HMS J7

sous-marin australien de classe J

Le HMS J7[Note 1] est un sous-marin britannique de classe J exploité par la Royal Navy, et plus tard par la Royal Australian Navy sous le nom de HMAS J7.

HMS J7
illustration de HMS J7
Le HMS J7

Type Sous-marin
Classe J
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur HMNB Devonport Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Lancement
Statut Transféré à l’Australie le , déclassé le , coulé le
Équipage
Équipage 5 officiers, 40 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 84 m
Maître-bau 7 m
Tirant d'eau 4,3 m
Déplacement 1 204 tonnes en surface, 1 820 tonnes en plongée
Propulsion 3 moteurs Diesel à 12 cylindres
2 moteurs électriques
Puissance 3 600 ch en surface
1 350 ch en plongée
Vitesse 19 nœuds en surface
9,5 nœuds en plongée
Profondeur 90 m théorique
50 m opérationnelle
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)
1 canon de pont de 4 pouces (101 mm)
Rayon d'action 5 000 nautiques à 12,5 nœuds en surface
91 tonnes de carburant
Carrière
Indicatif J7
Localisation
Coordonnées 37° 56′ 36″ sud, 144° 59′ 41″ est
Géolocalisation sur la carte : Australie
(Voir situation sur carte : Australie)
HMS J7
HMS J7

Conception

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La classe J a été conçue par la Royal Navy en réponse à l’annonce de l’apparition de sous-marins allemands avec une vitesse en surface supérieure à 18 nœuds (33 km/h)[1]. Ces sous-marins avaient un déplacement de 1 210 tonnes en surface, et 1 820 tonnes en immersion[1]. Chaque sous-marin avait une longueur totale de 275 pieds (84 m), avec un maître-bau de 22 pieds (6,7 m), et un tirant d'eau de 14 pieds (4,3 m)[1]. Le système de propulsion était construit autour de trois arbres d'hélice. La classe J était les seuls sous-marins à triple hélice jamais construit par les Britanniques[1]. Leur propulsion était fournie par trois moteurs diesel de 12 cylindres en surface, et des moteurs électriques en immersion[1]. Leur vitesse maximale était de 19 nœuds (35 km/h) en surface (ce qui faisait d’eux les sous-marins les plus rapides au monde au moment de leur construction) et de 9,5 nœuds (17,6 km/h) sous l’eau. Leur rayon d'action était de 4 000 milles marins (7 400 km) à 12 nœuds (22 km/h)[1].

Leur armement se composait de six tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) (quatre à l’avant, un sur chaque flanc), plus un canon de pont de 4 pouces (101 mm)[1]. À l’origine, le canon était installé sur une plate-forme en avant du kiosque, mais la plate-forme a été plus tard étendue jusqu’à la proue et fusionnée dans la coque pour l’hydrodynamisme, et le canon a été déplacé sur une plate-forme installée à l’avant du kiosque[1]. 44 personnes composaient l’équipage[1].

Engagements

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Après la guerre, l’Amirauté britannique a décidé que la meilleure façon de protéger la région du Pacifique était de constituer une force de sous-marins et de croiseurs[1]. Dans ce but, elle offre en cadeau les six sous-marins survivants de la classe J à la Royal Australian Navy. Le J4 et ses sister-ships ont été commissionnés dans le RAN en avril 1919, et ont entamé le voyage vers l’Australie le 9 avril, en compagnie des croiseurs Sydney et Brisbane, et du ravitailleur de sous-marins Platypus[1]. La flottille atteint l’île Thursday le 29 juin et Sydney le 10 juillet[1]. En raison de l’état des sous-marins après ce long voyage, ils ont été immédiatement désarmés pour être remis en état[1].

 
Épave du HMAS J7 à la marina du Sandringham Yacht Club

Au moment où le J7 a été remis en service en juin 1922, le coût d’entretien des bateaux et la détérioration de la situation économique a fait que les six sous-marins sont retirés du service et désignés pour l’élimination[1].

Sort final

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Le J7 a été mis en vente le . Il a été vendu le et sa coque sabordée le . Son épave se trouve au fond du mini-port du yacht club Sandringham à Port Phillip[2].

Notes et références

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  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l m et n Bastock, Australia's Ships of War, p. 86
  2. (en) Agnes Milowka, « Victoria's J Class Submarines » [archive du ]

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens internes

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Liens externes

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