Henri de Baradat, abbé de Clermont[1], religieux français, né vers 1598, mort le . Il condamna les thèses jansénistes et fut Évêque-Comte de Noyon.

Henri de Baradat
Biographie
Naissance Vers
Damery
Décès
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Jean-François de Gondi
Évêque de Noyon
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Clermont
Fonction laïque
Pair de France

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Il était fils de Guillaume de Baradat, baron de Thou, seigneur de Damery, et de Suzanne de Romain. Après avoir fait ses humanités à La Flèche et sa théologie à Paris, il obtint en commende le prieuré des Essarts, la prévôté de Favières, puis un canonicat à Notre-Dame-de-Paris. Il vint peu à son abbaye de Clermont[2].

Mais, nommé évêque de Noyon et pair de France (1625), il reçoit ses bulles de confirmation le et est consacré en août par l'archevêque de Paris dans l'église des Frères prêcheurs de la rue Saint-Honoré. Le il préside à la vérification des reliques déposées à l'église abbatiale de l'abbaye Sainte-Élisabeth de Genlis et donne sa permission de les exposer à la vénération des fidèles.

Il assiste à l'Assemblée du clergé de 1645 et au sacre de Louis XIV en 1654. Il réside dans son diocèse qu'il administre avec soin jusqu'à sa mort, arrivée le . Il fut inhumé dans sa cathédrale [3].

Jacques Le Vasseur, chanoine de Noyon, lui a dédié en 1633 son Histoire des évêques de Noyon.

Louis de Baradat succède en 1661, dans la dignité d'abbé de Clermont à son oncle.

Publications

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  • Le Vray thresor du chrestien. Ou Instruction familiere de catechisme, dressé en faveur de la jeunesse, qui desire de s'avancer en la cognoissance de Dieu. A Saint-Quentin. Par Claude Le Queux imprimeur & libraire. 1648. [10]-204 p. ; in-8 ;
  • Censure du livre de Jansenius faite par Monsieur l'évêque de Noyon () avec le Décret, contre la doctrine du dit Jansenius, de la Congrégation de l'Ordre des Prémontrés (), in-4 ̊.
  • Ordonnance contre le duel (1654)

Notes et références

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  1. Après Léon de Lescot, oncle de sa mère, par bulle du
  2. Où Julien Verger fut constamment prieur claustral. L'abbé Angot l'y trouve pourtant en septembre 1629
  3. * R.P. Charles-Louis Richard et Giraud Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris 1827 tome XXVIII, p. 475-476

Source partielle

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