Hippolyte Marius Galy
sculpteur et peintre français
Hippolyte Marius Galy né le à Alger (Algérie)[1] et mort le à Paris est un sculpteur, médailleur[2] et peintre français.
Hippolyte Marius Galy
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Biographie
modifierÉlève de l'École des beaux-arts de Paris, Hippolyte Marius Galy est élève d'Auguste Dumont (1801-1884) en sculpture et de Fernand Cormon (1845-1924) en peinture[3]. Il est sociétaire de la Société des artistes français en 1891. Il réalise plusieurs maquettes et de nombreuses sculpture pour les palais et les constructions des expositions universelles de Paris. De sa vie au pays basque, il rapporte de nombreux tableaux.
Il meurt le à son domicile au 24, rue Sarrette dans le 14e arrondissement de Paris[4].
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Basse-Terre : La Nation Victorieuse, monument aux morts inauguré le place centrale sur le Champ d'Arbaud, l'allégorie tient un drapeau et passe un bras protecteur autour d'un soldat, l'ouvrage est surplombé par le Coq.
- Papeete : Monument aux morts
- Corbigny : Monument aux morts, inauguré le . avec le Coq surplombant la colonne.
- Guingamp : Monument aux morts, 1924, pierre.
- Montluçon : Monument aux morts, 1922, pierre, variante de celui de Guingamp. Monument élevé par souscription publique, mère éploré offrant un sein nu à l'enfant perdu, symbolisé par un casque, elle retient de son autre main une couronne de fleurs. sous la sculpture est inscrit : « mons lucens inter montes » (« La montagne lumineuse parmi les montagnes »), situé sur le vaste mail devant la gare.
- Pointe-à-Pitre, place de la Victoire : La Douloureuse de la Pointe-à-Pitre, monument aux morts, marbre de Carrare, inauguré le [5]. Sur le piédestal est inscrit « Karukera », nom amérindien de l'île.
- Vieux-Habitants : Monument aux morts, obélisque avec médaillon d'un poilu et un coq au sommet du monument[6].
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Monument aux morts de Montluçon (1922).
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Monument aux morts de Guingamp (1924).
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La Nation Victorieuse (1926), Basse-Terre.
Salons
modifier- Salon des artistes français :
- 1898 : Coq gaulois, fonte de fer éditée par le Val d'Osne.
- 1921 : La Douloureuse, plâtre, no 3548.
- 1922 : La Douloureuse, pierre calcaire no 3313.
Distinctions
modifier- 1891 : mention honorable au Salon des artistes français.
- 1900 : chevalier de la Légion d'honneur[7].
Notes et références
modifier- Archives de Paris acte de mariage no 279 dressé au 14e arrondissement de Paris le , vue 12/31.
- (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Galy, Hippolyte Marius, t. II, London, Spink & Son Ltd, , 588 p., p. 199
- Séverine Laborie, « Éléments remarquables de la commémoration des morts de la Guerre 1914-1918 : les monuments aux morts de Guadeloupe », Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, no 168, mai-, pp. 173-175, note 13 de la p. 173.
- Archives de Paris acte de décès no 2202 dressé au 14e arrondissement le , vue 21/31.
- Notice no IA97100205, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le Coq fut commercialisé par les fonderies du Val-d'Osne et les Marbreries générales.
- Ruth Fiori, Dépouillement du « Bulletin de la Société des Amis des monuments parisiens » en vue d'une thèse d'histoire de l'art, université de Paris, 2009.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) « Hippolyte Marius Galy », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- « Les bronzes du XIXe siècle », in Dictionnaire Lamy.
- Pierre Kjellberg, Dictionnaire des sculpteurs, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
- Yves Devaux, L'univers des bronzes, Paris, Éditions Pygmalion, 1978.
- Jean-Claude Renard, L'âge de la fonte, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1985.
- Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, no 82, 2017, p. 23.
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
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