Il participa au championnat national néerlandais à sept reprises entre 1920 et 1951, et fut champion des Pays-Bas en 1924.
Résidant en France de la fin des années 1920 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participa au championnat de France et devint champion de France en 1938.
Le « coup de Jongh » est un coup de début, décrit en 1937, survenant au quatrième temps de la partie après l'ouverture 32-28 (18-23) 33-29 (23x32) 37x28 (16-21). Si les Blancs jouent fautivement 39-33?, les Noirs répondent (21-27) 31x22 (19-23), etc. avec gain d’un ou deux pions selon la variante considérée[1]. Voir animation.
Le nom de ce coup de début s'applique parfois à son principe combinatoire. Ce dernier est une sorte de coup de mazette où, dans une des variantes, les Noirs vident la case 28 en prenant le pion blanc qui s'y trouve, et non simplement en le faisant prendre[2].
De Jongh est aussi l'auteur de plusieurs livres sur le jeu de dames, dont une monographie sur le coup royal :
(nl) Herman de Jongh, De 'Koninklijke Slag' op het dambord : Monografie van de Coup Royal, Boek en Spel, , 216 p.[3]
(nl) Benedictus Springer Jr., Herman de Jongh, Dammen : damstudies en analyses, Gouda, G.B. van Goor Zonen, , 110 p..
Herman de Jongh, Technique moderne du jeu de dames, Éd. de la Revue française du jeu de dames, , 299 p..
