.

Une application iPhone intitulée InHouse[205] a été créée en 2010 et sera lancée à partir du (uniquement aux États-Unis pour l'instant). Elle présentera chaque semaine des photos, vidéos et infos sur la série, ainsi qu'un spin-off créé spécialement pour l'occasion et uniquement disponible sur l'iPhone : Nurse Jeffrey avec Patrick Price (figurant de la série interprétant un infirmier à qui House ne manque pas de faire remarquer qu'il exerce un métier de femme)[191].

Saison   Date de sortie Contenu
Zone 1 Zone 2 Zone 4
1[206] Les 22 épisodes de la Saison 1.
Bonus : Le concept de la série ; Qui est le Docteur House ? ; La visite guidée de l'Hôpital par Jennifer Morrison ; Le ton sarcastique de la série ; Les essais du Dr House ; Les cas médicaux.
2[207] Les 24 épisodes de la Saison 2.
Bonus : Les commentaires audio de 2 épisodes par David Shore, le créateur de la série ; Discussion sur la série avec les acteurs et l'équipe de production ; Le bêtisier de la saison 2[208].
3[209] Les 24 épisodes de la Saison 3.
Bonus : Les commentaires audio par les créateurs de la série ; L'anatomie d'un épisode ; En studio avec Hugh Laurie et les autres membres du groupe Band from TV ; À la découverte des accessoires de tournage ; La visite guidée des bureaux de la production ; Cameron et Cuddy comme vous ne les avez jamais vues ; Le bêtisier de la saison 3[210].
4[211] Les 16 épisodes de la Saison 4.
Bonus : À la rencontre des scénaristes ; Les effets spéciaux de Dr House ; Le soap de House : La passion de la prescription ; Mon épisode préféré… jusque-là ; Nouveaux départs ; L'anatomie d'une scène : L'accident de bus ; Dans la tête de House : les commentaires audio avec le créateur, le producteur exécutif David Shore et la productrice exécutive Katie Jacobs[212].
5[213] Les 24 épisodes de la Saison 5.
Bonus : Dr House passe un cap : le 100e épisode ; Au plus près de la réalité : la précision dans l'écriture ; Si Cuddy m'était contée : Dr Maman ; L'anatomie d'une bande annonce ; Dans la tête de House : commentaire audio avec le scénariste / producteur David Foster et les scénaristes / producteurs exécutifs Russel Friend & Garett Lerner ; Les invités de House : le casting[214].
6[215] Les 22 épisodes de la Saison 6.
Bonus : Before Broken : court-métrage inédit ; Un point de vue différent : Hugh Laurie réalisateur ; New Faces in a New House : les challenges et opportunités de la série ; A New House for House : making-of du double épisode Broken ; Broken : commentaire audio avec le scénariste / producteur Katie Jacobs et les scénaristes / producteurs exécutifs Russel Friend & Garett Lerner ; 5 to 9 : commentaire audio avec l'actrice Lisa Edelstein et le scénariste / producteur exécutif Thomas L. Moran ; Wilson : commentaire audio avec l'acteur Robert Sean Leonard et le scénariste / producteur exécutif David Foster[216].
7[217] Les 23 épisodes de la Saison 7.
Bonus : Huddy : Autopsie d'une relation pas comme les autres ; A la rencontre de Martha Masters ; Le retour de no 13 ; Anatomie d'un épisode : making-of de l'épisode spécial Comme dans un mauvais film… ; Commentaires audio ; En avant-première : l'épisode pilote de Facing Kate
8[218] Les 22 épisodes de la Saison 8.
Bonus : Swan Song, l'épisode rétrospectif de la série ; Le docteur réalise… : making-of du 19e épisode, réalisé par Hugh Laurie ; Everybody Dies, a postmortem : interview post-final de l'équipe.

Depuis la sortie en DVD de la saison 3, Universal a édité des coffrets regroupant plusieurs saisons :

  • Dr House : Coffret intégral des Saisons 1 à 3 (House - Series 1-3 - Complete), de Bryan Singer (prod.) et de David Shore (réal.), Universal, 1er janvier 2008 en France, DVD Zone 2, PAL 18 DVD[219].
  • Dr House : Coffret intégral des Saisons 1 à 4 (House - Series 1-4 - Complete), de Bryan Singer (prod.) et de David Shore (réal.), Universal, 13 octobre 2009 en France, DVD Zone 2, PAL 23 DVD[220].
  • Dr House : Coffret intégral des Saisons 1 à 5 (House - Series 1-5 - Complete), de Bryan Singer (prod.) et de David Shore (réal.), Universal, 25 août 2009 aux États-Unis (pas encore programmé en France), DVD Zone 1, PAL 28 DVD[221].

Bande originale

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Un album de compilation des musiques utilisées dans la série est sorti le [222], édité par PIAS France (Nettwerk pour la version américaine[223]).

Composé de 12 pistes, l'album inclut la musique du générique de la série, Teardrop, composé par Massive Attack, ainsi que la reprise des Rolling Stones, You Can't Always Get What You Want, par le groupe Band from TV[224], composé d'acteurs de séries télévisées américaines : Greg Grunberg (Heroes), Hugh Laurie (House) et James Denton (Desperate Housewives)[225].

Certaines pistes sont des chansons utilisées par la série, comme See The World par Gomez ou Walter Reed par Michael Penn, et d'autres ont été reprises, comme Beautiful, de Christina Aguilera, reprise par Elvis Costello.

Notes et références

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Épisodes

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  1. a b c d e et f Dr House (1x01) - Les Symptômes de Rebecca Adler (Pilot). Scénariste : David Shore. Réalisateur : Bryan Singer. Diffusé sur Fox le .
  2. a b et c Dr House (1x11) - À bout de nerfs (Detox). Scénaristes : Thomas L. Moran et Lawrence Kaplow. Réalisateur : Nelson McCormick. Diffusé sur Fox le .
  3. Dr House (1x14) - Changement de direction (Control). Scénariste : Lawrence Kaplow. Réalisateur : Randall Zisk. Diffusé sur Fox le .
  4. Dr House (1x18) Sacrifices (Babies & Bathwater). Scénariste : Peter Blake et David Shore. Réalisateur : Bill Johnson. Diffusé sur Fox le .
  5. a b c et d Dr House (1x21) - Cours magistral (Three Stories). Scénariste : David Shore. Réalisateur : Paris Barclay. Diffusé sur Fox le .
  6. Dr House (2x05) - Fils à papa (Daddy's Boy). Scénariste : Thomas L. Moran. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  7. Dr House (2x06) - La Course au mensonge (Spin). Scénariste : Sara Hess. Réalisateur : Fred Gerber. Diffusé sur Fox le .
  8. Dr House (2x07) - Partie de chasse (Hunting). Scénariste : Liz Friedman. Réalisateur : Gloria Muzio. Diffusé sur Fox le .
  9. Dr House (2x24) - House à terre (No Reason). Scénariste : David Shore. Réalisateur : David Shore. Diffusé sur Fox le .
  10. Dr House (3x05) - L'Amour de sa vie (Fools For Love). Scénariste : Peter Blake. Réalisateur : David Platt. Diffusé sur Fox le .
  11. a et b Dr House (3x11) - Cœurs brisés (Words & Deeds). Scénariste : Leonard Dick. Réalisateur : Daniel Sackheim. Diffusé sur Fox le .
  12. a et b Dr House (3x24) - Dernier Espoir (Human Error). Scénaristes : Lawrence Kaplow et Thomas L. Moran. Réalisateur : Katie Jacobs. Diffusé sur Fox le .
  13. Dr House (4x09) - Les jeux sont faits (Games). Scénariste : Eli Attie. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  14. a b et c Dr House (4x15) - Dans la tête de House… (House's Head). Scénaristes : Russel Friend, Garrett Lerner, Doris Egan, David Foster et Peter Blake. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  15. a et b Dr House (6x08) - … Dans le cœur de Wilson (Wilson's Heart). Scénariste : Russel Friend, Garrett Lerner, David Foster et Peter Blake. Réalisateur : Katie Jacobs. Diffusé sur Fox le .
  16. Dr House (5x02) - Cancer es-tu là ? (Not Cancer). Scénariste : David Shore et Lawrence Kaplow. Réalisateur : David Straiton. Diffusé sur Fox le .
  17. Dr House (5x04) - L'Origine du mal (Birthmarks). Scénariste : David Foster et Doris Egan. Réalisateur : David Platt. Diffusé sur Fox le .
  18. Dr House (5x10) - Manger bouger (Let Them Eat Cake). Scénariste : Russel Friend et Garrett Lerner. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  19. a b et c Dr House (5x11) - Le Divin Enfant (Joy to the World). Scénariste : Peter Blake. Réalisateur : David Straiton. Diffusé sur Fox le .
  20. Dr House (5x20) - Il n'y a rien à comprendre (Simple Explanation). Scénariste : Leonard Dick. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  21. Dr House (5x23) - À fleur de peau (Under My Skin). Scénariste : Lawrence Kaplow et Pamela Davis. Réalisateur : David Straiton. Diffusé sur Fox le .
  22. a b et c Dr House (5x24) - La Stratégie de l'inconscient (Both Sides Now). Scénariste : Doris Egan. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  23. Dr House (6x01-02) - Toucher le fond et refaire surface (Broken). Scénariste : David Shore, David Foster, Garrett Lerner, Russel Friend. Réalisateur : Katie Jacobs. Diffusé sur Fox le .
  24. Dr House (6x03) - Comme un chef (Epic Fail). Scénariste : Sara Hess et Liz Friedman. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  25. Dr House (6x08) - Classé X (Teamwork). Scénariste : Eli Attie. Réalisateur : David Straiton. Diffusé sur Fox le .
  26. Dr House (6x07) - Les Mots pour ne pas le dire (Known Unknowns). Scénariste : Doris Egan et Matthew V. Lewis. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  27. Dr House (6x18) - Amour courtois. Scénariste : John C. Kelley. Réalisateur : Juan J. Campanella. Diffusé sur Fox le .
  28. Dr House (6x22) - Sauvez-moi (Help Me). Scénariste : Garrett Lerner, Russell Friend et Peter Blake. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  29. Dr House (7x01) - On fait quoi maintenant ? (Now What?). Scénariste : Doris Egan. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  30. Dr House (7x18) - Mise au jour (The Dig). Scénariste : Sara Hess et David Hoselton. Réalisateur : Matt Shakman. Diffusé sur Fox le .
  31. Dr House (7x19) - Enfreindre les règles (The Dig). Scénariste : David Foster et Liz Friedman. Réalisateur : Tim Southam. Diffusé sur Fox le .
  32. Dr House (7x23) - Passer à autre chose (Moving On). Scénariste : Kath Lingenfelter et Peter Blake. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  33. Dr House (8x01) - 5 jours à tirer (Twenty Vicodin). Scénariste : Peter Blake. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  34. Dr House (8x02) - Second Souffle (Twenty Vicodin). Scénariste : David Foster et Liz Friedman. Réalisateur : Dan Attias. Diffusé sur Fox le .
  35. Dr House (4x10) - Pieux Mensonge (It's a Wonderful Lie). Scénariste : Pamela Davis. Réalisateur : Matt Shakman. Diffusé sur Fox le .
  36. Dr House (5x07) - Consultation à domicile (The Itch). Scénariste : Peter Blake. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  37. a et b Dr House (2x17) - Douze ans après (All In). Scénariste : David Foster. Réalisateur : Fred Gerber. Diffusé sur Fox le .
  38. Dr House (5x21) - En perdition (Saviors). Scénaristes : Thomas L. Moran et Eli Attie. Réalisateur : Matthew Penn. Diffusé sur Fox le .
  39. Dr House (1x12) - Rencontre sportive (Saviors). Scénaristes : David Shore et John Mankiewicz. Réalisateur : Keith Gordon. Diffusé sur Fox le .
  40. a et b Dr House (3x15) - Demi-prodige (Half-Wit). Scénariste : Lawrence Kaplow. Réalisateur : Katie Jacobs. Diffusé sur Fox le .
  41. a et b Dr House (1x02) - Test de paternité (Paternity). Scénariste : Lawrence Kaplow. Réalisateur : Peter O'Fallon. Diffusé sur Fox le .
  42. Dr House (4x01) - Tout seul. Scénariste : Peter Blake et David Shore. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  43. Épisode Cours magistral (1.21).
  44. Dr House (2x13) - Confusion des genres (Skin Deep). Scénaristes : Russel Friend, Garrett Lerner et David Shore. Réalisateur : Jim Hayman. Diffusé sur Fox le .
  45. Dr House (3x10) - Acceptera… ou pas ? (Merry Little Chrismas). Scénariste : Liz Friedman. Réalisateur : Tony To. Diffusé sur Fox le .
  46. a et b Dr House (5x16) - Un peu de douceur (The Softer Side). Scénariste : Liz Friedman. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  47. Dr House (7x15) - Comme dans un mauvais film… (Bombshells). Scénariste : Liz Friedman et Sara Hess. Réalisateur : Greg Yaitanes. Diffusé sur Fox le .
  48. a et b Dr House (3x04) - Dans les yeux (Lines in the Sand). Scénariste : David Holselton. Réalisateur : Newton Thomas Sigel. Diffusé sur Fox le .
  49. Dr House (1x08) - Empoisonnement (Poison). Scénariste : Matt Witten. Réalisateur : Guy Ferland. Diffusé sur Fox le .
  50. Dr House (2x22) - À la vie, à la mort (Forever). Scénariste : Liz Friedman. Réalisateur : Daniel Sackheim. Diffusé sur Fox le .
  51. Dr House (1x10) - L'Histoire d'une vie (Histories). Scénariste : Joel Thompson. Réalisateur : Dan Attias. Diffusé sur Fox le .
  52. Dr House (3x12) - De pièces en pièces (One Day, One Room). Scénariste : David Shore. Réalisateur : Juan J. Campanella. Diffusé sur Fox le .
  53. Dr House (4x04) - Les Revenants (Guardian Angels). Scénariste : David Hoselton. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  54. a et b Dr House (4x06) - Espion et Mensonge (Whatever It Takes). Scénaristes : Peter Blake et Thomas L. Moran. Réalisateur : Juan J. Campanella. Diffusé sur Fox le .
  55. Dr House (6x11) - Brouillages (The Down Low). Scénaristes : Sara Hess et Liz Friedman. Réalisateur : Nick Gomez. Diffusé sur Fox le .
  56. Dr House (3x18) - Y a-t-il un médecin dans l'avion ? (Airborne). Scénariste : David Hoselton. Réalisateur : Elodie Keene. Diffusé sur Fox le .
  57. a et b Dr House (2x02) - Leçon d'espoir (Autopsy). Scénariste : Lawrence Kaplow. Réalisateur : Deran Sarafian. Diffusé sur Fox le .
  58. Dr House (4x08) - Les Dessous des cartes (You Don't Want To Know). Scénariste : Sara Hess. Réalisateur : Lesli Linka Glatter. Diffusé sur Fox le .
  1. Aucun service semblable n'existe dans les hôpitaux français. Le service « Diagnostic » de la série, qui traite les cas que les services généraux ou spécialisés n'arrivent pas à traiter, peut être rapproché d'un service d'anatomo-pathologie au niveau macro et microscopique, ou à un service de médecine interne, spécialité de formation de House.
  2. David Shore est crédité comme seul créateur dans le générique et dans les bases de données.
  3. Citation originale : I want a medical show, but I don't want to see white coats going down the hallway.
  4. Dans un épisode de la saison 1, Foreman cite à House un aphorisme du Dr Theodore Woodward (1940) : « Lorsque tu entends des bruits de sabots derrière toi, ne t'attends pas à voir un zèbre » (When you hear hoofbeats behind you, don't expect to see a zebra). Cette maxime signifie qu'il ne faut pas forcément penser à l'hypothèse la plus improbable, et qu'il faut plutôt penser simplement : un bruit de sabots renvoie au cheval.
  5. Bryan Singer, qui a réalisé le premier épisode et a eu un rôle majeur dans le choix des rôles principaux, considère que le titre du pilote est Everybody Lies (« Tout le monde ment »)
  6. Citation originale : I knew, as soon as I left the room, they would be mocking me relentlessly [for my cluelessness] and I thought that it would be interesting to see a character who actually did that before they left the room
  7. Citation originale : House is such a damaged character. He's such an unreliable narrator that his personal affectation of being a total schmuck is belied by the warmth and generosity in his face […]. You look at his face and he might be saying the meanest thing ever, and you know that inside there is a deeply caring person. Even if he's not caring about you as an individual, he cares about an idea that happens to be important to you too, which is figuring out what's going on. I think the genius of Hugh Laurie is that he's able to get that duality across.
  8. Citation originale : A misspent youth [watching] too much TV and too many movies
  9. Citation originale : Being paid more to become a fake version of [his] own father
  10. Citation originale : Snappy dialogue
  11. Citation originale : When you put a scene on the move, it's a… way of creating an urgency and an intensity
  12. Citation originale : The fact that Hugh Laurie spans 6'2" and is taller than everybody else because it certainly makes those walk-and-talks pop
  13. Citation originale : [The show is] cool, 'Fantastic Voyage'–like special effects of patients' innards. I'll bet you didn't know that when your kidneys shut down they sound like bubble wrap popping..
  14. Citation originale : Cameras and special effects travel not only down the throat, but up her nose and inside her brain and leg.
  15. Citation originale : « I'm an addict… I'm not stopping… I said I was an addict… I didn't say I had a problem… [the pills] let me do my job. And they take away my pain. ».
  16. Citation originale : « Ah, yes, but as the philosopher Jagger once said, "You can't always get what you want" » : référence à la chanson des Rolling Stones, You Can't Always Get What You Want.
  17. Citation originale : The tumor is Afghanistan, the clot is Buffalo. Does that need more explanation? OK, the tumor is Al-Qaeda. We went in and wiped it out, but it had already sent out a splinter cell--a small team of low-level terrorists quietly living in some suburb of Buffalo, waiting to kill us all… It was an excellent metaphor. Angio her brain for this clot before it straps on an explosive vest.
  18. Citation originale : « Uncommon cure for the common medical drama ».
  19. Citation originale : « High caliber of acting and script ».
  20. Citation originale : « Nastiest black comedy from Fox since 1996's short-lived Profit ».
  21. Citation originale : « Medical TV at its most satisfying and basic ».
  22. Citation originale : « By-the-numbers storytelling, albeit in a glossy package ».
  23. Citation originale : « The most electrifying new main character to hit television in years ».
  24. a b c d et e Pas de classement
  25. Classement de l'Échelle de Nielsen réalisé par The Nielsen Company.
  26. L'année 2008 a été l'année au cours de laquelle les Américains ont passé le plus de temps devant leur télévision, avec 4h49 par jour.
  27. PG : Parental Guidance (Accord parental)
  28. Citation originale : Unorthodox lead character—a misanthropic diagnostician
  29. Citation originale : The most distinctive new doctor drama in a decade
  30. Citation originale : « I don't want to do just another medical show. What does excite me in terms of writing is the choices people make and the nature of right and wrong… and a private investigator can approach that question much more readily than a doctor can. »
  31. Citation originale : I finally have a case of lupus.

Références

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Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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En français

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  • Elise Petter, Dr House : Trousse de survie du série-addict, L'Archipel, , 141 p. (ISBN 978-2-8098-0256-6 et 2-8098-0256-4)
  • Enguerrand Sabot et Véronique Meglioli, Dr House : Pourquoi est-il aussi méchant ?, Premium, , 195 p. (ISBN 978-2-35636-079-3 et 2-35636-079-4)
  • Thibaut de Saint Maurice, Philosophie en séries, Paris, Ellipses, , 171 p. (ISBN 978-2-7298-4868-2), chap. 8 (« Greg House ou le problème de la recherche de la vérité [la Raison et le Réel ; la Vérité] »)
  • Delphine Sloan, Manuel du Dr House : Guide non officiel, City Editions, , 472 p. (ISBN 978-2-35288-327-2 et 2-35288-327-X)
  • Martin Winckler, Dr House, l'esprit du shaman, Boréal, 2013, 157 p. (ISBN 978-2-7646-2201-8)

Études universitaires :

  • Pamela Tytell, « Is there a Doctor in the House? : Les Séries télévisées médicales face au monde réel », Université du Havre,‎ (lire en ligne)

Chronique de la saison 8 sur Slate :

  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (1) », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (2) », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (3) », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (4) : L'Exorciste », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (5) : Histoires d'A. », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (7) : Au nom du père, du fils, et… », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (7) : Dr House, fils de… », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (8) : Un acte de foie », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (9) : Cochon de House », Slate,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Yves Nau, « Dr House, diagnostic de fin (10) : Ecce homo », Slate,‎ (lire en ligne).

En anglais

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Dans d'autres langues

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  • (it) « Blitris » (Cristina Amoretti, Daniele Porello, Simone Regazzoni et Chiara Testino), La Philosophie du Dr House : l'éthique, la logique et l'épistémologie d'un héros de la télévision [« La filosofia del Dr. House : Etica, logica ed epistemologia di un eroe televisivo »], Milan, Ponte Alle Grazie, , 205 p. (ISBN 978-88-7928-933-7 et 88-7928-933-0, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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