Hector Riviérez

personnalité politique française

Hector Joseph Riviérez, né le à Cayenne en Guyane et décédé le à Paris 16e[1], est un homme politique français.

Hector Riviérez
Fonctions
Député français

(14 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 30 juin 1968
4 mars 1973
12 mars 1978
Circonscription Guyane
Législature IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1981)
Prédécesseur Léopold Héder
Successeur Élie Castor
Sénateur français

(7 ans)
Groupe politique RI
Biographie
Nom de naissance Hector Joseph Riviérez
Date de naissance
Lieu de naissance Cayenne, Guyane
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Fratrie Etienne Blaise Riviérez
Conjoint Violette Marie Alfrede Barbaut
Résidence Oubangui-Chari
puis Guyane

Famille

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Fils d'Albert Rivierez et de Marguerite Chaumet. Il épouse le 22 novembre 1934 Violette Barbaut une jeune femme originaire du Nord de la France.

Sa femme Violette est une adepte de l’anthroposophie fondée par Rudolf Steiner. Traductrice d’allemand, elle fera de nombreuses traductions d’ouvrages relatifs à la pensée de Steiner publiés par la Société anthroposophique[2].

Leur fille unique, Isabelle (, Paris - , Londres) [3] fut professeur à Londres d’eurythmie, une forme d’art du mouvement inspirée de la doctrine de Rudolf Steiner (cf. Écoles Steiner).

Études et carrière

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Il étudie au collège de Cayenne puis rejoint la Métropole où il est accueilli avec d'autres étudiants guyanais par Gaston Monnerville. Il étudie le droit romain et civil à Paris.

En 1934, il devient avocat à la Cour d'appel de Paris.

Pendant l’Occupation, il subit les humiliations dues à sa couleur se voyant notamment interdire de plaider devant un tribunal militaire allemand.

Il est secrétaire de la Conférence du stage des jeunes avocats à la Cour d'appel de Paris et Président de l’Union des Jeunes Avocats à la Cour de Paris (UJA de Paris) en 1947-1948.

En , il se présente sans succès aux élections du Conseil de la République en Guyane.

Sous la bannière des Républicains indépendants, devançant la sortante Jane Vialle, il est élu le sénateur de l’Oubangui-Chari, puis réélu le . Le , il devient président de l'Assemblée constituante et législative provisoire. La République centrafricaine naît le . Barthélemy Boganda, son premier chef d’État meurt le dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées. Hector Rivierez démissionne de ses fonctions le , jour de l’élection de David Dacko à la présidence de la RCA

À son retour en Métropole, il est nommé conseiller à La Cour arbitrale de la Communauté (Communauté de la Constitution de 1958). Alfred Gasquet (1927-1995) son collaborateur depuis 1957, autre avocat guyanais, reprend son cabinet.

La Cour arbitrale de la Communauté disparaît en , il est alors nommé avocat général à la Cour d'appel de Dijon, puis en 1962 Procureur général à la Cour d'appel de Bourges.

Il est détaché au Ministère de la Coopération et en est nommé 1er président de la Cour suprême de la République centrafricaine et délégué à la Conférence sur la paix mondiale par la loi à Athènes

En 1964, il est nommé conseiller à la Cour de cassation (France).

En , il se présente aux élections législatives en Guyane sous l’étiquette de l’Union des démocrates pour la Ve République (UD-Ve République) et bat au 1er tour le député sortant Léopold Heder qui contestera son élection. Sous l’étiquette du parti gaulliste, il est réélu successivement en juin 1968, en mars 1973 et mars 1978. Face à la montée des thèses autonomistes ou indépendantistes, il défend la départementalisation et la solidarité nationale. Il est battu en avec 46,44 % des voix par le candidat de gauche Elie Castor.

En 1977, il est membre du Conseil régional de la Guyane et membre de la commission du développement économico-socio-culturel.

Du au il siège au Parlement européen. Il y siègera à nouveau du au dans le Groupe des démocrates européens de progrès. Il participe à de nombreuses commissions.

Il a été délégué à l'Assemblée générale des Nations unies en 1956 et de 1973 à 1976.

Il a aussi été président du Conseil supérieur de l'adoption.

Décorations

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  • Chevalier le , officier le puis commandeur le de la Légion d'honneur
  • Officier de l’Ordre national du Mérite le puis commandeur le
  • Commandeur dans l’Ordre national de la République du Dahomey (Bénin) décret 65/55 du 2/9/1965
  • Commandeur dans l’Ordre national des mille collines (Rwanda)
  • Commandeur dans l’Ordre national du Sénégal décret 70-254 du 28/2/1970

Postérité

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Une rue porte son nom à Saint-Laurent-du-Maroni.

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jean Hemleben La vie et l’œuvre de Rudolf Steiner, traduction de Violette Rivierez
  3. Sans descendance

Liens externes

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