Helen Ferguson

actrice américaine (1901–1977)

Helen Ferguson, ( - ) est une actrice américaine des comédies, des westerns et des feuilletons du cinéma muet et du parlant[1]. En 1934, elle quitte définitivement le cinéma et ouvre une agence de communication qui lui permet de devenir une puissante femme d'affaires dans l'industrie du cinéma.

Helen Ferguson
Description de cette image, également commentée ci-après
Photographiée en 1921
Naissance
Decatur (Illinois, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 75 ans)
Clearwater (Floride, États-Unis)
Profession Actrice et Agent artistique
Films notables Hungry Hearts, Wild West

Biographie

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Née à Decatur dans l'Illinois dans une famille où « le porte-monnaie est trop petit pour répondre aux besoins de chacun » Helen travaille depuis ses dix ans à satisfaire les petites tâches des gens du voisinage. Habitant à côté des Studios Essanay à Uptown près de Chicago, Helen, au lieu de « passer son temps, comme tous les gosses du quartier, à jeter un coup d’œil dans les fentes des murs des Studios pour répondre à sa curiosité », aimerait bien du haut de ses treize ans, devenir actrice - le seul moyen de satisfaire alors ses deux exigences - gagner de l'argent et continuer à répondre à son insatiable curiosité d'adolescente[2].

Après un bout d'essai qui lui fait quitter définitivement le collège, elle acquiert le droit de se faire enregistrer comme extra le matin parmi une trentaine de personnes dont Taylor Holmes et Buck Jones et à attendre d'être appelé. Elle y rencontre et chaperonne la débutante Kathleen Morrison, la future Colleen Moore, de 1 an son aînée [3]. Mais, malheureusement pendant deux ans, elle « est moins que la poussière que le portier balaye chaque soir » et n'a joué que des rôles de figurantes pendant une dizaine de mois qui lui ont valu d'être exclue à plusieurs reprises, par le directeur de casting. Inscrite à l'université des Beaux-Arts de Chicago, elle complète son instruction initiale par des cours du soir[2]. Ayant exprimé son désarroi et son espoir de se voir confier un rôle au directeur de casting, elle tourne son premier véritable film, en 1915, Temper malheureusement non crédité.

Après avoir été exclue une dernière fois des Studios d'Essanay, elle part à l'age de seize ans, avec 150 dollars tenter sa chance à New York[4]. Au bout de quelques mois, elle tourne ses premiers films crédités en 1917 dont un film avec Mitchell Lewis, aux Studios Vitagraph de James Stuart Blackton. Puis Samuel Goldwyn l'envoie en Californie où elle tient des premiers rôles dans des réalisations produites par la Fox Film Corporation qui lancent véritablement sa carrière comme Going some et Hungry Hearts en 1922 [4].

En cette année 1922, le comité de la WAMPAS gratifie Helen pour ses performances en l'intégrant dans la promotion des treize Baby Stars de la Western Associated Motion Picture Advertisers (WAMPAS), composée entre autres par Bessie Love et Claire Windsor.

Elle épouse en 1925, l'acteur William Russell dont elle devient veuve en 1929. L'année suivante, elle se marie avec le riche banquier Richard L. Hargreaves et quitte le cinéma pour se concentrer sur le travail scénique théâtral qui lui apporte un succès d'estime en deçà de ce qu'elle attendait.

 
Helen, "la fille aux yeux tristes".

En 1933, elle quitte définitivement le cinéma et crée une agence de publicité à Beverly Hills, effectuant un travail dans la communication auprès des stars du Cinéma qui lui procure beaucoup plus de satisfactions. Représenter à Hollywood, des stars comme Henry Fonda, Barbara Stanwyck et Robert Taylor ou encore Loretta Young, une Baby Star de 1929 qu'elle coache durant dix-neuf ans, lui confère un certain pouvoir qu'elle utilisa notamment lorsqu'il fallut empêcher les journalistes de déranger inutilement Stanwyck, de peur qu'ils lui posent des questions indiscrètes sur le caractère de leur relation. Il est certain qu'elle ressemblait à celle d'un amour réciproque, faite de rapprochements et d'éloignements[5],[6].

La devanture de son agence a été photographiée, par Ansel Adams, illustrant l'édition de , du magazine Fortune, saluant ainsi, la femme de pouvoir qu' elle était devenue. Cette même photo est reparue dans l'émission télévisée de California's Gold de qui traitait des femmes d'affaires en Californie.

En 1941, elle perd son second mari et prend sa retraite en 1967, à Clearwater en Floride, localité où elle décède en 1977, à l'âge de 75 ans. Elle est inhumée au cimetière de Forest Lawn Memorial Park de Glendale[7].

Helen Ferguson a une étoile au numéro 6153 sur le Walk of Fame à Hollywood en hommage à sa contribution au 7e Art.

Filmographie

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Notes et références

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  1. « Maryon Aye : The story », sur maryonaye.blogspot.com (consulté le )
  2. a et b Helen Ferguson, « "Helen 's Hungry Heart" par Helen Ferguson » (consulté le )
  3. « Colleen Moore: A Biography of the Silent Film Star », sur books.google.fr (consulté le )
  4. a et b Helen Ferguson, « "Helen 's Hungry Heart" par Helen Ferguson » (consulté le )
  5. « Helen Ferguson : Biography », sur Fandango (consulté le )
  6. Axel Madsen, « Stanwyck: A Biography » (consulté le )
  7. Wilson, Scott. Resting Places: The Burial Sites of More Than 14,000 Famous Persons, 3d ed.: 2 (Kindle Locations 14960-14961). McFarland & Company, Inc., Publishers. Kindle Edition

Liens externes

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