Himerometra robustipinna

Classification WoRMS
Règne	Animalia
Embranchement	Echinodermata
Sous-embr.	Crinozoa
Classe	Crinoidea
Sous-classe	Articulata
Ordre	Comatulida
Sous-ordre	Comatulidina
Super-famille	Mariametroidea
Famille	Himerometridae
Genre	Himerometra

Comatule rouge

Himerometra robustipinna, communément appelé la Comatule rouge, est une espèce de crinoïdes de la famille des Himerometridae.

Description et caractéristiques

Himerometra robustipinna est une comatule de grande taille, portant généralement entre 33 et 62 bras, mesurant généralement une vingtaine de centimètres de long chacun^[1], pour un diamètre général pouvant dépasser 35 cm^[2]. Sa couleur est généralement rouge ou bordeaux^[2], avec un rachis souvent clair et bien visible, mais il existe aussi en Australie une forme alternative noire et blanche. Les cirrhes sont généralement annelés^[3].

Au niveau squelettique, ses pinnules proximales sont robustes et élargies et s'affinent rapidement ou graduellement vers la pointe. On compte 20 à 42 segments brachiaux, presque tous sont plus larges que longs, avec une terminaison distale peu modifiée ou gonflée, mais jamais garnie d'épines. Les bords distaux des segments brachiaux proximaux sont lisses ou légèrement protubérants^[1].

Spécimen rouge vif à Singapour.
En Australie.
Le bout des pinnules est parfois jaune.
Forme alternative noire et blanche.

Cirrhes
Pinnules proximales

Cette espèce possède également en Australie une forme alternative (anciennement appelée Himerometra magnipinna), noire aux bras blancs striés de noir ; elle est plus grêle et souvent perchée sur des gorgones, à la manière ces Colobometridae^[2].

Habitat et répartition

On trouve cette comatule dans la région océanienne (Indonésie, Philippines, Mer de Chine jusqu'au sud du Japon, Australie du Nord et de l'Est…), à l'ouest jusqu'aux Maldives^[1] et à l'est jusqu'en Nouvelle-Calédonie et Polynésie^[4].

Elle habite les récifs de corail, entre la surface et 57 m de profondeur^[1], souvent peu profonds^[5]. Elle vit souvent assez exposée^[2].

Références taxinomiques

Sur les autres projets Wikimedia :

Himerometra robustipinna, sur Wikimedia Commons
Himerometra robustipinna, sur Wikispecies

(en) Référence WoRMS : espèce Himerometra robustipinna (Carpenter, 1881)
(fr) Référence SeaLifeBase : espèce Himerometra robustipinna (Carpenter, 1881) (+ noms communs)
(fr) Référence INPN : Himerometra robustipinna (Carpenter, 1881) (TAXREF)
(fr) Référence DORIS : espèce Himerometra robustipinna
(en) Référence NCBI : Himerometra robustipinna (taxons inclus)

Notes et références

Le gobie vit entre ses bras pennés sans doute pour se protéger des prédateurs^[6].

↑ ^{a b c d et e} World Register of Marine Species, consulté le 30 mars 2015
↑ ^{a b c et d} (en) Lyle Vail et Anne Hoggett, « Himerometra robustipinna », sur australianmuseum.net.au.
↑ (en) Ria Tan, « Himerometra robustipinna », sur wildsingapore.com.
↑ DORIS, consulté le 30 mars 2015
↑ (en) « Himerometra robustipinna », sur bie.ala.org.au.
↑ Collectif (trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, mars 2016, 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Comatule rouge

[WRMS30_mars_2015-1] {a b c d et e} World Register of Marine Species, consulté le 30 mars 2015

[australianmuseum.net.au-2] {a b c et d} (en) Lyle Vail et Anne Hoggett, « Himerometra robustipinna », sur australianmuseum.net.au.

[wildsingapore.com-3] (en) Ria Tan, « Himerometra robustipinna », sur wildsingapore.com.

[DORIS30_mars_2015-4] DORIS, consulté le 30 mars 2015

[bie.ala.org.au-5] (en) « Himerometra robustipinna », sur bie.ala.org.au.

[6] Collectif (trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, mars 2016, 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Comatule rouge

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