Henry Spiess
Henry Spiess, né le à Genève et mort le dans la même ville, est un poète suisse.
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Prix Rambert () |
Biographie
modifierHenry est le fils aîné du médecin genevois Charles-Ami Spiess (1836-1895) et de Renée Charlotte Demole (1844-1922), qui auront deux autres garçons dont le biologiste et essayiste controversé Camille Spiess (1878-1965).
Il poursuit ses études de droit à Paris où il découvre le goût de la poésie et devient avocat. De retour à Genève, il anime la revue La Voile latine.
En 1914, il se marie une première fois avec Jeanne-Joséphine Duron.
Il obtient le Prix Rambert en 1915 pour son recueil Le Visage ambigu.
En 1926, il épouse Lucie-Gabrielle Rigacci.
Dans le milieu des années 1930, il soutient l'Union nationale et dédie à son dirigeant, Georges Oltramare, un poème intitulé Sonnet au chef[1].
Œuvres
modifier- 1905 : Cogitations neurasthéniques
- 1916 : Attendre
- 1920 : Saison divine
Extrait poétique
modifier- [...] Et, quand je plonge au fond de vos yeux magnétiques,
- je vois, parmi des Fleurs de Luxure et de Mort,
- Salomé qui se pâme au rythme des Cantiques.
- (1905)
Sources
modifier- Joseph Roger, L'Union nationale, École des sciences sociales et politiques de l'Université de Lausanne & Éditions de la Baconnière, Boudry, 1975, p. 108.
- Claude Schmidt, Trois poètes genevois : Jules Cougnard, Henry Spiess, René-Louis Piachaud, Genève, Perret-Gentil, 1979.
- Doris Jakubec, « Spiess, Henry » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .