Heliopora coerulea
Heliopora coerulea[3] est une espèce de coraux octocoralliaires, communément appelée corail bleu. C'est l'unique espèce de la famille des Helioporidae et du genre Heliopora.
Règne | Animalia |
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Sous-règne | Eumetazoa |
Embranchement | Cnidaria |
Classe | Anthozoa |
Sous-classe | Octocorallia |
Ordre | Helioporacea |
VU A4cde : Vulnérable
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Statut CITES
Description
modifierL'exosquelette calcaire de H. coerulea se développe en branches verticales ; les spécimens vivant dans des eaux calmes sont plus fins que ceux vivant dans des eaux agitées. Il s'agit de la seule espèce connue de la sous-classe Octocorallia à produire un squelette aussi imposant[4]. Le corail adopte une teinte bleue quand il est propre mais l'épithélium lui donne une teinte brune. Les polypes sont petits et munis de 8 bras ; ils semblent légèrement poilus[5].
L'absence de corallites, l'allure de certaines colonies et les crêtes claires les font souvent confondre avec les coraux de feu (genre Millepora).
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Colonie vivante dans son environnement naturel.
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Gros-plan sur les polypes (et les 8 tentacules).
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Squelette préservé, montrant la coloration typique.
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idem
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Gros-plan.
Répartition et habitat
modifierL'espèce est présente dans une vaste partie de l'Indo-Pacifique. Elle est répertoriée de la mer Rouge jusqu'au sud de l'Afrique, et du Japon jusque la Polynésie et les Samoa. Le plus grand récif de H. coerulea connu à ce jour est situé au large de l'île Ishigaki, au sud-ouest du Japon. Le corail s'organise en récifs d'une taille généralement inférieure à 2 m. Son habitat principal est compris dans la zone intertidale[2].
Statut de conservation
modifierLa couleur bleue que peut prendre le corail est attrait pour la bijouterie et l'aquariophilie. Cependant, le réchauffement climatique entraîne un blanchissement des coraux qui deviennent plus sensibles aux maladies. L'acidification des océans est une autre menace qui pèse sur l'espèce. En possession de ces données et puisque la population générale est en déclin, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) place H. coerulea dans la catégorie des espèces « Vulnérables »[2].
Liens externes
modifier- (fr) Référence CITES : taxon Heliopora coerulea (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Heliopora coerulea (Pallas, 1766) (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (en) Référence WoRMS : espèce Heliopora coerulea (Pallas, 1766)
- (fr) Référence SeaLifeBase :
- (fr) Référence INPN : Heliopora coerulea (Pallas, 1766) (TAXREF)
- (fr + en) Référence ITIS : Heliopora coerulea (Pallas, 1766)
- (en) Référence Catalogue of Life : Heliopora coerulea (Pallas, 1766) (consulté le )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Heliopora coerulea
- (en) Référence NCBI : Heliopora coerulea (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Heliopora coerulea (consulté le )
Notes et références
modifier- World Register of Marine Species, consulté le 25 juillet 2014
- (en) « Heliopora coerulea », sur iucnredlist.org, (consulté en )
- Muséum Aquarium de Nancy, « Heliopora », sur especeaquatique.museumaquariumdenancy.eu (consulté le )
- (en) Barnes, Robert D., Invertebrate Zoology, Philadelphia, Pennsylvanie, Holt-Saunders International, (ISBN 0-03-056747-5), p. 169
- (en) « Heliopora coerulea (Pallas, 1766) », sur marinespecies.org (consulté en )