Hadol du Vivier est un cheval de courses trotteur français, né en 1973[1] et mort en 1992, considéré comme l'un des principaux cracks de la fin des années 1970

Hadol du Vivier
Race Trotteur français
Père Mitsouko
Mère Ua Uka
Père de mère Kerjacques
Sexe Étalon
Naissance 1973
Pays de naissance Drapeau de la France France
Mort 1992
Pays d'entraînement Drapeau de la France France
Éleveur Jean-Yves Lecuyer
Propriétaire Henri Levesque
Entraîneur Henri Levesque
Driver Jean-René Gougeon
Record 1'13"1
Gains en courses 872 918 €
Principales victoires Elitloppet
Prix de Paris
Prix René Ballière
Åby Stora Pris
Prix des Géants
Prix de l'Atlantique
Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur
Grand prix d'Allemagne
Gran Premio d'Europa
Critérium des 3 ans
Critérium continental
Critérium des 4 ans
Prix de l'Étoile
Prix de Sélection

Carrière de courses

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Issu de l'une des poulinières les plus marquantes de l'élevage de trotteur français, Ua Uka, Hadol du Vivier est acquis pour 50 000 francs, une somme importante à l'époque, par Henri Levesque. Le cheval connait un début de carrière phénoménal, restant quasiment invaincu à 3 et 4 ans (23 victoires en 24 courses), sa seule défaite, dans le Prix Kalmia, s'expliquant par un départ complètement raté, qui le met hors course mais ne l'empêche toutefois pas de revenir échouer de peu pour la victoire[2]. Son célèbre entraîneur avait même déclaré que son jeune prodige était meilleur que la grande Roquépine[2], ancienne pensionnaire de l'écurie. Il remporte toutes les grandes courses dévolues aux jeunes générations en France, mais aussi le Gran Premio d'Europa à Milan, où il s'adjuge le record d'Europe des 4 ans. Grandissime favori du Prix d'Amérique 1978, il ne peut y terminer qu'à la quatrième place, battu par Grandpré, son frère utérin Fakir du Vivier et Éléazar, son grand rival. Après la course, il est révélé que le cheval avait souffert de la gourme, dont il gardera par la suite des séquelles : Hadol du Vivier ne sera plus jamais le même cheval. Néanmoins, il réussira une grande carrière de cheval d'âge, couronnée par ses victoires dans l'Elitloppet ou le Prix de France et un record d'Europe en 1'13"1.

Devenu étalon à partir de 1981, il a moins tracé au haras que ses frères Fakir du Vivier et Jet du Vivier, donnant néanmoins quelques chevaux de valeur tels Sabre d'Avril 1'12, Quiradol d'Hilly 1'14 ou Uranus de Tillard 1'14.

Dans la nuit du 11 au [3], il fait l'objet d'un enlèvement retentissant au haras de Cheffreville. Deux millions de francs sont réclamés par son ou ses ravisseurs. Il a été retrouvé vivant peu après, à quelques dizaines de kilomètres de son haras, officiellement sans que la rançon ait été versée[4].

Palmarès

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  France

  Suède

  Allemagne

  • Elite-Rennen (Gr.1, 1978)
  • Grand prix d'Allemagne (Gr.1, 1977)
  • Greyhound Rennen (Gr.1, 1977)
  • Grosser Preis der Stadt Gelsenkirchen (Gr.2, 1979)
  • 2e Grand Prix de Bavière (Gr.1, 1978)
  • 3e Grosser Preis von Moenchengladbach (Gr.1, 1979)
  • 3e Grosser Preis von Recklinghausen (Gr.1, 1979)

  Italie

  Pays-Bas

  États-Unis

Origines

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Hadol du Vivier est le quatrième produit de la prolifique poulinière Ua Uka, l'une des plus grandes poulinières de l'histoire du trot français.


Origines de Hadol du Vivier
Père
Mitsouko
Quiroga II Calumet Delco Peter The Brewer
Dillcisco
Femina III Enoch
Quasquara
Cantante II Myosotis Intermède
Éliane III
Sémillante Bridge
Kerry IV
Mère
Ua Uka
Kerjacques Quinio Hernani III
Germaine
Arlette III Loudéac
Maggy II
Flicka Ibarra Quo Vadis
Zsiba
Va Sylva Huron II
Carmen Sylva

Notes et références

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  1. « HADOL DU VIVIER : résultats, palmarès et actualité », sur letrot.com (consulté le ).
  2. a et b « Les trotteurs français - (06) Les champions années 1970 », Histoire du Trot,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Ouest-France du 13 avril 1984, « Le plus titré des étalons retrouvé à quelques kilomètres de son box ».
  4. Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN 978-2-7025-1638-6), p. 189