Hector De Bourgoing

footballeur argentin
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Hector De Bourgoing, né le à Posadas en Argentine et mort le [1] à Bordeaux, était un footballeur argentin naturalisé français qui évoluait au poste d’attaquant. Après avoir joué avec l'Albiceleste, il joua avec l'équipe de France entre 1962 et 1966 et participa notamment avec « les Bleus » à la Coupe du monde 1966 en Angleterre.

Hector De Bourgoing
Image illustrative de l’article Hector De Bourgoing
Hector De Bourgoing sous le maillot du CA Tigre
Biographie
Nom Héctor Adolfo de Bourgoing
Nationalité Argentin
Français
Naissance
Posadas (Argentine)
Décès (à 58 ans)
Bordeaux (France)
Taille 1,72 m (5 8)
Période pro. 19541970
Poste Attaquant
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1954-1956 CA Tigre 108 (39)
1957-1959 River Plate 043 (21)
1959-1963 OGC Nice 129 (74)
1963-1969 Girondins de Bordeaux 163 (72)
1969-1970 RFC Paris-Neuilly 025 0(7)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1956-1957 Argentine 005 0(0)
1962-1966 France 003 0(2)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Biographie

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Il est le descendant d’une lignée de nobles diplomates en Espagne, puis du Saint-Siège. Son père, Philippe-Hector-Adolphe de Bourgoing, mort en 1946, à l’âge de 80 ans, s’était exilé en Argentine où il était devenu administrateur de vastes territoires. C’est dans ces plantations paternelles qu’il grandit. Il fait de rapides études, puis se lance bientôt dans le football, pour lequel il éprouve une véritable passion. Il signe sa première licence (minime) à Guaraní Antonio Franco de Posadas. À 18 ans il devient professionnel. Il évolue d’abord au Club Atlético Tigre, puis au River Plate où il demeure pendant une saison (marquant 15 buts dont 11 de la tête) et enfin de nouveau aux Tigres. Dans le même temps, ses qualités en font un international argentin. Gabriel Hanot l’avait vu en Argentine et avait été favorablement impressionné par son jeu dans l’équipe d’Argentine (il compte 5 sélections avec les Albicelestes) dans laquelle il évoluait au poste d’ailier droit en compagnie d’Omar Sívori et Angellillo.

M. Charles, président de l’OGC Nice, le « surveillait » depuis quelque temps, par l’intermédiaire de M. de la Hoz. C’est ce dernier qui le fait venir au club niçois en . Lors de la saison 1960-1961, il termine à la cinquième place du classement des buteurs avec 20 buts et ceci sans avoir disputé tous les matches, puisque, à la suite des incidents lors de la rencontre de Coupe de France, Sedan-Nice (disputée à Lyon le ), il fut suspendu du 6 avril jusqu’au .

Lors de la saison 1961-1962, il réalise de belles prestations. Auteur d’un doublé contre l’AS Saint-Étienne le pour une victoire 2-1, il réédite cette performance contre Sedan le pour une victoire 3-2. C’est ainsi que Georges Verriest le convoque en équipe de France pour affronter la Pologne le . En , Georges Verriest avait déjà convoqué De Bourgoing en équipe de France pour le match aller France-Bulgarie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 1962. La convocation de provoque une polémique car De Bourgoing ne parlait qu’espagnol et ses origines françaises étaient jugées assez lointaines. De plus la Fédération française de football se demande si elle a le droit de sélectionner un joueur qui a déjà porté les couleurs de l’Argentine et qui ne réside en France que depuis un an et demi. (De Bourgoing avait signé à Nice le ).

En , la FFF pose la question à la FIFA, qui répond : « impossible de sélectionner De Bourgoing s’il n’a pas trois ans de résidence en France. » Mais la FFF ne se tient pas pour battue, et son secrétaire général Pierre Delaunay adresse une lettre à la FIFA en expliquant : « Sans doute le règlement de la FIFA prévoit-il qu’un joueur naturalisé, ne peut être sélectionné dans son nouveau pays qu’après trois ans de résidence. Mais De Bourgoing n’est pas un joueur naturalisé, il est français depuis sa naissance, puisque l’Argentine et la France admettent le principe de la double nationalité. Son cas est donc spécial et je vous demande de l’examiner. » Le cas De Bourgoing fut donc traité au Comité exécutif de la FIFA, réuni en à Londres. Sa conclusion fut la suivante : « Le texte des règlements internationaux ne donne pas une réponse directe au problème soulevé. Il faut donc l’interpréter dans son esprit. L’interprétation de la FIFA est la suivante : un délai de trois ans est nécessaire entre le dernier match joué par De Bourgoing avec l’équipe nationale Argentine et le premier match qu’il devra jouer dans l’équipe de France. »

La FFF se rend alors compte que la dernière sélection de De Bourgoing remonte au (contre l’Équateur) et qu’il était donc parfaitement sélectionnable en même s’il n’avait pas encore séjourné trois ans en France.

Malgré ces longues démarches De Bourgoing ne compte que trois sélections avec l’équipe de France. Pour sa première sélection, le , il ouvre le score contre la Pologne mais ne peut éviter la défaite (1-3). Il dispute son deuxième match contre l'Italie (défaite 2-1). Sélectionné pour la Coupe du monde en 1966, il connaît sa troisième et dernière sélection contre l'Uruguay (1-2) et transforme un pénalty obtenu par Yves Herbet.

De Bourgoing joua durant quatre saisons à Nice puis il rejoignit les Girondins de Bordeaux pendant six saisons, où en compagnie de Roland Guillas notamment, sous la houlette de Salvador Artigas, il va rayonner et s'accomplir.

Son toucher de balle remarquable, sa frappe de balle des deux pieds, et son excellent timing dans le jeu de tête en feront un buteur redoutable qui deviendra une légende des Girondins. Il représenta une synthèse de la technique argentine au service d'une efficacité européenne. Il termina sa carrière au Racing Football Club de Paris-Neuilly[2],[3].

Carrière

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Palmarès

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • De Bourgoing pourra jouer contre la Pologne par dérogation spéciale de la F.I.F.A. et sans avoir trois ans de résidence en France, in L'Équipe, jeudi , no 4 979.
  • De Bourgoing : le descendant d’une lignée de diplomates in L'Équipe, jeudi , no 4 979.

Liens externes

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