Haucourt-Moulaine

commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Haucourt-Moulaine est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Haucourt-Moulaine
Haucourt-Moulaine
La salle des fêtes de Moulaine.
Blason de Haucourt-Moulaine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité CA Grand Longwy Agglomération
Maire
Mandat
Alain Lombardi
2020-2026
Code postal 54860
Code commune 54254
Démographie
Gentilé Haucourt-Moulainois
Population
municipale
3 458 hab. (2021 en évolution de +12,42 % par rapport à 2015)
Densité 466 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 26″ nord, 5° 48′ 25″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 391 m
Superficie 7,42 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Longwy (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Longwy
Législatives 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine
Liens
Site web https://www.haucourtmoulaine.com/

Ses habitants sont les Haucourt-Moulainois.

Géographie

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Description

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Haucourt-Moulaine est située dans le bassin de Longwy, à quelques kilomètres des frontières luxembourgeoise et belge.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Chenières, Herserange, Hussigny-Godbrange, Mexy et Villers-la-Montagne.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Moulaine[1],[Carte 1].

La Moulaine, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Tiercelet et se jette dans la Chiers à Longwy, après avoir traversé six communes[2].

 
Réseau hydrographique d'Haucourt-Moulaine[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
 
Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la commune en 2022.

Typologie

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Au , Haucourt-Moulaine est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant onze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), forêts (34,6 %), zones urbanisées (18,8 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune est constituée de trois villages : Saint-Charles le plus grand des trois, cité dortoir ouvrière créée dans les années 50 sur les terrains de la ferme St Charles, qui représente plus de la moitié des habitants, Haucourt le plus ancien et historiquement à vocation agricole, et le plus petit Moulaine, cité de mineurs travaillant à la mine de fer fermée en 1962.

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 519, alors qu'il était de 1 373 en 2015 et de 1 321 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haucourt-Moulaine en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,4 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Haucourt-Moulaine en 2020.
Typologie Haucourt-Moulaine[I 2] Meurthe-et-Moselle[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 94,5 88,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 2,1 9,7
Logements vacants (en %) 5,3 9,3 8,2

Histoire

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Ancien Régime

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Village de l'ancienne province du Barrois, Haucourt avait pour annexes les moulins de Moulaine de la Platinerie et l'ancien ermitage Saint-Jacques.

Paradoxalement, c'est donc celui des trois quartiers (Saint-Charles) dont le nom n'est pas repris dans celui de la commune, qui est, et de loin, le plus peuplé. Saint-Charles n'était qu'une ferme jusqu'au lendemain de la deuxième guerre, mais elle devint une ville champignon à partir de 1950, avec la construction de barres de HLM, principalement pour l'immigration italienne (puis maghrébine à partir des années 1970). Saint-Charles était en effet plus proche que le reste de la commune du centre de l'agglomération (la commune de Longwy) et surtout de ses usines (notamment celle de Herserange, accessible à pied par une route pentue traversant un bois).

Époque contemporaine

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C'est au milieu du XIXe siècle (1847) qu'est construit le premier haut-fourneau de Moulaine, complété peu après par deux hauts-fourneaux supplémentaires. L'usine est achetée en 1866 par le baron d'Adelsward avant de passer dans le giron de la Société des Aciéries de Longwy en 1881.

Toponymie

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D'un nom de personne germanique Haldo + court.

Hadicurtis en 952.

La commune dénommée Haucour" en 1793 et Haucourt en 1801 oar la Révolution française, rend en 1936 celui de Haucourt-Moulaine[16].

Politique et administration

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Briey du département de Meurthe-et-Moselle.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Longwy, année où elle intègre le canton d'Herserange[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Longwy porté à huit communes

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération dénommée depuis 2021 Grand Longwy Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 sous le nom de communauté d'agglomération de Longwy par transformation de la communauté de communes de l'Agglomération de Longwy et auquel la commune a adhéré en 1998 en lui transférant un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette communauté de commune avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'un district constitué en 1960 et qui avait progessivement intégré d'autres communes.

La commune est également membre de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS du maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des 871 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin, 54,31 % des électeurs se sont abstenus et 10,76 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[17].

Au premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste menée par Alain Lombardi est la seule candidate et obtient donc la totalité des suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 75,17 % des électeurs se sont abstenus et 11,37 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[18].

Liste des maires

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Liste de maires sous l'Ancien Régime
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1700   Laurent Clesse   « Mayr royal »
La pierre tombale de l’épouse du 1er maire royal. Elle est fixée sur le mur
de l’église d’Haucourt, en face du presbytère.
1753   Pierre Fichant    
Liste des maires successifsLouis Hublau, historien local [2]
Période Identité Étiquette Qualité
1791   Henri Collignon    
novembre 1795 juillet 1800 Jean Martin Fery   Cultivateur
13 thermidor an VIII février 1808 Jean Pierre Fery   Cultivateur
février 1808 juillet 1815 Jean Nicolas Floretin Ranselant    
fin 1815 janvier 1816 François Collignon   Fait fonction de maire
janvier 1816 avril 1825 André Clement   Démissionnaire
avril 1825 juin 1825 François Collignon   Fait fonction de maire
juillet 1825 mars 1841 Jean Pierre Fery   Cultivateur
Mort en fonction
mars 1841 août 1848 Jean Laurent Ferry   Marchand de vin en gros
août 1848 janvier 1849 Joseph Clocheret   Charron
Remarque En 1848 : 91 électeurs
janvier 1849 septembre 1857 François Réard   Cultivateur
septembre 1857 avril 1871 Jean Laurent Ferry[Note 6]   Marchand de vin en gros
À partir de 1868, les délibérations furent signées : Joseph Ferry et Jean Baptiste Henrion.
mai 1871 octobre 1876 Nicolas Ruette   Cultivateur
octobre 1876 septembre 1878 Jean Gaspard Mohy   Cultivateur
septembre 1878 décembre 1878 François Revemont   Cultivateur
Fait fonction de maire.
janvier 1879 mai 1884 Alexandre Pierret   Cultivateur
mai 1884 mai 1892 Jean Gaspard Mohy   Propriétaire
mai 1892 avril 1896 Prosper Gueler   Chef mineur puis entrepreneur puis meunier puis aubergiste
mai 1896 septembre 1897 Emmanuel Duvivier   Directeur des mines
Démissionnaire
octobre 1897 novembre 1897 Jacques Premont   Manœuvre
Fait fonction de maire
novembre 1897 juillet 1898 Edmond Mohy   Meunier
Mort en fonction
juillet 1898 mai 1904 Léon Dodo   Retraité
mai 1904 septembre 1907[Note 7] Georges Vallot   Directeur de l'usine de Moulaine
octobre 1907 décembre 1919 Émile Gilardin[Note 8]   Comptable
décembre 1919 février 1932 Alfred François[Note 9]   Cultivateur
avril 1932 mai 1940 Camille Mahieu   Directeur de l'usine de Moulaine
mai 1940 juin 1941 Émile Lefèvre   Serrurier
Fait fonction de maire.
juillet 1941[Note 10] mai 1945 Camille Mahieu   Directeur de l'usine de Moulaine
mai 1945 octobre 1947 Paul Bohan   Mineur
octobre 1947 mars 1971 Maurice Jollain[Note 11]   Instituteur
mars 1971 mars 1977 René Blion   Instituteur
mars 1977 décembre 1991 Gilberte Peixoto[Note 12],[19]
(1929-2019)
PCF[20] Femme au foyer
Démissionnaire
décembre 1991 juin 1995 Maryvonne Musset PCF Psychologue scolaire
juin 1995 mai 2020[21] Jacques Marteau[Note 13] PS Instituteur retraité
mai 2020[22],[23] En cours
(au 18 septembre 2023)
Alain Lombardi SE Ancien chef de service dans la sidérurgie
Vice-président de la CA Grand Longwy Agglomération (2020 → )

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune s'est dotée en 2022 d'un service de ^police municipale[24].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 3 458 habitants[Note 14], en évolution de +12,42 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
219260270368375336315329319
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
315414370474568811797821812
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 1051 1941 0009441 3382 8154 6514 5173 899
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
3 3282 9872 9032 8563 1013 0483 3943 458-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église paroissiale Saint-Éloi à Haucourt.
  • Place Sœur-Anna ; stade Lebrun ; salle des fêtes J.-Vilar ; place Sylvain-Poli.
  • Église paroissiale Saint-Éloi à Haucourt construite à la fin du premier quart du XIXe siècle, peut-être en 1819 (date donnée par les devis de 1857). En 1832, construction d'une tour clocher dont elle était dépourvue jusque-là. En 1857-1858, reconstruction de la nef et du chœur, l'église étant devenue trop petite. En 1885-1886, démolition de la flèche, rehaussement du clocher et établissement d'une tour.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours à Haucourt, située 10 rue Lamartine. À la suite du décès accidentel de leur fille Anne, noyée dans un puits le , Jean-Noël et Catherine Fichant firent vœu d'élever au lieu même de l'accident une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours, qui fut terminée en 1745 (date portée sur la clé de l'arc triomphal) et bénite le de la même année. Quelques années plus tard, ils firent ériger une cellule destinée à un ermite, pour assurer la garde de la chapelle. Une inscription datée 1756, placée au-dessus de la porte de la maison, rappelle leurs libéralités.
  • Chapelle Saint-Charles, quartier Saint-Charles, XXe siècle, elle fut détruite en .
  • Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur à Moulaine.
  • Ruines de l'ancienne église à Moulaine.

Héraldique

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  Blason
Parti : au premier d’azur aux deux barbeaux adossés d’or accostés de deux croisettes patriarcales du même et accompagnés, en chef et en pointe, de deux croisettes recroisetées d’argent, au second coupé au I d’argent à la croix de gueules cantonnée de quatre serres d'aigle de sable et au II d’argent au puits de mine de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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  • « Haucourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Longwy (partie française) comprend deux villes-centres (Longwy et Mont-Saint-Martin) et neuf communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le maire cesse ses activités après le décès de son fils Nicolas Adolphe.
  7. À partir du milieu de l'année 1907, le maire ne participa plus aux réunions du conseil (voir incident lié aux grèves des mineurs de 1905).
  8. Réélu en 1908 et 1912
  9. Réélu en 1925 et 1929
  10. Le , M. Mahieu, (à la suite de la demande du sous-préfet, avec l'accord de M. Lefèvre) reprit ses fonctions.
  11. Réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965
  12. Réélue en 1983 et 1989
  13. Réélu en 2001, 2008 et 2014
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Haucourt-Moulaine » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale d'Haucourt-Moulaine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « la Moulaine »
  3. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Haucourt-Moulaine et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Longwy (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Longwy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Résultats officiels pour la commune Haucourt-Moulaine
  18. « Meurthe-et-Moselle (54) - Haucourt-Moulaine », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  19. « Nécrologie : Mme Gilberte Peixoto », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne) « Maire d’Haucourt-Moulaine de 1977 à 1991, Mme Gilberte Peixoto avait été également conseillère municipale jusqu’en 1995 et présidente des personnes âgées de la commune d’Haucourt durant plusieurs années ».
  20. [1]
  21. « Les derniers vœux de Jacques Marteau », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Alain Lombardi succède à Jacques Marteau », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Alain Lombardi : un nouveau maire très motivé », Le Républicain lorrain,‎ 21/6/2020 mis à jour le 25/1/2022 (lire en ligne, consulté le ) « Entré en politique, il y a 18 ans, ce natif de Haucourt [...] a traversé trois mandats en tant qu’adjoint au sport, au personnel et à la culture. ».
  24. V.I., « Une police municipale « pour un meilleur cadre de vie » : Depuis le 1er octobre, Haucourt-Moulaine dispose d’une police municipale, dont le bureau est installé rue Pierre-et-Marie-Curie. Christine Peiffer, brigadière chef principale, sera rejointe par un collègue à partir du 1er janvier 2021 », Le Républicain lorrain,‎ 13/11/2021 mis à jour le 16/1/2023 (lire en ligne, consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.