Henry de Percy (3e baron Percy)
Henry de Percy (vers 1321 – ), 10e baron Percy de Topcliffe et 3e baron Percy d'Alnwick, est un important seigneur et militaire anglais du XIVe siècle.
Henry de Percy | ||
Titre | Baron Percy (1352 - 1368) |
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Conflits | Guerre de Cent Ans | |
Faits d'armes | Bataille de L'Écluse Bataille de Crécy Bataille de L'Espagnols sur Mer Siège de Reims |
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Biographie | ||
Dynastie | Famille de Percy | |
Naissance | vers 1321 |
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Décès | Alnwick (Northumberland) |
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Père | Henry de Percy | |
Mère | Idonia de Clifford | |
Conjoint | Marie de Lancastre (1334 – 1362) Jeanne Orreby (1365 – 1368) |
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Enfants | Avec Marie de Lancastre Henry Percy Thomas Percy Avec Jeanne Orreby Maud Percy Marie Percy |
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Biographie
modifierNé vers 1321, Henry de Percy descend de la famille de Percy, établie en Angleterre depuis la conquête normande de 1066. Il est le fils aîné d'Henry de Percy, 2e baron Percy, et de son épouse Idonia de Clifford, fille de Robert de Clifford, 1er baron de Clifford. Tandis que son père se distingue particulièrement au cours des guerres d'indépendance de l'Écosse sous le règne d'Édouard III, Henry prend davantage part aux engagements de la guerre de Cent Ans en France. Il est ainsi présent aux victoires de L'Écluse en 1340, de Crécy en 1346 et de L'Espagnols sur Mer en 1350. En , il accompagne militairement Richard FitzAlan[1], 3e comte d'Arundel, et, en et , il assiste à la campagne de son beau-frère Henri de Grosmont, 4e comte de Lancastre, en Gascogne[1].
Henry de Percy hérite des titres et possessions de son père à sa mort le . En juillet suivant, il est confirmé par Édouard III dans le poste de gardien des Marches[1] à la frontière écossaise auparavant détenu par son père. En , il est en outre nommé connétable du château de Roxburgh et shérif du Northumberland pour deux ans[1]. Au début de l'année 1356, il prend part à l'invasion anglaise de l'Écosse déclenchée en représailles à la défaite de Nesbit Moor l'année précédente. Il est de ce fait témoin le à Roxburgh de la renonciation d'Édouard Balliol au trône d'Écosse[1]. À nouveau nommé gardien des Marches en [1], Henry de Percy est impliqué dans les négociations avec l'Écosse qui aboutissent au traité de Berwick le .
Malgré son implication dans le conflit anglo-écossais, Henry de Percy n'abandonne pas son intérêt pour la guerre menée contre la France. Dès le mois de , il est nommé maréchal de l'armée royale à Calais[1]. Entre et , il accompagne Édouard III au cours de sa chevauchée dévastatrice en France et participe à ce titre à l'infructueux siège de Reims[1]. Le , il est présent à Calais où il figure parmi les seigneurs anglais qui jurent de respecter les clauses du traité de Brétigny[1]. Après avoir assisté le à Douvres au traité de mariage d'Edmond de Langley, 1er comte de Cambridge, et de Marguerite de Flandre[1], Henry de Percy se retire dans ses possessions et meurt le à Alnwick, où il est inhumé.
Mariages et descendance
modifierPeu avant le , Henry de Percy épouse en premières noces Marie de Lancastre, une des filles d'Henri de Lancastre, 3e comte de Lancastre. Le couple a deux enfants :
- Henry Percy ( – ), 1er comte de Northumberland, 4e baron Percy, épouse Margaret Neville, puis Maud Lucy ;
- Thomas Percy (1343 – ), 1er comte de Worcester.
Devenu veuf le , il se remarie en secondes noces avant avec Jeanne Orreby, la fille de John Orreby, 2e baron Orreby. Il a deux autres enfants de cette union :
- Maud Percy (vers 1365/6 – après 1380), épouse John de Southeray ;
- Marie Percy ( – ), épouse John de Ros, 5e baron Ros.
Références
modifierBibliographie
modifier- (en) J. M. W. Bean, « Percy, Henry, third Lord Percy (c.1321–1368) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )