Hannes Germann

personnalité politique suisse (UDC/SH)

Hannes Germann, né le à Schaffhouse, est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Hannes Germann
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Législature 46e à 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CPE, CER
CAJ (2002-07), CdF (2007-19)
CIP (2002-03, 2007-11)
CdG (2002-03)
CSEC (2003-07, 2011-23)
Prédécesseur Rico Wenger (de)
Président du Conseil des États
Prédécesseur Filippo Lombardi
Successeur Claude Hêche
Député au Conseil cantonal de Schaffhouse
Législature 1997-2000, 2001-2004
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Schaffhouse
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Profession Instituteur et journaliste

Il siège au Conseil des États depuis 2002 comme représentant du canton de Schaffhouse.

Biographie

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Hannes Germann naît le à Schaffhouse. Il est originaire de Merishausen[1]. Troisième d'une fratrie de quatre enfants, il perd son père, un paysan, à l'âge de 6 ans ; sa mère reprend un temps l'exploitation agricole avant de travailler comme concierge dans une école[2].

Il est le seul des quatre enfants à pouvoir faire des études : d'abord le gymnase à Schaffhouse, puis l'école normale, où il obtient un diplôme d'instituteur. Il exerce ce métier dans la commune schaffhousoise d'Oberhallau. Il devient ensuite journaliste aux Schaffhauser Nachrichten (de), d'abord à la section locale, puis à la section économique après son élection à la présidence de la commune d'Opfertshofen, afin d'éviter tout conflit d'intérêts. Il suit à cet effet des cours d'économie parallèlement à ses activités professionnelles. Il abandonne le journalisme en 2002, après son élection au Conseil des États[2].

Il a le grade de major au sein de l'Armée suisse[1]. Il accomplit son service militaire au sein de l'état-major de la brigade blindée 3, du régiment territorial schaffhousois 42 et en tant que commandant d'une compagnie d'engins guidés antichars[3].

Il est marié et père de deux enfants[1].

Politique

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Parcours

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Il rejoint l'UDC un peu par hasard, étant approché par la section locale du parti qui cherchait un secrétaire[2].

De janvier 1993 à décembre 1996, il est conseiller d'éducation et préside la commission de l'examen de maturité. De janvier 1997 à décembre 2008, il est président de la commune d'Opfertshofen. En parallèle, de janvier 1997 à décembre 2001, il siège au Conseil cantonal de Schaffhouse[1]. Il y est élu à sa première tentative et avec le meilleur résultat du canton[2]. Il est candidat au Conseil d'État du canton de Schaffhouse en été 2000, échouant à décrocher un siège pour seulement 500 voix[4].

Il accède au Conseil des États le [1], à la suite du décès en fonction de Rico Wenger (de)[4]. Après s'être imposé à l'interne de son parti, notamment face à la présidente cantonale de son parti, il l'emporte largement lors de l'élection complémentaire qui l'oppose au conseiller d'État socialiste Hermann Keller (de)[4].

Il est brillamment réélu à six reprises (la dernière au premier tour en 2023[5]), bénéficiant de soutiens jusqu'au sein de la gauche[2] et obtenant même le record de voix du canton en 2015[4]. Il préside le Conseil des États de fin 2013 à fin 2014[1].

Il est membre de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'il préside de fin 2011 à fin 2013, de la Commission de l'économie et des redevances (CER), qu'il préside de fin 2005 à fin 2007, et de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe depuis fin 2015. Il a siégé au sein de la Commission des affaires juridiques (CAJ) de fin 2002 à fin 2007, de la Commission des institutions politiques (CIP) de fin 2002 à fin 2003 et de fin 2007 à fin 2011, de la Commission de gestion (CdG) de fin 2002 à fin 2003, de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) de fin 2003 à fin 2007 et de fin 2011 à fin 2023 et de la Commission des finances (CdF) de fin 2007 à fin 2019 (président de fin 2017 à fin 2019)[1].

Il se présente vainement à plusieurs reprises à l'interne de son parti pour être candidat au Conseil fédéral[6], notamment en 2008, 2011[7] et 2015[8].

Il est un représentant modéré[7] de l'UDC, à laquelle il n'est pas rare qu'il s'oppose[6]. Il soutient ainsi en 2003 la venue de réfugiés syriens supplémentaires et la sortie sans conditions du nucléaire[7]. Il se qualifie lui-même en 2015 de fédéraliste pur et dur recherchant l'équilibre[n 1],[8].

Ses sujets de prédilection sont le fédéralisme, la politique étrangère et la politique économique[6].

Autres mandats

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Il préside notamment l'Association des communes suisses (de)[2] depuis 2008[9].

Notes et références

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  1. Ein auf Ausgleich bedachter Föderalist durch und durch.

Références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Hannes Germann » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f et g « Biographie de Hannes Germann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f (de) Christof Forster, « Vom Lehrer via Journalismus zum Politiker », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne  )
  3. (de) « Hannes Germann », sur Conférence nationale sur le fédéralisme 2021 (consulté le )
  4. a b c et d (de) Zeno Geisseler, « Der permanente Ständerat », Schaffhauser Nachrichten,‎ (lire en ligne)
  5. (de) « Ständerat Kanton Schaffhausen - Germann wiedergewählt – Minder muss in zweiten Wahlgang », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  6. a b et c (de) « Wahlen15 Schaffhausen - Hannes Germann (SVP): Der ewige Bundesratskandidat », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  7. a b et c « Un duo de présidents alémaniques au parlement fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. a et b (de) René Zeller, « Zu brav für die SVP », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne  )
  9. « Histoire », sur Association des communes suisses (consulté le )

Liens externes

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