Haus zum Walfisch

bâtiment de Fribourg-en-Brisgau, Fribourg-en-Brisgau, Bade-Wurtemberg, Allemagne

La Haus zum Walfisch (litt. « Maison de la Baleine » en allemand) est une maison bourgeoise de style gothique tardif située dans le centre historique de Fribourg-en-Brisgau, dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne.

Haus zum Walfisch
Image illustrative de l’article Haus zum Walfisch
La façade de la Haus zum Walfisch dans la Franziskanerstraße
Localisation
Situation Franziskanerstraße 5, 79098 Fribourg-en-Brisgau
Bade-Wurtemberg
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Coordonnées 47° 59′ 47″ nord, 7° 51′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
(Voir situation sur carte : Bade-Wurtemberg)
Haus zum Walfisch
Histoire
Date d'érection 1565

Le bâtiment classé Monument historique est actuellement utilisé par la Sparkasse Freiburg-Nördlicher Breisgau, la caisse d'épargne Fribourg-Nord-Brisgau. Il fait partie d'un complexe qui se composait autrefois de 17 bâtiments distincts[1]. La façade de la maison donne sur la Franziskanerstraße, tandis que la façade arrière est située sur la Gauchstraße, près de la place Kartoffelmarkt.

Le bâtiment a été rendu mondialement célèbre par le film d'horreur Suspiria de Dario Argento en 1977, où il fait office d'école de danse. L'essentiel du film s'y déroule.

Historique

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Plaque en l'honneur Érasme sur la façade de la Haus zum Walfisch.

À l'endroit où se trouve aujourd'hui la Haus zum Walfisch, il y avait trois maisons de 30 × 15 mètres[2] : la Haus Zum Blattfuß, la Haus Zum Sampson et la Haus Zum Ofenhaus[3]. Jakob Villinger von Schönenberg (1480-1529) avait une demeure depuis 1506 dans la Barfüßergasse (aujourd'hui Franziskanergasse)[4]. On pense qu'il venait soit de Sélestat en Alsace, soit de Fribourg-même, et à partir de 1510, il est devenu trésorier général du duc Maximilien Ier. Après avoir reçu sa citoyenneté, Jakob Villinger a soumis une demande au conseil municipal pour commencer les travaux de construction. Ludwig Villinger, probablement le frère de Jakob[5],[6],[7], a acheté le bâtiment adjacent en 1514 et l'a démoli dans l'intention de construire un « bâtiment prestigieux », bien que le conseil municipal n'ait pas accordé le permis de construire avant 1516. Ce n'est qu'en 1517 qu'il a été possible d'habiter la Haus zum Walfisch, construite sur le site des maisons d'origine. Les murs mitoyens existants ont été intégrés dans le nouveau bâtiment[8]. Comme Villinger avait « construit une maison remarquable », la même année, le conseil municipal lui a permis d'agrandir sa propriété en construisant d'autres maisons dans la Gauchstraße, à l'arrière de la maison, à condition qu'il s'agisse de nouveaux "logements domestiques" construits dans la Schiffstraße. Sur le terrain restant, un « jardin d'agrément » a été construit[9]. L'appellation « Haus zum Walfisch » est documenté dans le Herrschaftsrechtsbuch (livre des propriétés individuelles) de 1565[10], bien que la numérotation des maisons n'ait été établie à Fribourg qu'en 1806[11],[12]. L'historien fribourgeois Peter Kalchthaler suggère qu'il pourrait y avoir un lien entre le nom de la maison et l'histoire de Jonas et la Baleine dans la Bible[13] .

Comme l'indique la façade du bâtiment, l'humaniste Érasme de Rotterdam a vécu dans la maison Villinger après son évasion de Bâle. Cependant, lors de son arrivée à Noël 1529, la maison n'était toujours pas achevée[14].

Notes et références

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  1. Michael Schulte-Höping: Gang durch die Jahrhunderte in: Badische Zeitung vom 1. Dezember 2006
  2. Frank Löbbecke, Und soll jegliche Hofstätte sein hundert Schuh lang und fünfzig breit, Schauinsland 126, 7, 2007
  3. Hans Sigmund, Dieter Hensle: Das Haus „Zum Walfisch“. S. 231–240 in: Schau-ins-Land 104, Freiburg im Breisgau 1985
  4. Hans Schadek: Der Kaiser und seine Stadt. Maximilian I. und seine Beziehung zu Freiburg, in: Hans Schadek (Hrsg.): Der Kaiser in seiner Stadt, Maximilian I. und der Reichstag in Freiburg, Freiburg 1998, S. 217-273, hier S. 227-229
  5. Corinna Löw: Jakob Villinger im Dienste Kaiser Maximilians I. Dissertation an der Universität Graz, Graz 1987, S. 11 ff.
  6. Der in der Literatur bei Sigmund/Hensle und Löw genannte „Franz Villinger“ hat nie existiert, der Name beruht auf einer fehlerhaften Lesung des Freiburger Historikers Flamm: Hans Schadek: Der Kaiser und seine Stadt. Maximilian I. und seine Beziehung zu Freiburg, in: Hans Schadek (Hrsg.): Der Kaiser in seiner Stadt, Maximilian I. und der Reichstag in Freiburg. Freiburg 1998, S. 217–273, hier S. 264, Anm. 94
  7. Sigmund/Hensle, S. 234.
  8. Peter Kalchthaler, Bauten, S. 114 ff.
  9. Hans Schadek: Der Kaiser und seine Stadt. Maximilian I. und seine Beziehung zu Freiburg, in: Hans Schadek (Hrsg.): Der Kaiser in seiner Stadt, Maximilian I. und der Reichstag in Freiburg. Freiburg 1998, S. 217–273, hier S. 228
  10. Berent Schwineköper: Der "Sparkassenblock" in Freiburg (Begrenzung: Kaiser-Josef-Straße, Franziskanerstraße, Merianstraße, Gauchstraße). Einführung zu einer Ausstellung der Öffentlichen Sparkasse Freiburg im Sparkassengebäude in der Zeit vom 22. Mai bis 14. Juni 1985 gezeigt. In: Schau-ins-Land 1985
  11. Ingeborg Krummer-Schroth: Bilder aus der Geschichte Freiburgs. Bürgerhäuser. Freiburg 1968, (ISBN 3-921340-01-2), S. 15.
  12. Freiburger Zeitung Nr. 277
  13. Mündliche Auskunft im Juni 2009
  14. Brief von Erasmus von Rotterdam an Willibald Pirckheimer. In: Walther Köhler: Erasmus von Rotterdam. Briefe. Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung, Leipzig 1938, S. 462.