Harold Robbins
Harold Robbins est un écrivain américain né le à New York et mort le à Palm Springs (Californie).
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Cimetière Forest Lawn de Cathedral City (en) |
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Biographie
modifierNé à New York, il a passé son enfance dans un orphelinat. Éduqué à l'école secondaire George-Washington, il occupa plusieurs emplois après la fin de ses études.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il perd sa fortune et déménage à Hollywood, où il travaille à Universal Studios, d'abord comme expéditionnaire, puis comme cadre de studio.
Il s'est fait une réputation comme écrivain en publiant son autobiographie, puis en dépeignant le côté le plus sombre de Hollywood. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma. À une époque, ses livres étaient parmi les plus vendus au monde.
Parmi ses succès les mieux connus figurent Les Ambitieux (en)[1], un livre librement inspiré par la vie de Howard Hughes qui fait voyager le lecteur de la prospérité de l'industrie aéronautique jusqu'au glamour hollywoodien. La suite, intitulée The Raiders, a paru en 1995.
Il passa beaucoup de temps sur la côte d'Azur et à Monte-Carlo jusqu'à sa mort d'une insuffisance cardio-respiratoire le , à l'âge de 81 ans. Il est enterré au cimetière de Forest Lawn à Cathedral City en Californie.
Au total il a vendu plus de 750 millions de livres à travers le monde, traduits en 32 langues. A ce titre, il est souvent cité dans les listes des romanciers ayant vendu le plus d'ouvrages de tous les temps. Il est cependant l'un des seuls de cette catégorie à être pratiquement inconnu en France et dans le monde francophone.
Depuis sa mort, plusieurs de ses romans ont été achevés sous son nom de plume par des « nègres littéraires ». Il a une étoile sur l'allée des célébrités de Hollywood.
Œuvres
modifier- Never Love A Stranger, 1948 (adapté au cinéma en 1958 : Never Love a Stranger)
- The Dream Merchants (en), 1949
- A Stone for Danny Fisher (en), 1952 (adapté au cinéma en 1958 : Bagarres au King Créole)
- Never Leave Me, 1953
- 79 Park Avenue, 1955
- Stiletto, 1960 (adapté au cinéma en 1969 : Stiletto)
- The Carpetbaggers (Les Ambitieux)[1], 1961 (adapté au cinéma en 1964 : Les Ambitieux, et en 1966 : Nevada Smith)
- Where Love Has Gone (en), 1962 (adapté au cinéma en 1964 : Rivalités)
- Hopping the Fence, 1966
- The Adventurers, 1966 (adapté au cinéma en 1970 : Les Derniers Aventuriers)
- The Inheritors, 1969
- The Betsy, 1971
- The Pirate, 1974
- Lady Revanche, 1976
- Dreams Die First, 1977
- Memories of Another Day, 1979
- Goodbye, Janette, 1981
- The Storyteller, 1982
- Spellbinder, 1982
- Descent from Xanadu, 1984
- The Piranhas, 1986
- The Raiders, 1995
- The Stallion, 1996
- Tycoon: A Novel (en), 1997
- The Predators, 1998
- The Secret, 2000
- Never Enough, 2001
- Sin City, 2002
- Heat of Passion, 2003
- The Betrayers, 2004
- Blood Royal, 2005
Notes et références
modifier- Dans le titre original du livre : The Carpetbaggers, le vocable de carpetbagger, qui signifie au sens premier « tapissier » (littéralement « enveloppeur de tapis » ou « enrouleur de tapis », avec parfois la même nuance péjorative qu'en français le « marchand de tapis »), revêt un sens particulier idiomatique aux États-Unis : il désigne « les Nordistes qui se sont rendus dans le Sud après la Guerre de Sécession et se sont engagés dans la politique républicaine [soit celle du récent Parti républicain de l'époque], surtout pour profiter des conditions sociales et politiques instables (ainsi que des subsides) de la région pendant la reconstruction » (notre traduction de "Carpetbagger" sur le site Dictionary.com). Quoique le titre du roman et du film éponyme ait été traduit par « les Ambitieux », l'équivalent en français de carpetbaggers serait plutôt « les opportunistes » ou « les profiteurs », voire « les parachutés ».
Liens externes
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