Henri Christian Michel Stengel
Henri Christian Michel de Stengel, né le à Neustadt an der Weinstraße en Rhénanie-Palatinat et mort le à Carassone, dans le Piémont, est un général de division de la Révolution française.
Henri Christian Michel de Stengel | ||
Le général Stengel, par Louis Bombled. | ||
Naissance | Neustadt an der Weinstraße, Rhénanie-Palatinat |
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Décès | (à 51 ans) Carassone, Piémont Mort au combat |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1758 – 1796 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française | |
Faits d'armes | Bataille de Valmy Bataille de Mondovi |
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Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 28e colonne | |
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Biographie
modifierIl entre en service en 1758 comme lieutenant dans les Gardes Palatines, et le il intègre le service de la France avec le grade de sous-lieutenant dans le régiment d’Alsace. Il devient sous-lieutenant de grenadier le , puis il passe lieutenant le au régiment de Chamborant hussards. Capitaine commandant le , il devient capitaine-commandant la compagnie auxiliaire au régiment de Chamborant-Hussards le , et capitaine-commandant au régiment Colonel-Général hussards le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Il est promu chef d’escadron le , major le suivant au régiment de Chamborant Hussards, et lieutenant-colonel le . Le , il est nommé colonel au 9e régiment de dragons, puis au 1er régiment de Hussards le . Il est promu maréchal de camp le à l'armée du Nord, et il se distingue lors de la bataille de Valmy à la tête de la 2e brigade de la division de droite. Il est suspendu de ses fonctions le , et il est admis à la retraite le .
Le il est réintégré dans son grade, et le suivant il est nommé général de division, commandant la cavalerie de l'armée d'Italie. Il est blessé mortellement d’un coup de pistolet au bras gauche et plusieurs coups de sabre, lors d’une charge le , à la bataille de Mondovi. Il subit l’amputation et meurt le à Carassone, des suites de ses blessures.
Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, 28e colonne.
Citations
modifierÀ propos de Napoléon : « Ce misérable Corse a voulu m'achever et maintenant il y est parvenu ».
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Galeries historiques du Palais de Versailles, tome VI, , 468 p. (lire en ligne), p. 25
- Eudoxe Soulié, Notice du Musée Impérial de Versailles, , 612 p. (lire en ligne), p. 219
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Jacques Charavay, Les généraux morts pour la patrie, 1792-1871 : notice biographiques, Au siège de la société, , 160 p. (lire en ligne), p. 32.
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 478