Le Hautacam est une station de sports d'hiver des Pyrénées françaises située sur la commune de Beaucens, dans le département des Hautes-Pyrénées en région Occitanie à proximité d'Argelès-Gazost et de Lourdes, qui tire son nom du sommet du Hautacam (1 746 m) aussi nommé Soum de Davantaygue.

Station de sports d'hiver du Hautacam
Vue aérienne de la station.
Vue générale de la station le 28 décembre 2010
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Localité Beaucens
Site web www.hautacam.com
Géographie
Coordonnées 42° 58′ 20″ nord, 0° 00′ 27″ ouest
Massif Massif du Montaigu (Pyrénées)
Altitude 1 509 m
Altitude maximum 1 800 m
Altitude minimum 1 500 m
Ski alpin
Remontées
Nombre de remontées 9
Téléskis 9
Pistes
Nombre de pistes 15
Noires 0
Rouges 5
Bleues 5
Vertes 5
Total des pistes 26 km
Ski de fond
Total des pistes 15 km
Neige artificielle
Canons 0
Superficie 0 km2
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Hautacam
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
(Voir situation sur carte : Hautes-Pyrénées)
Hautacam

Sports d'hiver

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Il s'agit d'une station de moyenne altitude créée en 1972[1] par Jean Labouly. Le domaine nordique de ski de fond date de 1990[2]. La pratique du longskate est reine dans cette station. En été on peut pratiquer le dévalkart sur les pistes.

Cyclisme

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Tour de France

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Année Étape Ville de départ Distance (km) Catégorie du col   Vainqueur   Maillot jaune
2022 18 Lourdes 143 HC Jonas Vingegaard Jonas Vingegaard
2014 18 Pau 145.5 HC Vincenzo Nibali Vincenzo Nibali
2008 10 Pau 156 HC Juan José Cobo Cadel Evans
2000 10 Dax 205 HC Javier Otxoa Lance Armstrong
1996 16 Agen 199 HC Bjarne Riis Bjarne Riis
1994 11 Cahors 263.5 HC Luc Leblanc Miguel Indurain

L'arrivée au Hautacam a été longtemps associée à des affaires de dopage. Bjarne Riis a avoué en s'être dopé, lors de sa victoire sur le Tour en 1996, où il avait effectué la montée en 34 min 40 s[3]. Sa victoire, dans un premier temps retirée, lui a été réattribuée en , celui-ci collaborant à la lutte contre le dopage. Lance Armstrong, qui avait assommé le Tour lors de cette première étape de montagne en 2000 (et avait grimpé la montée en 36 min 20 s[3]), a été déchu de ses sept titres acquis sur le Tour de France en , à la suite d'une enquête, l'USADA s'appuyant notamment sur les aveux de ses anciens coéquipiers de l'US Postal. Leonardo Piepoli, vainqueur ici en 2008, a été déclassé au profit de son coéquipier Cobo Acebo, qu'il avait devancé sur la ligne, car convaincu de dopage quelques mois plus tard.

Vincenzo Nibali, non concerné par ses accusations de dopage, a effectué la montée en 37 min 20 s[3]en 2014.

Profil de la montée

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Après avoir quitté Argelès-Gazost, l’ascension vers la station du Hautacam débute réellement à Ayros-Arbouix pour 13,5 km à 7,9 % à partir du croisement (459 m)[4] entre la D13 et la route du Hautacam (bien qu'un panneau annonce 13 km à 8 % à partir de ce lieu). Le premier km à 9 % dans ce bourg laisse entrevoir des premiers raidillons. L’ascension est en effet irrégulière, alternant des replats suivis de « coups de cul » supérieurs à 10 % (jusqu'à 13 %), obligeant les cyclistes à changer souvent de braquet et relancer en danseuse. Le kilomètre juste avant d’arriver au hameau de Souin (704 m)[5] affiche 10 % de moyenne avant de rencontrer deux kilomètres un peu moins difficiles à 6 % entre Souin et la petite cascade juste avant Artalens[6]. La pente irrégulière jusqu'à Artalens retrouve ensuite des pourcentages proches de 9 et 10 % dans une portion difficile à la sortie du hameau de Saint-André (928 m)[5], avant un court replat à 5 km de la station. La dernière véritable difficulté est un kilomètre à 9 % qui débute à 3 kilomètres de l’arrivée, notamment marqué au bout par un lacet raide, l'épingle de la ferme de l'Arrioutou (1 338 m), au km 11. Mais les changements brutaux de déclivité s’amenuisent dans les cinq derniers kilomètres marqués par les alpages, rendant le final un peu moins difficile. Le dernier km affiche une moyenne de 7 % avant de parvenir sur une large plate-forme à 1 525 m d’altitude[7] servant d’arrivée au Tour de France cycliste.

Cela dit, il ne s’agit pas du sommet de la route puisqu’il est possible de monter jusqu’au col de Tramassel (1 629 m), où se situe un refuge et des remontées mécaniques. De la plate-forme, il ne reste qu' 1,3 km à 8 % pour y parvenir. L’ascension du col de Tramassel fait ainsi 14,9 km à 7,85 % depuis Ayros-Arbouix. Comme sur beaucoup d'ascensions pyrénéennes, il n'est pas rare de croiser des chevaux ou bovins en liberté.

Dégâts de la tempête Xynthia en 2010

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Vue générale de la station depuis la route du col de Tramassel

La station a été victime de la tempête Xynthia au début de 2010 et a dû fermer ses portes pour pouvoir se remettre en fonctionnement (900 000  de dégâts). Tout a été refait pour l'hiver 2010[8],[9].

Voies d'accès

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L'accès routier se fait depuis Lourdes par la route départementale D 821 jusqu'à Argelès-Gazost sud puis la D 100 direction Ayros-Arbouix.

Notes et références

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  1. Remontées mécaniques - Le téléski du Cardouet au Hautacam
  2. Thierry Jouve, « Hautacam. La neige en cadeau du 40e anniversaire », sur ladepêche.fr,
  3. a b et c Olivier Chauvet, « Nibali loin derrière Riis et Armstrong », sur sports.fr,
  4. Géoportail – Ayros-Arbouix
  5. a et b Géoportail – Artalens-Souin
  6. Cyclings Cols – Hautacam et le col de Tramassel
  7. Géoportail – Hautacam
  8. Th. J. et C. E., « Lourdes. Hautacam renaît à l'hiver précoce », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « lci.tf1.fr/france/faits-divers… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Daniel Friebe et Pete Golding, Sommets mythiques : Cyclisme, les 50 cols incontournables d'Europe, GEO, , 224 p. (ISBN 978-2-8104-0296-0), p. 66-69

Articles connexes

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Lien externe

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