Hormovë
Hormovë est un village situé dans la Préfecture de Gjirokastër au sud de l’Albanie.
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Histoire
modifierHormovë (forme albanaise définie : Hormova) est une communauté du comté de Gjirokastër, dans le sud de l'Albanie[1]. Lors de la réforme du gouvernement local de 2015, elle a été intégrée à la municipalité de Tepelenë[1],[2].
Hormovë est l'un des villages chrétiens albanais en possession de la Maison des Moutzohoussates (albanais : Meçohysaj)[3]), maison ancestrale d'Ali Pacha. C'tait le village le plus grand et le plus fort militairement de la région de Rrëzë (Riza)[4].
Lors de son séjour à Hormovë, le moine serbe Dositej Obradović a estimé sa taille à environ 700 maisons, toutes construites en pierre. Le groupe de 20 habitants qui l'a accueilli à son arrivée lui a proposé de l'héberger au monastère Saint-Nicolas, qui pouvait accueillir dix moines, mais il était vide car, en tant qu'Albanais, ils n'aiment pas être moines[4].
En 1784, Hormovë a été attaqué et détruit par Ali Pasha car sa loyauté était incertaine. Ali a également rôti vivant le chef du village, Çavuş Prift[5].
En 1798, Sheh Mehmet Cama de Golem a construit un tekke Halveti dans le village[6].
En 1821, lorsque la guerre d'indépendance grecque a éclaté, des locaux ont formé des groupes armés et ont soutenu la lutte pour l'indépendance dans le Péloponnèse et la Grèce centrale, sous la direction de chefs tels que Diamantes et Kostas Chormovas (connu sous le nom de Lagoumitzis)[7].
En 1914, 217 albanais d'Hormovë ont été massacrés sur ordre d'Athènes par des rebelles grecs, au nord du village de Kodër ; à l'intérieur des locaux du monastère de Sainte Marie. Un lapidaire du village commémore ce massacre[8].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces grecques en marche sont entrées dans le village après la retraite des Italiens, le [9]. .
Monuments
modifierCe village est connu pour son teqe.
Bibliographie
modifier- (en) Nicholas Charles Pappas, Greeks in Russian military service in the late eighteenth and early nineteenth centuries, Institute for Balkan Studies, , 293–324 p. (OCLC 427986248, lire en ligne), « The Veterans, the Philikē Hetaireia and the Greek Revolution »
- (en) Dennis N. Skiotis, « From Bandit to Pasha: First steps in the Rise to Power of Ali of Tepelen, 1750–1784 », International Journal of Middle East Studies, vol. 2, no 3, , p. 219–244 (ISSN 1471-6380, DOI 10.1017/S0020743800001112)
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hormovë » (voir la liste des auteurs).
- « Location of Hormovë », sur geonames.org,
- « Law nr. 115/2014 », sur vendime.al, , p. 6371.
- Dorian Koçi, « Pse e rrënoi Ali Pashë Tepelena, Hormovën? », sur gazetatema.net, (consulté le )
- Dorian Koçi, « Pse e rrënoi Ali Pashë Tepelena, Hormovën? », sur gazetatema.net, .
- Skiotis 1971, p. 243
- Hysi Shyqyri, « Teqeja e Hormovës, dëshmi bashkjetese fetare », sur Gazeta Tema.
- Pappas 1991, p. 317–318.
- (en) Vincent W.J., Lapidari I, Punctum books, (DOI 10.21983/P3.0094.1.00, lire en ligne), p. 192.
- (en) Donald A. Bertke, Gordon Smith et Don Kindell, World War II Sea War, Volume 3: The Royal Navy is Bloodied in the Mediterranean, Lulu.com, (ISBN 978-1-937470-01-2, lire en ligne), p. 127 :
.« 11 December Greek troops advanced to Palermo Harbour, Albania, and from J. Sipern to Hormove, Albania. Elsewhere, the Italian troops managed to hold their defensive line. »